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Structuration spatiale et impacts des institutions de micro finance sur le développement local dans la commune d'Ifangni (Sud est du Bénin)

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par Gabriel ASSOGBA
Université d'Abomey Calavi - Maitrise en géographie 2008
  

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Conclusion partielle

De toutes ces analyses, les groupes de tontines et principalement les institutions

de micro finance sont les principales sources de financement des activités génératrice de revenus et d'emploi dans la commune d'Ifangni.

La présence de ces différents acteurs financiers dans cet espace frontalier influence les pratiques financières en cours. Le financement des initiatives des populations par ces acteurs financiers constitue un véritable atout pour le développement à la base.

Chapitre 6 : INSTITUTION DE MICRO FINANCE ET
DEVELOPPEMENT LOCAL

Les effets de la diversité des structures et acteurs financiers peuvent être perçus à travers les pratiques financières dans l'espace. Ces pratiques influencent énormément la vie socio-économique des populations. Les impacts des structures financières sur le développement local peuvent être de deux ordres : socio- économique et spatial.

Pour mieux cerner l'impact des structures et acteurs financiers sur le développement local, l'analyse est portée sur l'utilisation faite des tontines et crédits. Elle met en exergue le rôle des systèmes de tontines et des institutions de micro finance dans la vie quotidienne des populations.

6. 1. IMPACTS DES STRUCTURES FINANCIERES SUR LES ACTIVITES
GENERATRICES DE REVENUS

6.1.1. Effets des institutions de micro finance sur les activités commerciales

Des résultats issus des collectes d'informations et de données, les crédits octroyés par les institutions de micro finance servent majoritairement à financer des activités commerciales (61 %). En deuxième position de l'utilisation du crédit, viennent les autres activités, qui regroupent principalement les artisans et les conducteurs de taxi moto. Cette catégorie représente 27 % de l'utilisation des crédits. L'agriculture ne représente que 12 % des crédits, ce qui est relativement faible par rapport à la proportion des ménages ruraux (Figure 14).

La place prédominante du commerce dans le financement par le crédit peut s'expliquer en partie par le fait que des produits offerts sont plus adaptés à des activités commerciales qu'à l'agriculture. La moyenne de la durée du crédit, est pour l'ensemble des clients interrogés de 12 mois, avec un différé moyen de 60 jours. Or ces délais ne semblent pas correspondre aux besoins des agriculteurs qui ont besoin de plus de temps pour rentabiliser leurs investissements.

Source : Enquête de terrain, janvier 2008.

Figure 14 : Répartition des enquêtés bénéficiaires de crédit selon le type

d'activité financée

Les crédits octroyés aux populations dans la commune d'Ifangni, sont plus orientés aux activités commerciales qu'agricoles. Les agriculteurs exerçant une activité commerciale préfèrent investir leur crédit dans le commerce plutôt que dans leur production agricole. L'activité dominante dans ce secteur rural reste la production et la commercialisation de l'huile de palme.

Le secteur du commerce dans la commune est un des poumons forts de l'économie locale. C'est un secteur très dynamique qui mobilise toutes les couches de la population particulièrement les femmes et les jeunes. Ce dynamisme commercial est illustré par le nombre important des infrastructures marchandes et leurs fortes concentrations autours des axes routiers et à Igolo. Ainsi les institutions de micro finance constituent un véritable support pour le développement des échanges dans cet espace frontalier.

Il faut souligner également la présence et l'importance des organisations communautaires de base. Celles-ci constituent une frange non négligeable des acteurs du développement local. Les organisations des producteurs et les groupements de femmes sont omniprésents et prennent une part active dans les échanges frontaliers. Dans la commune, de nombreux groupements s'activent dans des activités de commerce ou dans l'artisanat.

La figure n° 15 renseigne plus sur l'utilisation du crédit selon le sexe. Près de 70 % des femmes utilisent leurs crédits dans les activités commerciales contre environ 20 % des hommes. Par contre, les hommes investissent plus dans les activités artisanales, l'achat de moto pour faire taxi et surtout dans la production de l'huile de palme.

Photo 4 : Atelier d'un client de la CLCAM et du PADME Cliché : ASSOGBA G., mai 2008.

La photo ci-dessus présente l'atelier d'un menuisier rencontré lors des enquêtes de terrain. Ce dernier a obtenu au cours du mois de mars 2008 deux crédits de 300 000f CFA l'un auprès de la CLCAM et l'autre auprès du PADME. Les crédits ont été demandés pour d'une part renforcer sa production et d'autre part pour achat et stockage d'huile de palme. De ces dits, les crédits lui ont permis d'acheter une moto qu'il a mise en circulant comme Zemijan et prendre quelques bidons d'huile rouge. Généralement le conducteur lui paye 8 000 f CFA par semaine et ceci pour un contrat de dix huit (18) mois soit soixante-douze semaines (72).

Les calculs ont révélé qu'au terme du contrat le propriétaire reste largement bénéficiaire. Ce client a avoué qu'avec la seule moto en circulation, il rembourse régulièrement le crédit et participe au groupe de tontines. Aussi, grâce à ces prêts, il renforce son atelier. Cette stratégie qui consiste à acheter des motos pour le Zemijan reste rentable lorsque le conducteur respecte le contrat ce qui n'est pas toujours le cas. Cette pratique est très répandue dans notre secteur d'étude.

Un tiers des recettes issues des crédits est utilisé à des fins de consommation (31 %) sont destinés à l'achat d'équipement tels que les motos ou les terrains, 19 %

à des dépenses de santé, 14 % pour des frais de scolarité et 14 % pour des dépenses de cérémonies. 19 % sont utilisés pour des dépenses courantes en alimentation et 12 % dans la construction de l'habitat. L'utilisation du crédit dans la consommation ne peut être considérée comme un investissement non productif. Il permet aux ménages de dégager une partie de leur revenu à des fins directement productives et de répondre à des besoins urgents, leur permettant ainsi de surmonter des périodes creuses.

6.1.2 Rôle des tontines dans la vie socio-économique

Les tontines sont des associations financières informelles auxquelles des personnes souscrivent régulièrement. Sur les 86,97 % des enquêtés qui participent à un groupe de tontine, 31 % d'entre eux utilisent les fonds pour les cérémonies, 27 % dans les dépenses familiales courantes (scolarisation des enfants, consommation, santé), 23 % dans la construction et la réfection de l'habitation.

Seulement 12 % ont reconnu avoir investi les fonds dans une activité génératrice de revenu. Par contre 5 % et 2 % des enquêtés disent utiliser respectivement les fonds pour une mise en gage (palmeraie ou terre cultivable), et d'achat de moyens de déplacement.

~ 75 ~

La figure 16 présente l'utilisation faite des fonds ramassés au niveau des groupes de tontine.

Source : Enquête de terrain, janvier 2008

Figure 16 : Utilisations faites des tontines

La tontine mutuelle a une part importante dans le financement de la vie sociale et économique des populations. De plus elle est représentée sur l'ensemble du territoire national ce qui permet d'envisager ses fortes potentialités en matière de mobilisation de l'épargne collective. Le rôle joué par le secteur informel dans la mobilisation des ressources est très important. En effet, les intervenants de ce secteur peuvent stimuler l'épargne en offrant aux épargnants une rémunération supérieure à celle proposée par les institutions financières formelles. Cela tient à plusieurs raisons: des coûts d'intermédiation plus faibles, une plus grande confiance du public dans les institutions informelles, une plus grande facilité d'accès.

De nos différentes observations, nous avons pu constater que les tontines ont avant tout deux grandes vocations : la vocation sociale et la vocation économique. Elles ne sont que l'une des innombrables formes d'associations existantes, à côté des associations de jeunes, des groupements de femmes ou les groupements villageois qui fleurissent dans les villages et dans les quartiers de villes. Elles permettent aux populations d'exprimer leur sens de solidarité. La tontine privilégie le groupe par rapport à l'individu dont le comportement était régi par les principes de vie communautaire imposés par les moeurs et les coutumes.

Le ramassage s'effectue également lors des cérémonies de baptême ou de décès. A titre d'exemple lorsqu'un adhérent perd un proche parent, il obtient un soutien financier qui l'aide à faire face aux dépenses d'obsèques. Le flux financier généré par les tontines est matérialisé comme suit :

Revenu à

Bénéfice

épargner

Cérémonie

Source de financement des tontines Destination des fonds issus des tontines

Commerce

Tontine

Besoin

- Renouvellem ment capital nt capital

Fonds de commerce

Investissement

Source : Auteur, 2008

Figure 17 : Flux financier des tontines

Cette figure montre le flux financier des tontines. Il lie les tontines à leurs usages et leurs différentes sources de constitution. Ces tontines sont essentiellement l'argent qui échappe aux banques.

Le flux financier est vraiment important pour le commerce informel. Il s'agit du capital du commerce constitué des tontines d'une part et d'autre part du fonds de leur renouvellement. Le commerce une fois entrepris, sert également à donner de la tontine. Ces tontines ne sont rien d'autres que le bénéfice des revendeurs et le revenu des artisans. Il est donc réversible. C'est ce qui justifie le double sens des flèches et l'importance de la masse monétaire. La flèche peut-être également en double sens avec la réalisation de certains investissements. On peut citer l'exemple d'un prêt consenti pour la construction d'une maison mise en location et dont la rente sera placée dans une tontine. Cette tontine une fois ramassée, servira au remboursement de l'argent investi. Cette pratique reste souvent secrète mais est très

fréquente.

