WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation des actifs financiers par le MEDAF: validation empirique de la relation risque-rendement par les modèles économétriques

( Télécharger le fichier original )
par Franck Fabrice NGOMA
Université Centrale d'Administration des Affaires et de Technologie de Tunis - Maitrise en Comptabilité et Finance 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

IV-2/- Fama et French (1992)

- Une mise à jour du test de Fama et MacBeth (1974).

- Ils trouvent un lien négatif entre les facteurs beta et le rendement moyen.

- Ce résultat n'est pas encourageant pour le MEDAF.

IV-3/- Les modèle à facteurs

-Le succès des modèles `a facteurs montre qu'il y a des variables à part les facteurs beta qui expliquent (et prédisent) les taux de rendement moyens.

- Mais attention ! On peut montrer que sous certaines conditions (voir la section sur le MEA), les modèles à facteurs multiples et le MEDAF peuvent être compatibles.

En fin de compte, l'intérêt du modèle de Markowitz est limité pour le professionnel, et plus encore pour le particulier qui ne dispose pas d'un outil informatique sophistiqué nécessaire pour des applications pratiques. Néanmoins il a le grand intérêt de conceptualiser le couple risque-rentabilité, les mérites de la diversification que le caractère unique de la préférence personnelle par rapport au risque. A l'inverse, le concept d'efficience des marchés a été démenti par les faits. Si les marchés sont vraiment efficients, rien ne peut expliquer le krach du 19 octobre 1987. Aucune nouvelle connue ce jour là ne peut justifier la disparition en quelques heures de 500 milliards de dollars c'est pourtant la perte papier cumulée de l'ensemble des valeurs cotées sur le New York Stock Exchange.

Alors, une information meilleure ou une analyse supérieure permettront à l'investisseur de trouver des portefeuilles ayant une rentabilité supérieure (après pondération du risque) au portefeuille marché. Ils se trouveront sur le graphe au dessus de la droite des marchés de capitaux (SML). C'est de ce constat dont se nourrissent les milliers de professionnels des marchés-analystes financiers, stratégistes en investissement, gestionnaires de fonds- pour justifier leurs émoluments. Et en fait, comble du paradoxe, ce sont ces même professionnels qui par leurs travaux génèrent et diffusent l'information permettant aux marchés modernes d'approcher l'état d'efficience.

Avant de rejeter aux oubliettes ces spéculations intellectuelles ; il convient de signaler que tandis les critiques décrète de la mort du bêta, de nombreux chercheur propose des résultats favorable au MEDAF. Il s'agit principalement de Black (1993), de Chan et Lakonishok (1993), Pettengill, Sundaram et Mathur (1995) et Grunoly et Malkied (1996).Selon Black (1993), Fama et French (1992) ont mal interprété leurs résultats. Ces derniers vont atténués par la suite leurs propos antérieurs ; il n'est alors plus question de parler de la mort du bêta, mais plus simplement de l'insuffisance de celui-ci comme mesure du risque (Fama et French 1996

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire