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Analyse des détecteurs ca os et ml-cfar dans un clutter de distribution weibull

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par Achbi Med Said et Abadli A/Moutaleb
Université Biskra - ingénieur 2007
  

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I.I.9- LA CIBLE DU RADAR :

Une cible se comporte donc comme une antenne de forme complexe. Elle intercepte une part de l'énergie dans laquelle elle baigne; en absorbe une certaine quantité et réfléchie le reste dans toutes les directions (de façon omnidirectionnelle). L'énergie émise dans la direction du radar est fortement fluctuante et dépend énormément de l'orientation de la cible par rapport au radar.

I.I.9.1 Les modèles de fluctuation :

Généralement, les modèles de Marcum/Swerling sont les modèles les plus utilisés pour représenter les fluctuations des cibles. Il existe quatre modèles se groupant en deux grands ensembles.

a)-

Cible de type Swerling I :

Dans ce cas, la puissance du signal retourné par impulsion à chaque balayage est supposé à être constante, mais ces impulsions d'écho sont indépendantes (non corrélées) du balayage. Un signal retourné de ce type est alors (scan to scan fluctuation).

L'enveloppe du signal réfléchie à la sortie du détecteur quadratique, suit une loi exponentielle de la forme [2]:

f s = ó - s , s = 0

( ) 2

1 2 ó

exp( ) (É?05

D'où :

ó , est la puissance moyenne du signal reçue.

2

Figure I.7- Modèle de fluctuation Swerling I.

b)- Cible de type Swerling II :

Dans ce cas, les fluctuations sont plus rapides que dans le premier cas, et sont supposées être indépendantes d'une impulsion à une autre (pulse to pulse) au lieu d'un balayage à un autre (scan to scan).

La fonction densité de probabilité pour la cible suit la même loi que celle donnée par l'équation (I-05 ).

Figure I.8- Modèle de fluctuation Swerling II.

c)-

Cible de type Swerling III :

Dans ce cas, les fluctuations sont considérées lentes comme dans le premier cas (scan to scan). La densité de probabilité de l'enveloppe du signal à la sortie du détecteur quadratique suit la loi suivante :

4s

f s = - , s = 0

( ) 2

exp( 2 )

s(É?0 6

ó ó

2

Figure I.9- Modèle de fluctuation Swerling III.

d)- Cible de type Swerling IV:

Comme pour le second cas, les fluctuations ici sont (pulse to pulse) et les cibles possèdent des fluctuations rapides avec des amplitudes indépendantes d'une impulsion à une autre.

La fonction densité de probabilité pour la cible suit la même loi que celle donnée par l'équation (I-06 ).

Figure I.10- Modèle de fluctuation de Swerling IV.

Dans les cas 1 et 2, on suppose que les cibles se composent de plusieurs réflecteurs élémentaires indépendants. En théorie, ce nombre tend vers l'infinie. Ce modèle est utilisé pour représenter les fluctuations des échos d'avions et la réflexion sur la plupart des terrains.

MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et ML-CFAR

 
 
 

Par contre les densités de probabilité des cas 3 et 4 sont utilisées pour modéliser des cibles composées d'un réflecteur dominant constant et des petits réflecteurs indépendants. Les missiles et les satellites par exemple répondent à cette situation.

Il est à noter que les cibles des cas 1 et 2 produisent des signaux dont les enveloppes sont Rayleigh distribuées, alors que les cibles des cas 3 et 4 produisent des signaux dont les enveloppes sont ÷ -2 distribuées.

Les cibles non fluctuées sont représentées par le cas Swerling 5 ou le cas Swerling 0. Dans ce type de cibles, l'amplitude du signal reçue est supposée inconnue, et il n'y a aucune fluctuation d'amplitude [3].

I.I.9.2 Les cibles furtives :

La furtivité n'est pas l'invisibilité car il est impossible avec les moyens actuels de faire disparaître une cible de l'écran radar adverse. Par contre, on peut diminuer la surface équivalente radar (SER), ou Radar Cross Section (RCS), de façon à tromper l'ennemi. Exprimée en m2 (ou en dB/m2), la SER caractérise la capacité de la cible à rayonner l'énergie électromagnétique vers le radar. Elle est l'expression d'un rapport entre l'énergie ré-émise sur la densité d'énergie reçue par unité de surface.

La SER dépend de :

· la polarisation de l'onde;

· la longueur d'onde du radar;

· l'aspect présenté par la cible vis à vis du radar;

· la géométrie et les matériaux constituant la cible;

Pour la réduire il est nécessaire:

- De modifier la forme extérieure de l'objet de manière à disperser les ondes radar pour qu'elles ne reviennent pas à l'émetteur (inclinaison des parois, suppression des aspérités, carénage des superstructures) ;

- d'utiliser des structures en composite ou des revêtements absorbants (bâches, peintures, revêtements collés).

a)-

Le bateau furtif :

La caractéristique de ce type de bateau est sa surface qui est constitué de plusieurs angles différents. Ce sont ces angles qui vont réfléchir les signaux radars vers le bas ou vers les côtés à la place de les renvoyer à l'avant. C'est ainsi que le bateau peut se rendre pratiquement invisible. Ces engins sont également enduits d'une peinture spéciale qui absorbe les signaux radar et ne les réfléchit pas [5].

b)- L'avion furtif :

La conception d'un avion furtif n'est pas simple, puisque elle résulte d'un compromis entre les différents impératifs de la mission assignée à l'appareil. Du fait de la course entre technologies et contre-mesures, qui s'est tout de même ralentie depuis la fin de la guerre froide.

Par exemple l'avion furtif B-2 est loin d'être l'avion le plus rapide avec sa vitesse de 973 km/h, mais il présente une SER minime, équivalente à un petit oiseau.

a) Sea Shadow : le premier bateau furtif. b) B-2 : avion furtif.

Figure I.11- Exemples des cibles furtives.

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