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Le rôle du Conseil de Paix et de sécurité de l'Union Africaine dans la prévention et la résolution des conflits en Afrique: analyse appliquée au cas du Darfour

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par Gervais Anselme GBENENOUI
Université de Bangui - Maà®trise en droit public (relations internationales) 2006
  

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SECTION SECONDE : L'INTERVENTION DU CONSEIL DE

PAIX ET DE SECURITE

Comme nous venons de le dire, c'est l'Union Africaine qui est l'élément central de la synergie de toute la Communauté Internationale en ce qu'elle s'est engagée activement dans la résolution du conflit au Darfour. Nous parlons de synergie parce que à travers celle-ci la Communauté Internationale a conjugué assez d'effort parallèlement au Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine, ces efforts consistent à l'appui qu'elle apporte à ce dernier.

Ainsi donc l'analyse ou l'aperçu de l'intervention du Conseil de Paix et de Sécurité conduit à exploiter la portée des différentes phases de négociations (paragraphe I) avant d'aborder la question de l'application des instruments issus de celle-ci (paragraphe II).

PARAGRAPHE I : LES DIFFERENTES PHASES DE NEGOCIATION

ET LEURS RESULTANTES

Le développement de ce paragraphe implique, pour plus de clarté, que nous dissocions les négociations (A) de leurs résultats (B).

A- LES NEGOCIATIONS MENEES SOUS L'EGIDE DU CONSEIL

Le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine, s'efforce en général d'amener les parties en conflit à régler leurs différends par voie pacifique, conformément à l'article 4a de son Protocole. Mais de la lettre même de l'article 4e de l'Acte constitutif qui pose au préalable ce principe de règlement pacifique, celui-ci sous-entend les différends entre Etats. C'est donc de la pratique que résulte le souci de l'organisation d'un règlement pacifique des différends internes aux Etats. Dans cette optique, elle aura donc à charge d'amener les parties à s'entendre dans le cadre africain, en initiant les rencontres.

Dans le cadre de la crise du Darfour, plusieurs négociations ont été organisées dont la tout première fut un échec, cet échec avait alors provoqué la recrudescence des combats le 16 décembre 2003, même si son importance déteint sur les négociations de l'accord de cessez-le feu de N'djamena d'avril 2004, signé par le Gouvernement du Khartoum et les deux mouvements rebelles principaux.

Suite à la fin de négociations ayant conduit à la signature de l'Accord de cessez-le feu, une autre phase de négociations s'est ouverte en décembre 2004 en vue de la signature d'un accord de paix à N'djamena entre le gouvernement soudanais et les rebelle du Mouvement national pour la reforme et le développement (MNRD) récemment apparu au Darfour. Les dernières négociations capitales menées sous l'égide de l'UA sont les pourparlers de paix sur le Darfour. Ces pourparlers avaient été suspendus momentanément lorsque les rebelles ont constaté que la médiation de l'organisation africaine n'a permis aucune amélioration parce que les actes barbares des milices arabes persistaient. Ils ont repris pratiquement le 29 Novembre 2005 à Abuja après plusieurs reports à la demande des parties comme l'a indiqué M. Nouridine Mezni, porte -parole de l'UA. Le premier report a eu lieu pour des raisons logistiques en raison du nombre accru des interlocuteurs du côté de formations rebelles. Notons que c'est la septième session des négociations.

Sous l'impulsion du CPS, il y a lieu de noter que plusieurs accords ont été signés entre le Soudan et le Tchad, à savoir l'accord stipulant « l'interdiction d'utiliser le territoire de l'un pour des activités hostiles contre l'autre » en respect du sacro-saint principe de non-ingérence repris par l'article 4g de l'Acte Constitutif de l'UA et l'article 4f du Protocole de création du CPS. Les dirigeants politiques des deux Etats se sont engagés également à lutter contre l'instabilité à la frontière Tchado-soudanaise, se pliant aux principes du respect de la souveraineté et de l'intégralité territoriale des Etats membres découlant des dispositions de l'article 4e du protocole. Cependant, cet accord n'a pu empêcher la rupture des relations diplomatiques entre le Tchad et le Soudan le 14 Avril 2006 et la fermeture de la frontière avec le Soudan.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery