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Le risque de crédit: évaluation à partir des engagements des banques auprés des grands groupes tunisiens

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par Ilhem Zorgui
Faculté des sciences juridiques,économiques et gestion de Jendouba - Mastère banque finance 2006
  

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I-2- La gestion du risque de crédit :

La gestion et le contrôle des risques, conduit à améliorer la solidité financière des établissements de crédit, c'est une fonction de pilotage indispensable, son objectif est d'optimiser les risques et les performances ainsi que d'assurer son financement.

En effet la gestion du risque de crédit, à pour objectif de mesurer et de contrôler le risque lié au contrepartie afin de :

Ø Assurer la pérennité de l'établissement en évaluant le risque.

Ø Facilité la prise de décision pour les opérations nouvelles par la connaissance des risques, et surtout permettre de les facturer aux clients.

Cette fonction de maîtrise de risque s'effectue « à priori » au moment de prendre des décisions d'engagement et « à posteriori » une fois les décisions prises pour suivre les engagements et estimer les risques sur les portefeuilles d'actifs.

La mesure du risque de crédit est l'une des priorités stratégiques de la banque, du fait qu'il existe plusieurs méthodes quantitatives considérées comme des techniques traditionnelles de mesure de risque.

A titre d'exemple le scoring , qui est parmi les plus vieux modèles de décision en matière de crédit d'après Mester 199715(*) « le crédit scoring est une méthode statistique afin de prédire la probabilité qu'un demandeur de prêt ou un debiteur existant fasse défaut »

Cette technique « scoring » à vue le jour suite aux travaux pionniers de Beaver(1966) et d'Altman (1968), d'où le premier utilise une méthode de classification dichotomique et observe la capacité de méthode de classification dichotomique et la capacité de six ratios à classer correctement les entreprises , il s'agis d'un modèle d'analyse discriminante, alors qu'Altman (1968) , a mis au point la première fonction score , à partir de l'utilisation d'une analyse discriminante multi variée , connu sous le nom ; la fonction Z.

La construction de cette fonction nécessite, dans un premier temps, d'identifier dans un èchontillon deux groupes d'entreprises (entreprises défaillantes, entreprises non défaillantes), ensuite la sélection des ratios les plus représentatifs de la rentabilités, la structure financière et la liquidités, afin de déterminer la fonction discriminante et enfin la validation des résultats trouvés.

En effet le principe consiste à déterminer empiriquement la combinaison linéaire de ces variables qui permettent de distinguer les entreprises qui ont fait faillite de celle saine.

Cette combinaison linéaire se présente par la fonction suivante :

Zn =

Z : score représentatif du risque de faillite

Xi : facteur quantitatif

Wi : poids respectifs de chaque secteur

En outre le crédit scoring est une méthode qui est destinée à détecter préventivement les difficultés des entreprises en se basant sur des données historiques, afin de déterminer une fonction Z ou score utilisé comme indicateur de difficulté des défaillances des entreprises.

Dans le cadre de la réglementation bancaire actuelle , les modèles de prévision des faillites des entreprises , d'une manière quantitative tel que la fonction score , perdent leur intérêt du fait que cette technique est utilisé dans des cas particuliers ,par des professionnels et des petites entreprises.

A cet égard le crédit scoring est considéré comme un outil d'aide à la décision et de délégation mais ne doit pas prendre la décision, de plus la non prise en compte de l'aspect qualitatifs (utilisé uniquement des variables quantitatives). Encore, l'utilisation d'un score peut être considéré comme dangereux, à cause de sa non adaptabilité à certains secteurs d'activités, en d'autre terme les fonctions discriminantes sont différentes d'un secteur à un autre.

D'un autre côté la fonction score nécessite des actions d'actualisation ainsi que la création et l'entretien d'un score par une banque sont coûteux et nécessitent des bases de données de crédits de taille élevée, que les petites banques ne peuvent pas les atteindrent facilement. Ce qui entraîne l'évolution et l'apparition des nouvelles techniques, tel que la titrisation, et les produits dérivés de crédits, afin de se protéger contre le risque de crédit.

* 15 Altman E..I ,& Anthony S. (1998)»credit risk measurement developments over the last 20 years» journal of banking and finance ,vol 21 -n° 11-12 pp 1721-1742.

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