III.3 - CLASSIFICATION ACTUELLE DES RHIZOBIA
La combinaison d'études polyphasiques et
phylogénétiques a permis de modifier considérablement la
taxonomie des rhizobia ces dernières années. Le tableau II
présente la diversité des rhizobia identifiés à
partir de cette nouvelle approche en 2006.
Tableau II : Classification des rhizobia
(D'après NOEL, 2009)
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Protéobactéries
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Espèces
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Division
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Genre
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Nombre
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Représentatives
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Hôtes représentatives
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Alpha
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Rhizobium
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16
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R. leguminosarum
R. etli
R. tropici
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Psivum, Trifolium etc.
Phaseolus
Phaseolus, leucaena
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Bradrhyzobium
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7
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B. japonicum
B. elkanii
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Glycine, Vigna
Glycine
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Sinorhizobium (Ensifer)
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11
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S. eliloti
S. fredii
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Medicago
Glycine, Vigna
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Azorhizobium
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2
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A. caulinodans
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Sesbania
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Mesorhizobium
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11
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M. loti
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Lotus spp.
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(Allorhizobium)
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1
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A. undicola
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Neptunia
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Methylobacterium
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1
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M. Nodulans
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Crotalaria Spp.
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Devosia
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1
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D. neptuniae
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Neptunia
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Ochrobacterium
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1
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O. lupinus
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Lupinus
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Phyllobacterium
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1
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P. lupinii
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Trifolium et Lupinus
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Beta
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Burkholderia
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5
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B. phymatum
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Mimosa
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Cupriavidus (Ralstonia)
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2
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C. taiwanensis
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Mimosa
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Au total, 59 espèces de rhizobia réparties en 12
genres et appartenant aux sous-classes alpha (10 genres) et beta (2 genres) des
Protéobactéries ont été identifiées depuis
2006 (NOEL, 2009). Ces espèces se répartissent également
en huit familles (Rhizobiacées, Phyllobacteriacées,
Bradyrhizobiacées, Hyphomicrobiacées,
Methylobactériacées, Brucellaceés, Burkholderiacées
et Ralstoniacées) et deux ordres, à savoir les Rhizobiales et les
Burkholderiales. L'ordre des Rhizobiales renferme les six premières
familles.
CONCLUSION PARTIELLE
La taxonomie des rhizobia a changé significativement
ces dernières années avec le développement des nouvelles
techniques d'études. Toutefois, cette taxonomie restera toujours
dynamique car bien que les rhizobia soient étudiés depuis plus de
100 ans, des symbiotes ont été identifiés pour moins de 10
% des 720 genres de légumineuses. Ainsi, il est probable qu'avec ces
nouveaux outils d'étude, de nouveaux genres de rhizobia soient
découverts parmi les sous-classes alpha et beta des
Protéobactéries et peut-être même parmi d'autres
taxons (VERNIE, 2008). Pour le pois d'Angole qui est `` une culture
négligée en termes de recherche '' (MINJA, 2001), cette
probabilité peut être même élevée.
CHAPITRE IV : GENERALITES SUR LE POIS D'ANGOLE
(Cajanus cajan L.)
Ces généralités portent sur l'origine,
la distribution géographique et la taxonomie de C. cajan. Elles
font également la description botanique de la plante et donnent ses
intérêts.
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