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Etude du processus de démocratisation de la géomatique en lien avec le Web 2.0

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par Boris Mericskay
Université Paris 7 et Université Laval - Master 2 2008
  

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D. Quelle place pour les citoyens dans les stratégies d'acteurs liées au territoire ?

Rendre un SIG « participatif » consiste en particulier sur le plan des données, à rechercher les moyens d'intégrer les informations spatiales des communautés d'usages et de pratiques aux bases de données traditionnelles en vue de produire un véritable outil d'aménagement en adéquation avec le territoire tel qu'il est perçu et vécu pas ses habitants. Il est important de différencier les processus participatifs des processus collaboratifs. Comme T. Joliveau66 nous préférons parler de processus collaboratifs en ce qui concerne la seule implication des « acteurs appartenant à un dispositif formel en charge du pouvoir de décision »67 Nous réserverons le terme de participatif aux processus collaboratifs qui intègrent d'autres participants comme les citoyens à côté de ceux qui sont en charge officiellement du pouvoir. Les types d'acteurs impliqués dans ce type de processus sont divers. Communément on distingue les acteurs qui décident (responsables, gestionnaires, élus, politiques) ceux qui savent (experts, techniciens, spécialistes) et ceux qui sont concernés et intéressés par la décision appelés aussi « partie prenante » (les habitants, les usagers, les entreprises...).

Dans le cadre d'une réflexion sur le volet participatif des technologies géospatiales issues du Géoweb 2.0, la recherche proposée ici porte sur la problématique d'intégration des connaissances locales non formalisées, avec des données géographiques factuelles en générale très formalisées, souvent déjà établies et attestées. C'est le cas des données des grands producteurs d'informations géographiques comme l'IGN ou Télé Atlas qui correspondent à une information géographique de type « labélisée ». Par opposition à ces bases de données institutionnelles et commerciales, les nouveaux types d'informations géographiques issus du Géoweb 2.0 (volontaire et hybride) rassemblent des informations centrées sur le territoire comme les Mashups cartographiques personnels et les POI par exemple.

L'information géographique reste encore complexe pour les non experts et les processus participatifs sont souvent peu formalisés d'un point de vue méthodologique, de même que la place des SIG et de l'information géographique dans les étapes de ces processus. Néanmoins, la demande de participation à la gestion du territoire implique que l'information géographique soit plus ouverte, accessible et compréhensible mais aussi que des acteurs-usagers jusqu'alors passifs deviennent actifs et producteurs d'information. Grâce aux nouvelles applications liées au Géoweb 2.0, les collectivités sont en mesure d'offrir de véritables outils de participation

66 JOLIVEAU T., 2004, Géomatique et gestion environnementale du territoire. Recherches sur un usage géographique des SIG, Mémoire d'Habilitation à Diriger des Recherches en Sciences Humaines, Université de Rouen, 504 p.

67 GODBOUT J., 1983, La participation contre la démocratie, Ed Saint-Martin, 301 p.

aux citoyens pour « décider ensemble ». Avec la mise en place d'un simple mashup cartographique en ligne, les populations locales peuvent apporter leur propre contribution et fournir des informations contextuelles.

« Mais peut-être que le plus important ne se situera pas dans les données, mais dans le processus de connaissance et de réappropriation du territoire par le public. En tant qu'outils d'interaction, de collaboration et de coopération, les SIG peuvent aider des groupes divers à construire ensemble une vision partagée de leur territoire.»68

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