Les cambistes sont un maillon fort dans le dispositif global des échanges frontaliers. Ils évoluent dans le commerce de l'argent : une activité apparemment lucrative. Mais leur caractère illégal annihile toute volonté de se structurer et de formaliser le secteur qui échappe, quasiment, au contrôle du fisc et de la taxation municipale. Malgré le dynamisme incontestable dont il se prévaut, c'est un secteur qui ne profite qu'aux agents qui s'y activent.

6.2. EFFETS POSITIFS DES PRODUITS FINANCIERS

6.2.1 Effets sur le niveau de vie des bénéficiaires

Parmi les enquêtés ayant accepté de nous fournir des informations sur les effets du crédit sur leurs revenus, 72 % (figure 18) estiment que le crédit leur a permis d'augmenter leur revenu. Par contre 21 % des clients n'ont pas ressenti de changement de leur revenu après avoir bénéficié du crédit. Mais 7 % disent avoir connu de baisse de revenu. Selon ces derniers, cette situation est due à la nature de l'activité financée et surtout à des imprévus dont les cérémonies ou les cas de maladie grave. Toutefois, en se basant sur les informations obtenues lors des enquêtes, on peut affirmer que les effets des crédits sur la situation socio- économique sont largement positifs.

Source : Enquête de terrain, janvier 2008

Figure 18 : le crédit dans les dépenses des ménages

D'après les informations obtenues lors de l'enquête (voir figure n° 19), la première source de remboursement du crédit avancée par les enquêtés, est l'activité financée par ce crédit (64 % des réponses obtenues). Il s'agit de l'utilisation des recettes issues de l'activité financée. 18 % d'entre eux ont comme première source de remboursement une autre activité, cela concerne en particulier le revenu des artisans. 13 % disent avoir remboursé principalement à partir des systèmes de tontines et 5 % à partir des prêts auprès d'une proche.

L'utilisation du crédit dans la consommation permet à certains bénéficiaires de crédit de dégager une part de leur revenu pour des activités génératrices de revenu, mais également de faire face à des situations difficiles (problèmes de santé) ou à des dépenses ponctuelles de grande ampleur (cérémonies, frais de scolarité).

Source : Enquête de terrain, janvier 2008

Figure 19 : Effets des crédits sur le revenu

Les crédits ont assez d'effets sur le développement de leurs activités génératrices de revenus. Une grande majorité des enquêtés estime que le crédit leur a permis de faire davantage de dépenses sociales pour leur famille. L'obtention de ces crédits a aidé ces personnes à subvenir aux dépenses d'alimentation, d'éducation, de santé, ceci pour plus de la moitié d'entre eux. Il s'avère que plus les clients prennent de crédits, plus ils peuvent faire de dépenses pour leur famille. Le crédit participe non seulement à l'amélioration des conditions de vie des ménages à travers les dépenses familiales courantes, mais aussi à travers des dépenses d'amélioration de l'habitat.

Les structures financières et particulièrement les institutions de micro finance ont non seulement un impact positif au niveau individuel pour les clients et leur famille, mais également sur la communauté villageoise toute entière. Les crédits permettent de créer de nouvelles activités économiques dans les villages créant des richesses supplémentaires.

6.2.2. Les IMF et la polarisation financière dans la commune d'Ifangni

Sur le plan socio-spatial, les impacts des structures financières se traduisent par la polarisation des localités. En effet, de par sa fonction de chef-lieu de commune, la ville d'Ifangni attire les populations des villages et hameaux les plus éloignés. Ce phénomène de polarisation est renforcé par l'existence de nombreuses structures financières dont les institutions de micro finance et les marchés de change. La dynamique des échanges frontaliers constitue le véritable facteur de dynamisme des institutions de micro finance en place. Cet espace frontalier fonctionne exclusivement grâce aux échanges frontaliers. La figure 20 ci-dessous présente la polarisation issue de la présence des structures financières dans la commune d'Ifangni. Cette figure est élaborée à partir des observations directes effectuées sur le terrain.

De son analyse, il ressort que dans cet espace géographique, il existe des localités qui constituent des centres polarisant. Elles sont marquées par l'absence de structures de micro finance. Cette situation oblige les populations à s'orienter vers les localités où elles pourront bénéficier des services financiers de ces structures financières. Ainsi les localités telles que : Ifangni, Tchaada et Banigbé sont les centres polarisés.

Figure 20 : polarisation financières dans la commune d'Ifangni

6.3. Problèmes

6.3.1. Faiblesses du secteur financier local

Les structures financières, quelles soient du secteur formel ou informel, réalisent des performances très remarquables dans la commune d'Ifangni. Mais plusieurs problèmes minent le secteur financier local. Les méthodes de gestion des structures informelles ne permettent pas d'apprécier efficacement leurs contributions au développement local.

Les tontines et les banques informelles de change fonctionnent dans un vide juridique. Pour les économistes, les systèmes de tontines constituent une réponse efficace au problème de pauvreté auquel font face les populations exclues des structures financières formelles. Par contre, ils ne parviennent pas à satisfaire les besoins de financement des activités économiques. Les fonds sont plus utilisés dans les dépenses familiales que dans les activités génératrices de revenus.

Les marchés de changes favorisent considérablement les activités d'échanges commerciaux dans l'espace frontalier. L'un des plus grands problèmes qui sévit dans ce sous secteur financier est l'insécurité. Les cambriolages sont très fréquents. Les marchés de changes sont soumis à la variation des taux de changes entre le Naïra et le franc CFA. De façon formelle, il n'y a pas de partenariat entre les acteurs du secteur financier informel et les autres institutions de micro finance. Toutefois les structures mutualistes constituent des banques de dépôts. C'est le cas de la CLCAM qui abrite un nombre important de compte d'épargne des groupes de tontines et des tontiniers.

Les institutions de micro finance qui interviennent dans notre secteur d'étude, sont très peu impliquées dans le financement de l'agriculture. Elles financent principalement les activités commerciales et de plus, la majorité des crédits octroyés par ces structures est orientée vers le commerce. Ces structures financières sont en principe celles qui devraient être les mieux adaptées pour répondre aux besoins financiers des populations exclues des systèmes financiers classiques. Selon les acteurs du secteur de la micro finance, plusieurs facteurs sont à la base de la faible implication des institutions de micro finance dans le financement des activités

agricoles.

En dehors de ces problèmes, d'autres reproches sont adressées à ces structures financières : les différés inadaptés au cycle des activités soumises au financement et la réduction des montants sollicités, le manque de suivi des activités des clients. Pour bon nombre des enquêtés, les montants accordés par les IMF sont faibles. Les institutions de micro finance se limitent à un soutien financier et n'apportent pas l'accompagnement, le conseil, l'information voire la formation susceptible d'aider à la réussite des initiatives. La frange de la population la plus pauvre est exclue des services d'épargne et de crédit. En effet, bien que les IMF affichent des objectifs d'accessibilité élargie des pauvres aux services financiers, aucune d'entre elle à notre avis ne mène des politiques de ciblages volontaristes en faveur de cette catégorie.

6.3.2. Difficultés rencontrées par les populations

Les activités économiques et spécifiquement celles des initiatives locales telles que l'agriculture présentent des risques importants, divers (climatique, économique) souvent difficiles à maîtriser. A titre d'exemple, on peut citer :

- le capital humain rural est souvent faiblement développé : analphabétisme, faible niveau de scolarisation, manque de capacité de gestion économique.

- Le détournement du crédit vers des objectifs autres que ceux pour lesquels il est octroyé. Cette situation réduit les possibilités de remboursement des prêts ce qui se trouve à la base des impayés enregistrés au niveau des caisses.

- La grande méfiance des populations vis-à-vis des institutions de la micro finance. En effet 97,69 % des producteurs agricoles ont une préférence pour les tontines tournantes, 21 % ont peur de s'endetter et 15 % d'entre eux ont jugé les taux d'intérêt élevés.

- L'éloignement des institutions de micro finance, la majorité est concentrée au niveau du chef lieu de commune ce qui limite l'accès de toutes les couches sociales aux services financiers.

Les difficultés imputables aux populations sont liées aux spécificités

caractérisant les conditions de vie de ces dernières. L'absence ou insuffisance de garanties réelles est un facteur qui limite l'accès aux services financiers. Généralement les bénéficiaires de crédit n'ont pas de garanties réelles formelles et satisfaisantes pour leur dossier de crédit. Ils éprouvent d'énormes difficultés à fournir les garanties financières et matérielles exigées. Ces difficultés sont dues à la complexité du régime foncier en milieu rural et à l'extrême pauvreté.

Même si beaucoup de personnes reconnaissent l'importance des prêts obtenus auprès des IMF dans la rentabilité de leurs activités, ils sont nombreux à avoir de difficultés pour rembourser les crédits. La figure 21 présente les sources de remboursements des prêts. Elle montre que la majorité des crédits sont remboursés grâce à l'activité qu'ils financent (56 %). Une part d'entre eux est remboursée grâce aux activités secondaires. Le recours aux groupes de tontines et proche surtout en période de difficultés est très importante (39 %).

Source : Enquête de terrain, janvier 2008

Figure 21 : Les sources de remboursements des prêts

D'une façon générale, les problèmes qui se posent en matière de financement du développement local sont certes multiples et complexes, mais ils ne sont ni inéluctables, ni insurmontables. Si les principes d'accès au financement des structures bancaires posent de sérieux problèmes à la majeure partie de la population, les systèmes financiers décentralisés représentent un segment dans le secteur financier local.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe