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Analyse de la structure financière d'une entreprise de télécommunication. Cas de la société Alink telecom niger s.a.

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par Haboubacar NANZIR SALEY
Institut International de Management (Groupe BK-Université) - Master of Business Administration 2014
  

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B. METHODE D'APPRECIATION DE LA RENTABILITE FINANCIERE

I. Analyse à partir du compte de résultat

L'analyse à partir du compte de résultat a pour principal objet la compréhension de la formation du résultat net. Ce résultat peut être définit comme la différence entre le montant des charges engagées par l'entreprise et les divers produits reçus. Un résultat bénéficiaire est indispensable pour l'entreprise car il exerce un effet favorable sur les conditions qui garantissent sa survie et son développement. Du point de vue de l'Analyse Financière, le résultat est l'élément essentiel permettant d'apprécier la rentabilité de l'entreprise et de porter un jugement sur l'efficacité de la gestion des dirigeants. Pour apprécier la capacité bénéficiaire de l'entreprise, et son aptitude à générer des ressources internes, il faut pouvoir approfondir l'analyse du résultat d'exploitation et le résultat financier, et éliminer l'influence des opérations exceptionnelles. En effet, ce n'est pas un signe encourageant pour l'avenir d'une entreprise si celle-ci réussit finalement à apprécier un bénéfice grâce à une plus-value réalisée sur la vente d'activité non courante de l'entreprise. L'approche est fondée sur des rapports qui dépendent des ordres de grandeurs en valeur absolue et des tendances qui supportent la même dépendance dans le temps.

1- Objectifs

Les objectifs du diagnostic à partir du compte de résultat sont :

- La construction des indicateurs synthétiques capables de révéler des tendances ;

- L'amélioration de la compréhension du contenu et de l'importance des masses financières.

Les outils nécessaires pour atteindre ces objectifs sont les ratios extraits du bilan et du compte de résultat.

2- Outils : Les éléments du Compte de résultat à travers

Le compte de résultat est un état financier de synthèse récapitulant les charges et les produits intervenus dans la formation du résultat net de l'exercice et mettant en évidence des soldes significatifs de gestion.

2-1- Agrégats du compte de résultat : les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)

Il enregistre les flux liés à l'exploitation de l'entreprise au cours de la période et présente les résultats générés. La structure du compte de résultat est formée de quatre niveaux successifs : activités d'exploitation, activités financières, hors activités ordinaires (HAO) ou activités exceptionnelles, participation et impôts.

La structure du compte de résultat dans le SYSCOHADA (Système Comptable Harmonisé Ouest Africain pour l'Harmonisation des Droits des Affaires) peut être schématisée, en grandes masses, comme suit :

Tableau n°4 : Compte de résultat simplifié

CHARGES

PRODUITS

- Charges d'exploitation

+ Produits d'exploitation

A : Résultat d'exploitation

- Charges financières

+ Produits financiers

B : Résultat financier

+/- Résultat d'exploitation

+/- Résultat financier

C : Résultat AO

- Charges HAO

+ Produits HAO

D : Résultat HAO

E : Participation des salariés

F : Impôt / Résultat

Source : SYSCOHADA

2-2- Détermination des Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)

La décomposition du compte de résultat en SIG explique la formation du résultat de l'exercice. Le découpage en charges et produits permet d'obtenir directement ces soldes dans la présentation adoptée par le SYSCOHADA. Il s'agit de réécrire les performances d'exploitation en termes de flux articulés entre eux et rattachés à des agrégats significatifs sur le plan économique (Valeur ajoutée, Excédent brut d'exploitation, etc.).

On distingue huit soldes qui expliquent progressivement la formation du résultat de l'exercice:

2-2.1- Marges Brutes (M.B.)

Le compte permet la lecture directe :

- De la marge sur marchandises ;

- De la marge brute sur matières

a. Marge Brute/marchandises (M.B./ march.)

Elle est l'indicateur fondamental de gestion pour les entreprises de négoce, distribution (Commerciale).

La marge est plus significative que le montant du Chiffre d'Affaire (CA) qui représente le coût d'achat auquel est ajoutée une marge additionnelle. Elle se détermine comme suit :

M.B./March. = Ventes de marchandises - Achats consommés (Achats + Variation de stocks)

[Variation de stocks = stock initial - stock final]. Elle peut être positive ou négative.

Une variation positive entraîne le déstockage (diminution de stock) ; réciproquement une variation négative montre une augmentation des stocks]. Elle s'interprète comme étant la différence entre le Prix de Vente des marchandises et leur Prix d'achat. En conséquence, elle mesure la capacité de l'entreprise commerciale à réaliser un excédent bénéficiaire à la couverture de ses autres charges. Un autre indicateur est le taux de marge brute (M.B/CAHT).

b. Marge Brute/matières (M.B./mat.)

La Marge Brute/matières est aussi l'indicateur de gestion pour les entreprises industrielles. Elle s'obtient par la formule suivante :

M.B./Matières = Production - Consommation de matière et fournitures

[Production = Production vendue + ou - Production stockée (évaluée au prix de revient) + Production immobilisée (évaluée au prix de revient)] : ce qui implique une valeur hétérogène de la production.

[Consommation matières et fournitures = Achats- variation stocks matières et fournitures (Variation de stock: stock final- stock initial)].

De même que dans les entreprises commerciales, la marge brute/matières indique, pour les entreprises industrielles, l'excédent de valeur de la production sur le montant des matières et fournitures acquises à l'extérieur et consommés pour permettre sa réalisation.

2.2.2. Valeur ajoutée (V.A.)

Elle est obtenue par la somme algébrique des éléments suivants :

V.A. = M.B/March. et Mat. + Produits accessoires - (autres achats + transport +services extérieurs + impôts et taxes + autres charges)

Ou de façon comptable : V.A. = comptes (70 à 75) - comptes (60 à 65)

Elle constitue le surplus de richesse apportée par l'entreprise dans ses activités commerciales ou industrielles au circuit économique. Elle permet la rémunération des facteurs de production (travail, capital technique, Etat, capital financier : capitaux propres et empruntés). C'est qui implique qu'elle est une mesure indirecte de l'efficacité ou de la productivité des différents facteurs de production.

La V.A. est l'apport réel de l'entreprise à l'économie.

2-2.3. Excédent brut d'exploitation (E.B.E.)

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus