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Analyse budgétaire d'une formation sanitaire publique au Bénin: cas de l'Hôpital de Zone de Pobè

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par Bérenger Aymar DANSOU
Université de Parakou Bénin - Maà®trise en sciences de gestion 2011
  

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1.2- Objectifs et hypothèses de recherche

Nous formulons dans ce paragraphe les objectifs et les différentes hypothèses pour conduire les travaux dans le cadre de cette étude.

1.2.1- Objectifs de l'étude

1.2.1.1- Objectif général

La présente étude a pour objectif général d'analyser la gestion budgétaire de l'hôpital de zone de Pobè dans le but de contribuer efficacement à son amélioration. Cet objectif général est décliné en des objectifs spécifiques.

1.2.1.2- Objectifs spécifiques

La réalisation des objectifs spécifiques ci-après permettra d'atteindre notre objectif général :

- Identifier les causes de la faible performance de l'exécution du budget.

- Etudier l'efficacité du système de contrôle budgétaire mis en place à l'hôpital de zone de Pobè.

Pour répondre à ces objectifs, des hypothèses ont été formulées.

1.2.2- Hypothèses

Les hypothèses retenues dans le cadre de notre recherche sont les

suivantes :

Hypothèse 1 : Le non respect des procédures budgétaires est à la base de la faible performance de l'exécution du budget.

Hypothèse 2 : Le système de contrôle utilisé par l'hôpital de zone de Pobè explique son inefficacité.

2- Revue de littérature et méthodologie de la recherche

Dans cette partie, nous ferons ressortir les concepts fondamentaux développés par les différents auteurs sur le thème, objet de notre étude ainsi que la démarche méthodologique qui a servi de base à notre travail.

2.1-  Revue de littérature

Dans ce paragraphe, nous clarifions d'abord certains concepts et viendra par la suite le point sur quelques travaux antérieurs.

2.1.1- Clarification de quelques concepts

Nous essayerons de clarifier à ce niveau les concepts ci-après : budget,

contrôle de gestion, gestion budgétaire et contrôle budgétaire.

2.1.1.1- Concept de budget

Le mot « budget » vient du vieux Français « bougette ». Au Moyen -Age, la bougette était la bourse dans laquelle le marchand entassait ses écus lorsqu'il avait à se déplacer. Avoir la bougette signifiait se préparer à partir en voyage (en quelque sorte entreprendre), mais également programmer ses dépenses et réunir la somme d'argent dont il a besoin pour faire face aux nécessités de la route.

On peut donc entendre par budget un outil de gestion qui permet aux organisations publiques ou privées de prévoir, d'orienter et d'évaluer leurs activités. Ces interventions peuvent être dans une perspective globale ou dans une perspective plus analytique. Le budget peut être établi sur une base annuelle mais il peut également porter sur des périodes plus courtes : le semestre, le trimestre ou le mois.

Ainsi, le budget peut-il se définir comme étant un « état prévisionnel et limitatif des dépenses et des recettes à réaliser au cours d'une période donnée par une unité économique » (Martinet et al. 2000, 55pp). L'établissement d'un budget implique donc des choix, puis le respect de ceux-ci lors de l'exécution, mais au préalable, une information sur l'avenir la plus satisfaisante possible est nécessaire. La qualité de cette information dépend de la nature de l'unité économique, de l'horizon temporel dans lequel s'inscrit le budget. Par exemple, l'horizon d'un budget d'un ménage peut être d'un (01) mois, celui d'une entreprise de trois (03) mois à un (01) an, selon son activité et sa dimension. Celui de l'Etat est en principe d'un (01) an, c'est la règle de l'annualité.

Par ailleurs, LUNDIN (2002) cité par SOUMANOU (2006), définit le budget comme : « la prévision d'une situation à venir, il représente les buts élaborés par l'entreprise, approuvés par la direction et le conseil d'administration, comme le résultat qui donne satisfaction ».

Un budget est donc caractérisé par les éléments suivants :

- il concerne une entité spécifique et couvre une période future définie ;

- il tient lieu d'étalon ;

- il permet aux dirigeants de comparer les ressources et les emplois réels.

Selon HORNGREN (2006), le budget est défini comme étant « l'expression quantitative du programme d'actions proposé par la direction. Il contribue à la coordination et à l'exécution de ce programme. Il en couvre les aspects, tant financiers que non financiers, et tient lieu de feuille de route pour l'entreprise ».

Les budgets financiers sont donc l'expression monétaire des attentes de la direction, concernant le chiffre d'affaires, la situation financière et les flux monétaires. Les budgets non financiers quant à eux viennent à l'appui des budgets financiers et indiquent par exemple le volume à produire, le volume prévisionnel des ventes ou l'effectif du personnel à employer.

Ainsi, le budget général réalise-t-il la synthèse des prévisions figurant dans les budgets particuliers d'une organisation. Il reflète les décisions relatives à l'exploitation et au financement. Les décisions d'exploitation concernent l'achat et l'utilisation des ressources rares. Les décisions de financement sont relatives à l'obtention des capitaux pour financer les acquisitions. En résumé, les budgets :

Ø obligent à planifier et à exécuter les plans ;

Ø donnent des critères d'évaluation des résultats ;

Ø contribuent à la communication et à la coordination ;

Ø modifient les procédures et les relations dans l'organisation.

2.1.1.2- Concept de contrôle de gestion

Une meilleure gestion consiste donc à utiliser de manière efficace les

ressources disponibles à travers une technique appelée gestion prévisionnelle. Cette dernière est un mode de gestion reposant sur un modèle représentatif des activités futures de l'entreprise ; ce modèle exprime le choix des moyens retenus pour réaliser les objectifs définis.

Le contrôle de gestion englobe donc l'ensemble des dispositifs qui permettent à l'entreprise de s'assurer que les ressources qui lui sont confiées sont mobilisées, dans des conditions efficaces, compte tenu des orientations stratégiques et des objectifs courants retenus par la direction.

Ainsi donc, le contrôle de gestion est « une étude, préparation et coordination des décisions de gestion qui s'assure que les ressources de l'entreprise sont acquises et utilisées efficacement afin d'atteindre les objectifs fixés » (Martinet et al. 2000, 115pp). En d'autres termes, c'est le contrôle « de ce qui est par rapport à ce qui doit être » dans les domaines de l'exploitation (achat de matières jusqu'à la vente du produit), des investissements et de la trésorerie.

Le contrôle de gestion est donc assuré par un contrôleur de gestion qui a aussi la tâche de proposer des solutions pour corriger les coûts constatés.

En effet, une gestion sans risque nécessite un contrôle. Ainsi donc, parlant du `' contrôle de gestion `', ANTHONY (1965) disait en ces termes, « le contrôle de gestion est le processus par lequel les dirigeants s'assurent que les ressources seront obtenues et utilisées de manière efficace et efficiente, en vue de la réalisation des objectifs successifs de l'entreprise ». Il ressort alors de cette définition les termes suivants :

· efficacité : (effectiveness), gérer l'activité dans le sens des objectifs assignés ;

· efficience (efficiency) : éviter le gaspillage, réaliser l'objectif à moindre coût ;

· performance : combinaison des deux termes de façon simultanée, c'est-à-dire être efficace et efficient.

D'après LAUZEL et TELLER (1997), le contrôle de gestion, à travers le Plan Comptable Général, est défini comme étant « l'ensemble des dispositions prises pour fournir aux dirigeants et aux divers responsables, des données chiffrées périodiques caractérisant la marche de l'entreprise. Leur comparaison avec des données passées ou prévues peut, le cas échéant, inciter les dirigeants à déclencher rapidement les mesures correctives appropriées ».

Il ressort à cet effet les dispositions suivantes :

ü Gérer une entreprise, c'est la conduire vers les objectifs qui ont

été assignés dans le cadre d'une politique concertée en faisant mettre en oeuvre, par les responsables, les ressources qui leur sont confiées.

ü Contrôler la gestion de cette entreprise, c'est maîtriser sa conduite

en s'efforçant de prévoir les événements pour s'y préparer avec son équipe et s'adapter à une situation évolutive.

Ainsi donc, le contrôle de gestion requiert la coopération de tous les responsables de l'entreprise et une coordination d'ensemble ; il conduit à une prise de conscience par les responsables de l'importance et de la rentabilité des services qu'ils dirigent.

BOUQUIN (2004) quant à lui regroupe les trois phases du contrôle de gestion par des tâches à savoir : finalisation, pilotage et évaluation. Chacune de ces tâches obéit à une démarche précise.

· Finalisation : quel objectif ? quelles ressources ? comment employer au mieux ces ressources ? comment évaluer les résultats ?

· Pilotage : pendant l'action, quelles corrections mettre en place si nécessaire pour orienter le déroulement en fonction des finalités choisies ?

· Evaluation : quelles mesures ? des résultats ? quelles efficacités ? quelles efficiences ?

Contrôler une situation, c'est donc être en mesure de la maîtriser et de l'orienter selon des objectifs à priori fixés.

2.1.1.3- Concept de gestion budgétaire

La notion de gestion budgétaire peut être comprise comme étant un

mode de gestion consistant à traduire en programmes d'action chiffrés appelés « budgets » les décisions prises par la direction avec la participation des responsables.

Pour ALAZARD et SERAPI (2001), « la gestion budgétaire est un outil de motivation des individus puisque ce type de gestion s'appuie sur une décentralisation du pouvoir et sur la confiance accordée aux dirigeants des centres de responsabilités ». Ainsi donc, la gestion budgétaire conduit à la mise en place d'un réseau de budgets couvrant toutes les activités de l'entreprise. Ces programmes d'actions chiffrées sont appelés à servir d'outils de pilotage s'il leur est adjoint un système de contrôle budgétaire cohérent et régulier dont le coeur est constitué par la mise en évidence d'écarts qui doivent permettre la réflexion sur les causes de ces divergences et initier des actions correctrices.

Selon MEYER cité par AYEDEGUE (2007), la gestion budgétaire est « une méthode qui s'appuie sur des prévisions, fonction des conditions internes et externes à l'entreprise. A partir de ces prévisions, les responsables de l'entreprise reçoivent après accord, des attributions, programmes et moyens pour une durée limitée en valeur. Un rapprochement a lieu régulièrement entre ces budgets et les réalisations afin de mettre en relief les différences qui en découlent. L'explication de ces écarts constitue le contrôle ».

De cette définition, il ressort que la gestion budgétaire s'articule autour de trois (03) termes essentiels : la prévision, le budget et le contrôle. Aussi, la gestion

budgétaire possède-t-elle deux (02) fonctions importantes : la planification et le contrôle.

La planification inclut l'ensemble des processus de préparation et de l'élaboration du budget, depuis les idées initiales jusqu'au budget final. Une planification détaillée fournit le cadre de la deuxième fonction de la gestion budgétaire qui est le contrôle.

Les efforts consentis pour établir un budget seraient vains si l'on n'y adjoignait pas le contrôle assurant la fonction de comparaison des résultats aux prévisions. Ainsi donc, pour LAUZEL et TELLER (1997), « la surveillance des budgets consiste à :

- mesurer les performances de gestion ;

- les confronter aux objectifs en analysant les écarts ;

- proposer éventuellement de nouveaux objectifs ou des actions correctrices.

Cette phase de surveillance débouche sur une analyse prospective,

visant à éclairer les choix et les conséquences attendues des décisions futures. Elle permet également d'orienter les responsables sur les nouvelles actions à entreprendre »

En somme, la gestion budgétaire est un mode de gestion à court terme qui englobe tous les aspects de l'activité de l'entreprise dans un ensemble cohérent de prévisions chiffrées : les budgets. Elle peut être résumée à travers la figure N°1.

