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Accessibilité financière aux soins de santé: Cas spécifique de la population de la Zone de santé de Goma, du 1er janvier au 31 décembre 2009

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par Denis BAHATI MACHUMU
Institut supérieur des techniques médicales - Licence en santé publique 2010
  

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2. DEMANDE DES SOINS PAR LES MENAGES

La majorité de ménages soit 63,8% observe un délai avant d'amener un membre de la famille dans une structure sanitaire. Le délai est de 1 a 2 jours dans 72,9%. Tableau No 9 et 10.

Selon MSF/Burundi, dans le systeme de recouvrement des codts, 36,2% de malades considerent leur état de santé « peu grave N et ne consultent pas par manque d'argent (pour 58,7% d'entre eux).59

Dans la plus part de cas, ce délai est du au manque de moyen financier au moment oil l'on est tombé malade, il faudra attendre 1 ou 2 jours voire me-me plus pour chercher et trouver de l'argent et ainsi amener le malade dans une structure sanitaire. Quand les malades ont tendance a attendre trop longtemps avant de se rendre a la consultation, ceci peut aggraver leur situation sanitaire.

Dans les tableaux No 11 et 12, 72,9% de cas se rendent d'abord dans une pharmacie pour y acheter des médicaments avant d'amener le malade au centre de santé. Pour notre étude, la raison principale de cette situation étant l'indisponibilité de moyen financier dans plus de 50,5% de cas.

Ces chiffres sont inférieurs a ceux trouvés Asrames en 2005, qui a constaté que les malades se font soigner au centre de santé dans 42% et recouraient a la pharmacie dans 28% des cas60.

58 NOVIB et IPS/Nord Kivu, op cit

59 MSF/Burundi, Op cit

60 NOVIB et IPS/Nord Kivu, Idem

Au Burundi, selon l'enquête menée par MSF Belgique de novembre 2003 a janvier 2004 sur les soins des personnes vulnérables, plus de 17% de la population ne se rend pas a une simple consultation, principalement pour des raisons financiéres (82% de ces malades ne consultent pas par manque d'argent).61

Selon la Banque Mondiale, les pauvres recourent a l'automédication plus que les riches.62

En outre, acheter un médicament a la pharmacie réduirait le coat de frais que de devrait payer le ménage une fois arrivé dans une structure sanitaire.

Il échappe ainsi aux frais de consultation, de laboratoire, d'imagerie,... le coat direct est réduit et le coat indirect annulé.

3. ENDETTEMENT DES CHEFS DES MENAGES ENVERS LES STRUCTURES
DE SANTE

Les tableaux No 13, 14, 15, et 16 concernant la dette envers les structures sanitaires, 84,6% des ménages n'en ont pas. Ceux qui en ont, elle est de moins de 50$ dans 77,5% des cas, dont la durée d'acquisition est de moins d'un mois dans 60% des cas. La majorité de ménages qui ont une dette estime pouvoir la payer dans un délai de 1 a 3 mois dans 39,6% des cas.

Pour montrer l'influence des difficultés financiéres - précarité financiére liée aux contraintes budgétaires des populations, le DSCRP montrent que les études ponctuelles réalisées principalement au Sud Kivu, 24% de patients ont vendu leurs biens et 18% se sont endettés pour faire face au coat des soins de santé. Aussi, dans le Maniema, 30% de patients ont vendu leurs biens et 15% se sont endettés pour faire face au coat des soins de santé.63

Ainsi nous pouvons dire que les ménages préferent plus l'auto prescription ou l'auto médication que s'endetter dans les structures sanitaires.

61

MSF/Belgique, Burundi, Op cit

62 Banque Mondiale, Op cit

63 DSCRP, op cit

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon