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Analyse de la situation épidémiologique des piqàğres et des envenimations scorpioniques dans la province de Beni Mellal (2002-2007)

( Télécharger le fichier original )
par Nezha CHARRAB
Université Ibn Tofail - Kénitra - Doctorat National 2009
  

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II- Distribution des différentes caractéristiques selon l'évolution

1- Evolution en fonction de l'origine

L'évolution des patients hospitalisés selon leur origine est illustrée par la figure13. Parmi les 33 décès, l'origine est notée chez 21 cas seulement.

60

53 n=81

30

21

 

Guérison Décès

20

10

0

50
40

7

Rural Urbain

Figure 13 : Evolution des hospitalisés selon l'origine

Le nombre de guérisons d'origine rurale est plus important que celui d'origine urbaine.En effet les premiers représentent 53 cas tandis que les seconds ne représentent que 7 cas. En ce qui concerne les décès, les 21 cas de décès enregistrés sont d'origine rurale, ce qui s'explique par le manque d'équipement des structures sanitaires dans les zones rurales. En effet, l'analyse de variance montre une différence significative (F =2,7 ; p= 0,01) entre l'évolution et l'origine des hospitalisés.

2- Evolution en fonction du mois

Les résultats de l'évolution des patients hospitalisés selon les mois sont donnés par la figure 14.

80

20

3

3

0

14

74

n=169

13

70

12

60

10

9

50

8

40

35

6

30

2

6 5

12

1

2 3 4 5 6 7 8 9 10 Mois

1 3

4

2

0

10

0

1 1

n=52

n=14

n=19

n=84

4- Evolution en fonction des classes d'âge

L'évolution des patients hospitalisés selon les deux tranches d'âge montre que la mortalité est observée chez les enfants d'âge inférieur ou égal à 15 ans, vu que les enfants sont plus sensibles à l'envenimation scorpionique en raison de la toxine de scorpion.

En effet, l'analyse de variance montre une liaison hautement significative entre les deux tranches d'âge et l'évolution (F =17,4 ; p< 0,001).

= 15ans >15ans

90

84

n=162

80

70

60

50

45

40

33

30

20

10

0

Décès

Guérison

Figure 16: Evolution des hospitalisés selon les deux tranches d'âge

Pour préciser les classes d'âge les plus touchées, nous avons subdivisé l'âge en dix classes comme le montre la figure suivante :

31

21

n=162

4

10

15

Guérison

Décès

4

10

25

16

3

35

30

25

20

15

10

5

0

33

5

7

]0-1] ]1-2] ]2-5] ]5-10] ]10-15] ]15-20] ]20-30] ]30-40] ]40-50] >50 Classes d'age (ans)

Figure 17: Evolution des hospitalisés selon les classes d'âge

De cette figure, on remarque que la classe d'âge 2-5 ans a enregistré le nombre le plus élevé de guérisons (soit 31 cas) et de décès (soit 16 cas). Quant au taux de létalité, il est maximal chez les nourrissons d'âge inférieur ou égal à 2 ans (58%) (Tableau VII).

Tableau VII : Taux de létalité en fonction des classes d'âge

Age
(années)

]0-1]

]1-2]

]2-5]

]5-10]

]10-15]

]15-20]

]20-30]

]30-40]

]40-50]

>50

Taux de
létalité

50%

58%

31,3%

10,7%

16%

0%

0%

0%

0%

0%

L'analyse de variance des classes d'âge en fonction de l'évolution révèle une différence hautement significative (F= 4,23 ; p< 0,001).

La comparaison multiple des moyennes par le test Duncan montre trois groupes différents :

Le groupe (a) constitué par les individus dont l'âge est supérieur à 15 ans, on observe que le taux de létalité est nul, le groupe (ab) ne diffère ni du groupe (a) ni du groupe (b) constitué par les nourrissons d'âge inférieur ou égal à un an où le taux de létalité est de 50 % et les enfants dont l'âge est compris entre 2 et 15 ans où le taux de létalité varie entre 10,7% et 31,3% et le groupe (b) constitué par les nourrissons dont l'âge est compris entre 1 et 2 ans où le taux de létalité est de 58%.

5- Evolution en fonction des classes à l'admission

Les résultats de l'évolution des patients hospitalisés et du taux de létalité selon les classes à l'admission sont consignés sur la figure 18 et le tableau VIII.

120

100

80

60

40

118

18

20

0

4

n=169

29

Guérison

Décès

Classe II Classe III

Figure 18: Evolution des hospitalisés selon les classes à l'admission

D'après cette distibution, il apparaît que l'effectif des guérisons admis en classe II est
supérieur á celui de la classe III. Par contre l'effectif de patients décédés en classe II est

inférieur á celui de la classe III. On peut dire que ces patients de la classe III sont caractérisés par une défaillance des fonctions vitales (respiratoire, neurologique ou cardiocirculatoire) qui est la cause principale de décès. En effet, l'analyse de variance montre une liaison hautement significative, entre les classes à l'admission et l'évolution (F=129,1 ; p<0,001).

Tableau VIII : Taux de létalité en fonction
des classes à l'admission

Classe à l'admission

II

III

Taux de létalité (%)

3

61,7

En ce qui concerne le taux de létalité, la valeur maximale est observée chez les patients admis en classe III avec 61,7%.

6- Evolution en fonction de temps post piqûre

La répartition de l'évolution des patients hospitalisés et du taux de létalité selon le temps post piqûre est consignée sur la figure 19 et le tableau IX.

60

n=141 16

55

50

40

 

30
20

10

0

[0-1h[ [1-2h[ [2-3h[ >3h TPP

Fieure 19: Evolution des hospitalisés selon le temps post piqûre

7

11

26

10

17

1

14

4

2

8

6

0

14

12

10

Il ressort de cette figure que le nombre le plus élevé de décès (soit 14 cas) est retrouvé chez les patients qui ont consulté dans un délai supérieur ou égal à 3 heures. Néamoins, le taux de létalité maximal est repéré chez les patients qui ont pu consulter dans un délai ne dépassant pas une heure. A noter que l'effectif des patients dans la période qui ne dépasse pas une heure est faible par rapport au nombre de décès, c'est pour cela le taux de létalité est plus élevé.

L'analyse de variance de l'évolution des patients hospitalisés en fonction du temps post piqûre révèle une différence non significative (F= 2,19 ; p= 0,09).

Tableau IX : Taux de létalité en fonction du TPP

TPP (heure)

[0-1[

[1-2[

[2-3[

>3

Taux de létalité (%)

38,8

27,7

5

20

7- Evolution en fonction de la référence

L'évolution des patients hospitalisés selon la référence est représentée sur la figure 20.

60

54

19

12

n=145

Guérison

Décès

60

50

40

30

20

10

0

Référés Non référés

Figure 20: Evolution des hospitalisés selon la référence

Le décès chez les patients référés par d'autres structures sanitaires vers l'hôpital provincial de Beni Mellal est supérieur à celui des patients non référés. En effet les premiers représentent 19 cas avec un taux de létalité de 26% tandis que les seconds représentent 12 cas avec un taux de létalité de 15%. Cette différence est non significative (x2=1,89 ; p= 0,16).

8- Evolution en fonction des signes généraux

Le calcul du risque relatif des différents signes généraux en fonction de l'évolution du patient hospitalisé est resumé dans le tableau X.

Les résultats de ce tableau mettent en évidence que le priapisme est un facteur de risque significativement réduit chez les patients de sexe masculin [RR=0,71; IC= [0,61-0,83] à 95% ; (÷2= 12,19 ; p= 0,001)].

Tableau X : Le risque relatif des signes généraux

Signes généraux Décès Guérison ÷2 p RR IC.95%

Présence 24 110

Absence 9 25

Vomissement

1,25 0,26 0,6 0,25-1,46

Fièvre

Absence 18 77

0,09 0,76 1,12 0,52-2,42

Présence 24 93

Présence 15 57

Hypersudation

Absence 9 42

0,18 0,66 1,20 0,51-2,81

Présence 20 77

Tachycardie

Absence 13 58

0,13 0,71 1,15 0,53-2,52

Douleurs abdominales

Présence 9 54

Absence 24 81

1,83 0,17 0,56 0,24-1,30

Présence 11 34

Hypertension

Absence 22 100

0,85 0,35 1,47 0,64-3,34

Présence 19 48

Priapisme Absence 0 35 12,19 0,001 0,71 0,61-0,83

9- Evolution en fonction des détresses vitales

Les risques relatifs de décès pour chaque type de détresse chez les patients hospitalisés, montrent que le risque relatif est décroissant : détresse vitale neurologique > détresse cardiocirculatoire > détresse respiratoire (Tableau XI). Ceci pourrait être du à la quantité et la composition du venin injectée.

De même l'analyse statistique par le test ÷2 a révelé une liaison hautement significative entre l'évolution des patients hospitalisés et ces détresses vitales.

Tableau XI : Les risques relatifs de décès par détresse vitale

Détresse vitale Décès Guérison ÷2 p RR IC.95%

Présence 23 3

Neurologique

92,29 <0,001 101,2 25,86-395,91

Absence 10 132

Cardiocirculatoire

Absence 4 121

83,65 <0,001 62,7 19,2-204,48

Présence 29 14

Présence 24 9

Respiratoire

 

73,31 <0,001 37,3 13,43-103,72

Absence 9 126

Pour identifier la corrélation qui existe entre les différents signes généraux, les détresses vitales et l'évolution, nous avons appliqué la méthode factorielle : Analyse en composantes principales (ACP) comme le montre la figure suivante.

-0,5

0,5

-1

0

Évolution

DVN DVR

DVC

Tachycardie

Douleurs abdominales

Fièvre

Hypersudation

Vomissements

Hypertension

-1 -0,5 0 0,5 1

Fact. 1 : 27,51%

Figure 2I : Cercle de corrélation pour les axes FI et F2

L'interprétation des composantes principales s'effectue en regardant les corrélations avec les variables. Les pourcentages d'inertie sont 27,51% (axe1 horizontal) et 22,96% (axe2 vertical). A partir de la figure nous remarquons que toutes les variables occupent une zone assez restreinte à l'intérieur du cercle des corrélations. En effet, les détresses vitales (DVC, DVR et DVN) et l'évolution sont plus liées entre elles qu'avec les signes généraux.

III- Distribution des différentes caractéristiques selon les années 1- Distribution des hospitalisés en fonction des mois et des années

Les résultats de la répartition des hospitalisés selon les mois et les années sont illustrés par la figure 22.

On note une diminution des cas hospitalisés de 2005 à 2007. En effet, au cours de l'année 2005, les hospitalisés sont étalés sur neuf mois (de février jusqu'à octobre) avec un maximum en été, alors que pendant l'année 2006, ces patients sont enregistrés de mai à septembre avec un pic en juillet. Pour l'année 2007, ce nombre a diminué, il est noté juste entre juin et juillet. Cette diminution entre 2002 et 2007 révèle une rationalisation de la prise en charge, grâce à l'existence d'un arbre de décision clair et facile à appliquer.

Chapitre 4 : Profil épidémiologique des envenimations scorpioniques : Analyse des dossiers d'hospitalisation de l'hôpital provincial de Beni Mellal

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Mois

n=178

41

35

16

15

15

13

14

7

6

5

1 1 1 3

2

0

45

40

35

30

25

20

15

10

5

0

Année 2005
Année 2006

Année 2007

Figure 22: Répartition des hospitalisés selon les mois et les années

2- Distribution des hospitalisés en fonction de l'évolution et des années

La figure ci-après montre la répartition des hospitalisés selon leur évolution et les années.

n=169

18

40

45

10

51

5

2005 2006 2007 Année

6

20

18

16

14

12

10

4

2

0

8

60

50

40

30

20

10

0

Figure 23: Répartition des hospitalisés selon l'évolution et les années

D'après cette répartition, on voit une légère augmentation du nombre de guérisons passant de 40 cas en 2005 à 51 cas en 2007. Au contraire, les décès, on voit leur nombre chuté passant de 18 cas en 2005 à 5 cas en 2007.

Quant au taux de létalité, le tableau ci-dessous montre une diminution imoprtante entre 2005 et 2007 (de 28,5% à 8,9%). Cette diminution s'explique par une meilleure prise en charge du personnel médical.

Tableau XII : Taux de létalité en fonction des années

L'année

2005

2006

2007

Taux de létalité (%)

28,5

16,9

8,9

Les résultats de l'analyse de variance montrent une différence significative (F=4,64 ; p= 0,01)
et la comparaison multiple des moyennes par le test Duncan révèle trois groupes : le groupe

(a) constitué de la distribution de 2005, le groupe (ab) ne diffère ni du groupe (a) ni du groupe

(b) constitué de la distribution de 2006 et le groupe (c) constitué de la distribution de 2007.

3- Distribution des hospitalisés en fonction du sexe et des années

La répartition des hospitalisés selon leur sexe et les années montre que le nombre de cas de sexe masculin a diminué passant de 40 cas en 2005 à 33 cas en 2007. Tandis que le nombre de cas de sexe féminin reste presque stable au cours de ces trois années.

n=178

2005 2006 2007 Année

Figure 24 : Répartition des hospitalisés selon le sexe et les années

40

40

34

33

35

30

25

23

23

25

20

15

10

5

0

Féminin

Masculin

Le sexe ratio (M/F) est respectivement de 1,73, 1,36 et 1,43 en 2005, 2006 et 2007 en faveur du sexe masculin. Cependant le test de ÷2 donne une valeur de 0,48 non significative avec p= 0,78, ceci montre que les deux variables sexe et année sont indépendantes.

4- Distribution des hospitalisés en fonction des classes d'âge et des années

La distribution des hospitalisés selon les classes d'âge et les années est donnée par la figure25.

Il ressort de ces résultats que les trois courbes ont la même allure entre les classes 0-1 et 5-10 ans. C'est la classe 2-5 ans qui enregistre le nombre le plus élevé des hospitalisés quelque soit l'année

Chapitre 4 : Profil épidémiologique des envenimations scorpioniques : Analyse des dossiers d'hospitalisation de l'hôpital provincial de Beni Mellal

15

13

9

9

23

n=169

25

12

12

2005

2006

2007

15

10

]0-1] ]1-2] ]2-5] ]5-10] ]10-15]]15-20] ]20-30] ]30-40] ]40-50] >50

classe d'age (ans)

20

5

5

3 4

2

22

2 11 1

1 2

5

7

7

6

6

4

5

4

4

2

0

Figure 25 : Répartition des hospitalisés selon les classes d'âge et les années L'analyse de variance de l'âge en fonction des années montre une différence significative (F= 2,9 ; p=0,04) et la comparaison multiple des moyennes par le test Duncan montre que la distribution de 2005 diffère de la distribution de 2006 et 2007.

Nous avons ainsi regroupé l'âge en deux tranches <15ans et >15ans, les résultats de la répartition de ces deux tranches d'âge et les années sont consignés dans la figure 26.

É 15 ans

>15 ans

49

7

42

17

n=169

22

32

50

45

40

35

30

25

20

15

10

5

0

2005 2006 2007 Année

Figure 26: Répartition des hospitalisés selon les deux tranches d'âge et les années
On remarque que le nombre des enfants d'âge inférieur ou égal à 15 ans est supérieur à celui
des adultes d'âge supérieur à 15 ans quelque soit l'année. On note également un chute du
nombre des enfants de 49 cas en 2005 à 32 cas en 2007 par contre le nombre des adultes a
augmenté de 7 cas en 2005 à 22 en 2007. En effet, l'analyse de variance révèle une différence

très significative (F=5,88 ; p=0,003) et la comparaison multiple des moyennes par le test Duncan montre deux groupes : le groupe (a) constitué de la distribution de 2005 et le groupe (b) constitué de la distribution de 2006 et 2007.

5- Distribution des hospitalisés en fonction du TPP et des années

La figure suivante présente la répartition des hospitalisés selon le temps post piqûre et les années.

25

20

17

15

10

10

8

10

6

9

40

2005

2006

2007

13

Temps post piqûre (heure)

[0-1[ [1-2[ [2-3[ =3

n=142

35

36

30

3

0

20

10

5

Fieure 27 : Répartition des hospitalisés selon le temps post piqûre et les années

La comparaison entre les trois années a montré que l'effectif des patients qui sont arrivés à une structure sanitaire dans un délai ne dépassant pas une heure a augmenté d'une année à l'autre, ceci pourrait être la conséquence positive des campagnes de sensibilisation de la population qui ont été menées par le CAPM. En contrepartie le nombre de ceux qui ont consulté dans un délai superieur à 3 heures a diminué entre 2005 et 2007. L'analyse de variance montre une différence très significative (F=7,96 ; p= 0,001) et la comparaison multiple des moyennes par le test Duncan montre que la distribution de 2005 diffère de la distribution de 2006 et 2007.

6- Distribution des hospitalisés en fonction des classes à l'admission et des années Selon la figure 28, les patients hospitalisés admis en classe II sont plus nombreux que ceux admis en classe III quelque soit l'année. L'effectif des premiers reste stable entre 2005 et 2006 pour diminuer en 2007, tandis que pour les seconds, il semble variable au cours de la même période. Cette différence entre les classes à l'admission et les années est non significative (F=0,18; p=0,8).

ClasseII

Classe III

40

50

40

30

17

16

20

14

10

0

n=177

2005 2006 2007 Année

Figure 28 : Répartition des hospitalisés selon les classes â l'admission et les années

7- Distribution des hospitalisés en fonction de la référence et des années

La répartition des hospitalisés selon la référence et les années est donnée par la figure 29.

40

20

30

10

0

25

31

28

23

25

n=151

19

Référés

Non référés

2005 2006 2007 Année

Figure 29 : Répartition des hospitalisés selon la référence et les années

On remarque que le nombre de cas référés a diminué, passant de 31 cas en 2005 à 19 cas en 2007. Tandis que le nombre de cas non référés a légèrement augmenté, passant de 25 cas en 2005 à 28 cas en 2006 pour retourner à 25 cas en 2007. L'analyse de variance révèle une différence non significative (F=0,88 ; p=0,41), ceci montre que les deux variables référence et année sont indépendantes.

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