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Etude du processus de démocratisation de la géomatique en lien avec le Web 2.0

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par Boris Mericskay
Université Paris 7 et Université Laval - Master 2 2008
  

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C. Des questionnements sur la place et l'utilisation des technologies géospatiales2. 0 dans des cadres opérationnels

Pour certain auteurs comme M. F. Goodchild ou N. Waters la neogegraphy se pose comme un nouveau paradigme de la géomatique voir de la géographie. D'autres auteurs proches du Web 2.0 comme A. Turner62 y voient une rupture technologique et méthodologique avec la géomatique traditionnelle, avec comme conséquences l'émergence d'une nouvelle approche de l'information géographique. Mais pour d'autre, cette neogegraphy n'a rien à voir avec la géomatique, comme l'a déclarait M. Hickey président de Pitney Bowes (l'éditeur du logiciel SIG MapInfo), « l'explosion de la neogeography suscite de l'intérêt et pousse à la convergence des données collaboratives, mais ce n'est pas du SIG [...] la neogeography ne crée pas de données, elle est uniquement visuelle et ne produit pas d'analyse spatiale »63. Le débat se poursuit sur Internet à travers le site all Points Blog où l'auteur d'un billet va plus loin en affirmant que « la neogegraphy est centrée sur le "où", il n'y a pas de création de données à proprement parlé et d'analyse spatiale »64.

Comme le rappelle T. Joliveau « La nouvelle panoplie d'outils liée à la géomatique 2.0 n'est pas en rupture complète avec les outils déjà utilisés [...] la géomatique 2.0 me paraît moins une révolution qu'une réelle évolution technique et économique, une version majeure en quelque sorte. Il ne faut pas surestimer la radicalité de sa différence mais il ne faut pas non plus sous-estimer les nouvelles applications et les nouveaux marchés qu'elle va susciter »65.Ces nouvelles pratiques cartographiques opèrent en dehors ou à côté, ou à la manière des pratiques des professionnels de la géographie. Cela n'implique pas que ces pratiques ne sont d'aucunes utilités pour la cartographie et plus globalement pour les sciences géographiques, mais en général elles ne sont pas conformes aux protocoles de la pratique professionnelle, mais la tendance est l'interopérabilité des usages, des formats et des utilisateurs.

Il est indispensable pour les collectivités de se mettre en phase avec les attentes et les usages des citoyens en encourageant l'accès et la participation à la création de l'information géographique locale les usages citoyens et démocratiques. Dans le cadre de concertations autour de projets liés à la promotion et à l'aménagement du territoire, la sphère des usages liés aux Géoweb 2.0 permet de nouvelles expérimentations de participations.

62 TURNER A., 2006, Introduction to Neogeography, O'Reilly, 54 p.

63 Propos de Mike Hickey lors de la conférence de Korem Geodiffusion en 2007

64 http://apb.directionsmag.com/archives/3703-Neogeography-is-not-GIS;-not-LI.html

65 JOLIVEAU T., 2007, http://mondegeonumerique.wordpress.com/2007/11/13/geomatique-20/

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