REALISATION

Connaissance des résultats réels

BUDGETISATION

Mise en place du budget

CONTROLE BUDGETAIRE

Mise en évidence d'écarts

CONTROLE BUDGETAIRE

Actions correctives qui tendent à rapprocher le réel des prévisions assimilées au souhaitable

Confrontation périodique

Figure N°1 : Gestion budgétaire selon ALAZARD  et SERAPI

2.1.1.4- Concept de contrôle budgétaire

Lorsqu'une structure adopte un système de gestion budgétaire, ses responsables de différents niveaux se voient dotés de plans d'actions à court terme (les budgets) qu'ils ont, le plus souvent contribué à établir lors d'une phase de négociation préalable. Mais l'élaboration de ces plans resterait un exercice formel si elle n'était complétée par un suivi effectif des réalisations.

Il revient donc précisément au contrôle budgétaire de procéder au rapprochement entre les prévisions budgétaires et les réalisations des centres de responsabilités de l'entreprise.

Ainsi donc, pour GERVAIS (2001), le contrôle budgétaire est « la comparaison permanente des résultats réels et des prévisions chiffrées figurant au budget ». Cette connaissance a pour objectifs :

- de rechercher la ou les causes des écarts ;

- d'informer les différents niveaux hiérarchiques ;

- de prendre des mesures correctives éventuellement nécessaires ;

- d'apprécier les activités des responsables budgétaires.

Le contrôle a donc pour objectif principal l'amélioration de la lisibilité,

de la transparence et de la circulation de l'information, dans le processus d'exécution du budget.

2.1.1.5- Limites du dispositif budgétaire

En ce qui concerne les limites du dispositif budgétaire, BOUQUIN

(2005) déclare que « le budget est en effet un instrument qui, à lui seul, ne saurait définir complètement le système de contrôle ». Ainsi, pense-t-il que la coordination et la communication peuvent être aussi assurées par deux autres outils :

· Le contrôle d'exécution, pour les tâches programmables, dont la logique n'est pas essentiellement financière dans bien des cas.

· Les tableaux de bord qui sont indispensables pour aider à la décision en permettant le repérage le plus simple possible des dérives et des conséquences des actions correctives.

En d'autres termes, le budget permet une élaboration et un contrôle de la

planification des résultats financiers, et ne recouvre ainsi qu'une partie de la rationalité utile dans toute l'entreprise. Son suivi ne synthétise que l'effet résiduel des problèmes déjà survenus.

2.1.2- Synthèse des travaux antérieurs

Pour réaliser notre travail, nous avons eu recours à certaines études dont les réflexions abondent pratiquement dans le même sens que notre thème d'étude.

· Dans ses recherches, SAYO (2008) pense que les prévisions budgétaires doivent être améliorées dans leur présentation et respecter les délais réglementaires. Ainsi, pour améliorer le document budgétaire et avoir une gestion plus transparente dans la formation sanitaire, elle propose la création d'un budget annexe pour certains secteurs d'activités. Pour l'auteur, il existe de nos jours des techniques plus modernes pour permettre à la direction de l'hôpital de mieux préparer la décision budgétaire :

- une amélioration des stratégies possibles ;

- un plan d'action ;

- l'établissement du budget.

La préparation du budget doit consister en un chiffrage aussi réaliste que possible des produits et des charges prévisionnelles de l'établissement pour la gestion concernée.

Quant à l'exécution du budget, l'auteur pense qu'au cours de celle-ci des décisions doivent être prises pour accélérer le recouvrement des recettes et améliorer l'exécution des dépenses. Pour y parvenir, elle propose d'améliorer les recettes à travers la facilitation de l'établissement des factures et sur des mesures à prendre à l'encontre des mauvais payeurs. Quant à l'exécution des dépenses, les problèmes liés à celle-ci se situent autour de l'utilisation de procédures, parfois non appropriées, pour exécuter ces dépenses et le retard dans l'établissement des mandats est dû à la lenteur des procédures d'engagements au niveau des finances. Alors l'amélioration de l'exécution des dépenses passe nécessairement par la règlementation des procédures d'achats et la lutte contre les retards dans l'établissement des mandats car ce retard est intimement lié au retard dans l'élaboration du budget qui retarde aussi son exécution. L'auteur suggère que le bureau du contrôle financier qui doit viser toutes les décisions de dépenses de l'ordonnateur traite les dossiers de l'hôpital avec rapidité.

