WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation des actifs financiers par le MEDAF: validation empirique de la relation risque-rendement par les modèles économétriques

( Télécharger le fichier original )
par Franck Fabrice NGOMA
Université Centrale d'Administration des Affaires et de Technologie de Tunis - Maitrise en Comptabilité et Finance 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Chapitre 02 : méthodologies et présentations des données

Section I/-Hypothèses de recherche

Le Modèle d'Équilibre des Actifs Financiers (MEDAF) constitue un des acquis importants de la théorie financière. Son développement originel fait l'hypothèse d'investisseurs ayant des préférences de type «espérance - variance». Un tel cadre permet de montrer simplement un «théorème de séparation» impliquant que tous les investisseurs détiennent, à l'équilibre, le même portefeuille d'actifs risqués qu'ils combinent dans des proportions variables avec un actif sans risque. Cette «séparation» est à la base des résultats centraux du MEDAF. Dans le cadre de l'étude nous examinerons essentiellement les hypothèses suivantes.

H1-Il existe une relation positive entre le risque d'une action mesuré par le bêta et son rendement anticipé (ou réalisé).

H2- Le MEDAF, modèle souvent utilisé pour estimation des bêtas, est un modèle pratique et est adapter pour l'estimer les bêtas

Section II/- Méthodologies

Selon le Capital Asset-Pricing Model (CAPM) qui constitue l'une des trois contributions majeures de la recherche académique à la gestion de portefeuille durant la période d'après guerre, le bêta d'une action est considérée comme la cause des différentiels systématiques du rendement des titres. Dans sa version Sharpe-Lintner-Black (SLB), la plus fréquemment utilisée dans la détermination du prix d'équilibre des titres sur les marchés de capitaux. Deux hypothèses sont généralement admises la 1ère est que le modèle de marché répond à certains critères de qualité statistique qui le rendent fonctionnelle ; les bêtas estimés par ce modèle sont donc dignes d'être utilisés la. 2ème est qu'il existe une relation positive entre le risque d'une action mesuré par le bêta et son rendement anticipé (ou réalisé) ; La validité de cette hypothèse est tributaire de deux conditions : d'une part le portefeuille de marché (souvent représenté par un indice boursier) doit être efficient, d'autre part, l'existence d'une relation linéaire entre les rendements anticipés des actions et leurs bêtas respectifs. Différents auteurs sont d'accord pour considérer que ces deux conditions sont indissociables dans la mesure où chacune implique nécessairement l'autre.

II-1/-Modèle économétrique

En vu de procéder à un contrôle des hypothèses émises dans le cadre de la recherche, nous allons adopter une méthodologie utilisée généralement par la plupart des chercheurs quant' il s'agit de vérifier empiriquement un modèle : la méthodologie quantitative A cet effet, on va estimer les bêtas de chaque titre par le modèle de marché de Sharpe dénoté comme suit (Sharpe 1963, 1964) :

 : Taux de rentabilité de l'actif i sur la période t.

 : Taux de rentabilité du marché sur la période.

 : Paramètre spécifique à l'action i (  ; = constante)

 : Valeur de la rentabilité espérée lorsque taux de rentabilité du marché est nul.

: Paramètre propre à chaque actif i, mesurant l'influence du marché sur l'actif i.

, et sont estimés en appliquant la méthode des moindre carrées Ordinaire (M.C.O) qui s'avère par excellence, la méthode de calcule la plus appropriée permettant d'obtenir des estimateurs á et â efficients.

Le principe consiste à déterminer et en minimisant le risque d'erreur ; cela revient en fait à minimiser la variance des erreurs pour cela, les erreurs sont supposées satisfaire les hypothèses habituelles du modèle de la régression simple.

a/-  ; Cela signifie qu'en moyenne l'effet des variables non introduites dans le modèle et continue dans le terme erreur est nul ; conséquence, la moyenne empirique des résidus (erreurs) estimés est nulle

b/- 2 = ó; Homogénéité de l'échantillon on suppose que la variance des erreurs est uniforme pour l'ensemble des titres cette hypothèse est appelée homoscédasticité des erreurs : même variance.

c/- ; Absence d'autocorrélation entre les erreurs de deux titres différents (indépendance des erreurs les unes aux autres).

d/-  ; les sont indépendants de exogénéité. Rappelant que :

Si >1 ; risque supérieur à celui du marché

Si = 1 ; risque identique à celui du marché

Si <1 ; risque inferieur à celui du marché

En cas de non respect des hypothèses précédentes, d'inquiétants problèmes de précision de la valeur des coefficients de la régression notamment seront observés comme si l'hypothèse de l'homoscédasticité est violée, les estimateurs du modèle sont sans biais et cohérents, mais ils ne sont ni efficaces ni asymptotiquement efficaces. En présence d'homoscédasticité les variances des coefficients de régression sont moins précises, la matrice estimée des covariances sera biaisée et les tests statistiques standards ne seront pas valides. Le problème est alors identique à celui de l'autocorrélation. La violation de la quatrième hypothèse crée des problèmes économiques sérieux, car l'estimation des coefficients du modèle sera biaisée et non fiable. Si l'hypothèse de normalité des résidus n'est pas vérifiée, on ne sera pas en mesure d'utiliser les tests statistiques standards. En outre il convient de mentionner les difficultés rencontrées en présence de la non spécification du modèle.

Pour cela, testons la violation des hypothèses fondamentales du modèle du marché. En ce qui concerne l'étude du modèle de marché, nous allons appliquer les tests économétriques (tests statistiques) de validité relative : Le test de normalité, test d'autocorrelation, test d'hétéroscédasticité, test de spécification, et le test de stabilité du modèle du marché.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984