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Identification des besoins, priorités et emplois porteurs dans les secteurs vétérinaire et de l'élevage au Cameroun

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par Dr Arouna NJAYOU NGAPAGNA
EISMV de Dakar - DVM 2007
  

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3.2.2.2-Elevage des petits ruminants

Il s'agit ici des ovins et caprins. Ils sont élevés sur toute l'étendue du territoire camerounais avec cependant un développement variable selon les provinces. Les provinces septentrionales totalisent à elles seules près de deux tiers du cheptel national. On évaluait respectivement à 3,2 millions et 3,8 millions le cheptel ovin et caprin en 1999 [10].

Plusieurs races sont exploitées. Il s'agit pour les ovins : du mouton du Sahel, des moutons Oudah, Djallonké et le mouton Black Belly. Quant aux caprins, on peut citer : la chèvre du Sahel, la chèvre rousse, la chèvre Djallonké ou chèvre naine. L'levage des petits ruminants constitue une épargne pour les populations démunies des terroirs pauvres .la production actuelle est estimé à 22.500t et devrait atteindre 30.000t à l'horizon 2020. Celle ci demeure très en deçà des possibilités réelles de ce sous secteur à cause de contraintes multiples [12].

3.2.2.2.1-Contraintes de l'élevage des petits ruminants

3.2.2.2.1.1-Contraintes sanitaires

Comme contraintes sanitaires, on a les maladies infectieuses telles que :

Ø la peste des petits ruminants ;

Ø la pleuropneumonie des petits ruminants ;

Ø on a aussi les maladies parasitaires parmi lesquelles on peut citer :

Ø les helminthoses ;

Ø les ectoparasitoses.

On peut souligner enfin les dystocies et autres maladies de la reproduction.

3.2.2.2.1.2-Contraintes alimentaires et d'abreuvement

En saison sèche, on note une difficulté alimentaire très poussée ; une indisponibilité des sous- produits agricoles et agro-industriels.

3.2.2.2.1.3-Contraintes de l'habitat

On note l'absence de bergeries pour les animaux. Ceux-ci étant exposés aux intempéries, avec tous les risques pathologiques liés au vol et accidents.

3.2.2.3-Elevage porcin

Avec un effectif estimé à 1,2 million de têtes, le cheptel porcin connaît de multiples problèmes depuis l'apparition de la peste porcine africaine (PPA) en 1982 [10]. Le porc est surtout élevé dans les provinces comme l'Ouest (60%du cheptel), le Littoral et le Centre. A ces provinces, s'ajoute celle de l'Extrême-Nord. Le niveau de production de viande est estimé à 30.000t avec une projection de 45.000t en l'an 2020. Toute fois de nombreuses difficultés sont enregistrées.

3.2.2.3.1-Contraintes de l'élevage porcin

3.2.2.3.1.1-Contraintes sanitaires

Parmi les pathologies qui freinent la production, on souligne la peste porcine africaine. On peut aussi souligner la présence de certaines maladies parasitaires et maladies de la reproduction.

3.2.2.3.1.2-Contraintes alimentaires

En plus de la provende qui coûte très chère, on note une compétition alimentaire avec les hommes en ce qui concerne surtout le mais et les tubercules.

3.2.2.3.1.3-Contraintes managériales

Le secteur est inorganisé, on note en outre une mauvaise gestion des troupeaux, une insuffisance des circuits commerciaux et de transformation.

3.2.2.4-Elevage de la volaille

Différentes espèces de volailles sont élevées dont les plus courantes sont les poules, les canards, les dindons et les pintades. On distingue deux types d'avicultures au Cameroun :

Ø l'aviculture moderne ou semi-industrielle : elle est pratiquée autour de certaines grandes villes à savoir Bafoussam, Douala et Yaoundé. Elle exploite les souches améliorées ;

Ø l'aviculture traditionnelle : elle représente 70% de l'effectif aviaire camerounais et est pratiquée en milieu rural sur toute l'étendue du territoire national ; avec une prédominance dans les provinces de l'Extrême Nord, de l'Ouest, de l'Est et du Nord-Ouest.

Le Cameroun compte un peu plus de 31.000 million de têtes, soit 75% du nombre de volaille de la sous - région. Il existe une dizaine de couvoirs qui produisent annuellement environ 10 millions de poussins pour une capacité de 20 millions. La production d'oeufs est estimée à 13.000t et devrait atteindre 26.000T en 2020 [12].

3.2.2.4.1-Contraintes

3.2.2.4.1.1-Contraintes sanitaires

La filière se sent menacer aujourd'hui par le phénomène de la grippe aviaire qui a sérieusement bousculé les aviculteurs depuis l'apparition d'un cas dans la partie septentrionale. En plus de cela on peut citer :

Ø l'existence de nombreuses maladies aviaires ;

Ø la couverture sanitaire insuffisante ;

Ø l'absence de programme élaboré de vaccination des oiseaux ;

Ø la méconnaissance de la carte pathologique du pays ;

Ø l'amateurisme des producteurs ;

Ø le faible niveau d'encadrement des éleveurs.

3.2.2.4.1.2-Contraintes managériales

Les contraintes managériales sont :

Ø alimentation souvent déficiente ;

Ø coût élevé des intrants ;

Ø logements souvent inadéquat ou absent ;

Ø rupture dans l'approvisionnement des concentrés ou prémix ;

Ø inorganisation des producteurs.

3.2.2.4.1.3-Contraintes structurelles

Les contraintes structurelles sont :

Ø nombre de couvoirs insuffisants ;

Ø présence de provenderies uniquement dans les parties méridionales du Cameroun ;

Ø industrialisation insuffisante ;

Ø élevage dans la partie septentrionale pénalisé par les ruptures d'écoulement liées au mauvais état des routes Sud- Nord.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry