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Démarche participative dans la conduite des actions de développement au Bénin : cas de trois communes, Nikki, Boukombé et Cobly

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par Basilia Chantal CODJO TOVIGNAN
Institut Africain de Professionnalisation en Management, Ouagadougou, Burkina Faso - DESS (Master professionnel II) 2009
  

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3.1.2.2.2 Les problèmes liés à la démarche

Trois types de problèmes majeurs se dégagent des relations institutionnelles avec ces principaux acteurs locaux  à savoir : (i) la viabilité des CCE ; (ii) le risque de confusion dans la composition actuelle de l'OICEB qui se veut influente et qui regroupe à la fois la société civile et les représentants du pouvoir politique ; (ii) la complexité du circuit de mise à disposition des subventions.

La viabilité des CCE : ce problème se pose à deux niveaux qui sont : (i) la légitimité institutionnelle des CCEet (ii) la viabilité financière de ces structures. Sur le plan institutionnel, le constat fait relève que certaines mairies ont accepté de reconnaître les CCE du fait de la présence de Aide et Action. En effet, la conditionnalité imposée par Aide et Action dans la région Sud du Bénin pour la signature des protocoles avec les mairies étant la reconnaissance officielle des CCE et surtout l'acceptation du principe de la délégation de la maîtrise d'ouvrage à ces structures. C'est dire que la durée de grâce des CCE sur le plan institutionnel est conditionnée par la présence de Aide et Action.

Dans la région Nord dont les communes de Nikki, Boukombé et Cobly, le problème se pose en d'autres termes. La présence des élus locaux dans les CCE est parfois source de confusion et nécessite une clarification de la vision des acteurs et des partenaires qui accompagnent le mouvement. En effet, le CCE dans sa configuration actuelle n'est ni une commission communale29(*), ni une organisation indépendante de la société civile. Cette confusion qui n'est légiférée dans aucun texte de la décentralisation peut être source d'inefficacité. Ces constats ont des répercutions sur la viabilité financière des CCE.

La dépendance financière des CCE : La viabilité des CCE réside dans leur capacité à se développer et à mobiliser des ressources tant pour leur propre fonctionnement que pour l'accompagnement de la mise en oeuvre des actions en faveur de l'éducation dans leur commune. Pour la plupart des CCE, seule Aide et Action supporte leur fonctionnement depuis 2002. Ceci amène certains partenaires nationaux et internationaux à douter de la survie des CCE. Toutefois, dans la région Nord, certains partenaires acceptent aujourd'hui de contribuer au renforcement des capacités des CCE.

Par ailleurs, certains des membres CCE s'attendent à des récompenses (rémunération) de la part de Aide et Action au lieu d'oeuvrer pour leur indépendance financière à travers des micro initiatives et la mobilisation de fonds propres.

* 29 cf. article 36 de la loi 97-029 du 15 janvier 99

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