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La cour internationale de justice face à  la question des dommages subis au services des nations unies

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par Michel MAGASANI
Université de Kinshasa - Licence en droit 2008
  

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4. DELIMITATION

Etant donné que le droit international est un domaine plein de mouvance, nous partirons de la situation du Comte BERNADOTTE pour nous persuader de ce que pouvait être le droit des Nations Unies à travers le monde.

Ce qui nécessite un questionnement aux fins des bonnes pistes surtout à l'heure actuelle où les missions de maintien de la paix s'étendent partout dans le monde. Plus claire, nos réflexions s'étendront sur une période allant du premier dommage qu'a subis le service des Nations Unies jusqu'à nos jours car ces genres d'actes sont resté en répétition partout dans le monde où il y a une mission de la paix.

5. PROBLEMATIQUE

Le discours politique dominant fait état de la dangerosité du monde contemporain. Il est bien plus rare qu'on loue les effets positifs des rapports d'interdépendance entre Etats, conduisant à l'émergence progressive d'un espace mondial structuré, cohérent dans son organisation et relié par une infinité de réseaux.

Le traité de Versailles de 1919 crée la SDN, organisation internationale destinée à assurer la paix par le droit sur le continent. Les Etats reprirent leur politique strato-centrée malgré le refus de ratifier le traité portant création de la SDN par le Congrès américain, émaillée des relations bilatérales qui débouchèrent sur l'engagement des alliances en 1939 et favorisèrent la dissémination du second conflit mondial.

Ainsi, constatant les conséquences dévastatrices de la politique internationale bilatérale antérieure, les Etats ratifièrent le 26 juin 1945 la Charte de San Francisco portant création de l'ONU. Ils s'engagèrent à renoncer au recours à la force dans les relations internationales en contrepartie d'une sécurité collective mise en oeuvre par le Conseil de sécurité, réunissant les vainqueurs du second conflit mondial. Ce nouveau cadre géostratégique multilatéral est caractéristique

de l'espace mondial contemporain qui s'étend par une redynamisation de relations interétatiques jadis brisées (9).

Cependant, à l'ère actuelle où les relations Etats et Nations Unies se veulent licites et concrètes, il sied d'une part de souligner les obligations consenties entre les deux blocs et les responsabilités en cas d'une irrégularité, d'autre part, tout en récupérant la question des dommages subis aux services des Nations Unies.

Toutefois, un certain fondement objectif est concédé par le droit positif, sinon aux organisations internationales dans leur ensemble, du moins à celles qui ont le mieux accompli leur vocation universelle. C'est sans doute le cas de l'ONU, qui regroupe la quasi-totalité des Etats, mais on ne saurait prétendre que la solution dégagée par la CIJ dans l'affaire Comte BERNADOTTE, sur la question de « réparation des dommages subis au service des Nations Unes » (10) fonde n'importe quelle organisation à prétendre son existence opposable aux tiers s'ils ne l'ont pas reconnue. La reconnaissance de l'organisation par les tiers résulte moins d'actes exprès que de comportement attestant leur acceptation tacite de la qualité de l'organisation pour représenter l'intérêt collectif de ses membres ou ses intérêts propres : conclusion de traités avec elle, négociations avec ses organes, octroi d'un statut interne en tant que personne morale, etc.

Par ailleurs, dans l'affaire de réparations des dommages, il s'agissait principalement de savoir si l'ONU avait qualité pour présenter une réclamation internationale contre le gouvernement responsable du préjudice causé soit au service ou soit à un agent d'une Organisation. La Cour s'est déclarée d'avis que cinquante Etats, à l'époque représentaient une majorité des membres de la

(9) BADIE, B. et SMOUTS, M., Les retournement du monde, Paris, éd. Presses de Sciences Politique, 1999, p. 72

(10) Voir avis consultatif du 11 avril 1949, CIJ, Rec. 1949, p. 174

communauté internationale, avaient le pouvoir, conformément au droit international, de créer une entité possédant une personnalité internationale objective. Ainsi, pour identifier la personnalité objective de l'Organisation Internationale la CIJ s'est efforcée de mettre à jour l'intention réelle des rédacteurs de la Charte des Nations Unies, c'est-à-dire s'est attachée à vérifier les faits de la Charte

De ce fait, les organisations disposent de voies de droit propres à l'ordre international qui permettent de poursuivre la réalisation de leurs droits subjectifs. Nous situant dans l'ordre d'évaluer les dommages, nous retrouvons certains subis ou causés par les agents des Nations Unies dans l'exercice de leurs fonctions, ceux causés au service des Nations Unies auxquels nous baserons notre attention.

Quelques préoccupations nous retiennent : celle de la qualité des Nations Unies pour présenter une réclamation internationale en vue d'obtenir réparation de ces préjudices, la personnalité internationale des Nations Unies, la qualité déduite nécessairement de la Charte et de l'activité des Nations Unies, la protection fonctionnelle des agents, les réclamations contre les Etats membres ou non membres des Nations Unies. Telles sont les préoccupations essentielles des ce travail qui nécessitent un plan.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo