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Le cinéma d'horreur en France : entre culture et consommation de masse

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par Laure HEMMER
EAC Paris - Master 1 Management de projets culturels 2007
  

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DEUXIEME PARTIE

LES PRINCIPAUX Réseaux DE

DIFFUSION en France,

QUEL Modèle Socio-économique

POUR LES FILMS D'HORREUR ?

Les films d'horreur attirent un public hétérogène qui se rassemble cependant sous divers auspices et références communes ayant besoin de nourrir sa passion ou ses loisirs en visionnant des films de façon régulière ou ponctuelle. La dimension participative de cette culture nécessite une communication constante entre ses protagonistes. Ses caractéristiques sociologiques en font un lieu d'échanges intenses et de réflexion qui se nourrit des apports et des avis de chacun. Mais pour cela, les amateurs de films d'horreur ont besoin de lieu pour s'exprimer, qu'ils soient réels ou virtuels. Le bénévolat et la motivation propre à l'investissement passionnel tendent à faire apparaître une multitude de petits espaces, qui peuvent prendre de l'ampleur et s'institutionnaliser. Ce cheminement n'est pas automatique mais il peut concourir à la formation de réels réseaux d'amateurs en France. Il convient d'en distinguer les tenants et les aboutissants en analysant les logiques qui sont à l'oeuvre dans la création de tels évènements. D'autre part, si l'on prend en compte les avis de la majorité des acteurs de la filière cinématographique française, il semblerait qu'il n'y ait que peu de place pour ce créneau dans l'Hexagone. Mais les conditions générales de développement des médias, qui ont permis au cinéma de s'enrichir des différentes technologies de l'image mais aussi de réseaux toujours plus inventifs et plus mobiles, semblent avoir touché tous les styles, et en premier lieu le plus « détestable », l'industrie pornographique. Le cinéma a ainsi pu bénéficier de cette opportunité pour augmenter et optimiser sa rentabilisation, en s'exposant sur divers supports de communication. Ces considérations générales s'appliquent également au cinéma d'horreur, qui voit ses excès graphiques déployés sur de nombreux médias comme les salles, la vidéo ou encore la télévision. S'il ne fait aucune exception et est présent à tous les niveaux, il n'est cependant pas traité de la même manière sur ces chacun de ces différents supports. Les conditions de programmation changent en fonction du milieu de diffusion, régis par des lignes éditoriales et des impératifs économiques divers. L'analyse de ces divergences peut mettre en lumière les enjeux et les pratiques à l'oeuvre dans les multiples réseaux qui constituent les débouchés privilégiés des oeuvres cinématographiques.

CHAPITRE 1 : LES AVATARS DE LA Communauté

Toutes les communautés attachées à un phénomène culturel développent des pratiques qui peuvent s'apparenter à de l'amateurisme, avec plus ou moins de détermination. Dans le cas présent, les médias que sont la presse -officielle et officieuse- et Internet jouent un grand rôle dans le développement d'un réseau de diffusion et d'échange autour des films. Comment sont-ils mis en oeuvres et par qui ?

1.1. Des pratiques amateurs évoluant vers le professionnalisme

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