· Pour SOUMANOU (2006), son étude permettra à l'administration de l'hôpital de disposer d'informations utiles sur le système d'exécution budgétaire, de définir les responsabilités des acteurs du système hospitaliers et de disposer d'argument afin de négocier les subventions. Pour y parvenir, il suggère entre autres la mise en place d'une grille d'éléments de coûts des différentes prestations qui sera régulièrement actualisée. Aussi, faut-il clairement définir toutes les tâches relatives à une activité donnée afin de faire une bonne prévision des coûts de cette activité.

· Quant à DOMAH (2005), l'un de ses intérêts est d'assainir les bases de gestion budgétaire au CNHU-HKM. Ainsi, les moyens à allouer aux services doivent-ils passer par une base rationnelle ; celle de la prévision et de la budgétisation. Pour l'auteur, l'examen des incidences de la mise en application de la comptabilité analytique sur la gestion budgétaire à l'hôpital conduira à deux niveaux : celui de la prévision et de la budgétisation et celui du contrôle budgétaire.

Au premier niveau, la mise en application de la comptabilité analytique de gestion permettra d'avoir périodiquement des données fiables et disponibles sur la gestion des services techniques de l'hôpital pour ce qui est de la prévision. Quant à la budgétisation, les données prévisionnelles à réunir avec la mise en application de la comptabilité analytique de gestion auront un caractère plus fiable et permettront donc d'avoir un budget prévisionnel plus proche de la réalité. Ce qui réduirait désormais les écarts entre la prévision et l'exécution.

Quant au second niveau, l'apport de la mise en application de la comptabilité analytique de gestion en matière du contrôle budgétaire permettra à l'hôpital de revoir l'allocation et l'utilisation des ressources par rapport aux diverses prestations effectuées.

· Des recherches de SOUMAHO (2005), on retient que l'un des intérêts de l'étude est d'amener l'hôpital à rationaliser l'utilisation des dotations budgétaires à travers l'institution du contrôle de gestion. Pour elle, le contrôle budgétaire contribue au respect des procédures d'engagement en matière d'exécution budgétaire. En d'autres termes, il s'agit de se soumettre à la norme prescrite dans la réalisation des activités. Ainsi, l'ordonnateur se voit-il contraint de respecter rigoureusement la procédure ; ce qui permet de mieux retracer les actes de gestion budgétaire. En outre, le contrôle de gestion contribue à mieux suivre l'exécution budgétaire. C'est donc pour cette raison que l'auteur pense que le souci de bien faire son travail contraint chaque acteur dans l'exécution budgétaire à vérifier si la dotation est suffisante pour engager des dépenses. Ce qui permet d'éviter les dépassements budgétaires et donc de limiter les suppléments de dépenses ; tout ceci pour assurer une dépense saine.

· ZOCLI (2008) quant lui, propose des stratégies permettant de faire des prévisions beaucoup plus proches des réalisations. Il pense qu'afin de parvenir à une maîtrise des coûts de la prestation hospitalière, la mise en place d'une Comptabilité Analytique de Gestion pour compléter celle en vigueur (Comptabilité Générale) est nécessaire et indispensable. Pour ce faire, l'auteur propose donc la méthode de tarification par Groupes Homogènes de Malades (G.H.M) qui est une méthode issue des travaux de Rober B. Fetter. Selon ZOCLI, cette méthode a essentiellement une finalité économique et les tarifs sont sensés débouchés sur une utilisation optimale des moyens de production du service hospitalier. Ils peuvent également déboucher sur une réflexion plus longue avant tout investissement. En clair, cette méthode permettra de maîtriser les coûts des prestations hospitalières ; ce qui conduira certainement à une prévision raisonnée et acceptable.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo