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Analyse de la structure financière d'une entreprise de télécommunication. Cas de la société Alink telecom niger s.a.

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par Haboubacar NANZIR SALEY
Institut International de Management (Groupe BK-Université) - Master of Business Administration 2014
  

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E.B.E. = V.A. - Charges du personnel

E.B.E. = V.A. + Subvention d'exploitation - impôt et taxe - Charges du personnel

Il mesure la performance économique pure de l'entreprise. En effet, il ne tient ni compte de la politique d'amortissement (dotation et reprise), ni de la structure et de la politique financière (charges et produits financiers), ni des éléments aléatoires et fortuits (H.A.O.). Il apparait comme la capacité d'autofinancement d'exploitation avant impôt sur le bénéfice. Il connaît un déclin depuis l'adoption d'un raisonnement en termes de rentabilité avec l'apparition des concepts de rentabilité des capitaux propres et de l'actif économique dans les années 1990.

2-2.4. Résultat d'exploitation (R.E.)

R.E. = E.B.E. - dotation aux amortissements et aux provisions d'exploitation + reprises sur provisions + transfert de charges d'exploitation.

Il mesure la performance industrielle et commerciale de l'entreprise indépendamment de sa politique financière et fiscale. Il se distingue du solde précédent en ce qu'il prend en compte la politique d'amortissement et de provision de l'entreprise. Sa signification est classique en gestion.

2-2.5. Résultat financier (R.F.)

R.F. = produits financiers - charges financière (dont les opérations sur devise)

Il est le plus souvent négatif (hors entreprises financières) car les charges financières sont souvent nettement supérieures aux produits financiers.

Il correspond à la somme algébrique des produits financiers et des charges financières (dont les opérations sur devise)

2-2.6. Résultat des activités ordinaires (R.A.O.)

R.A.O. = R.E. + R.F.

Il est le plus utile à connaître pour de nombreux utilisateur des états financiers car, il est le plus significatif que le résultat net.

2-2.7. Résultat hors activité ordinaire (R.H.A.O.)

R.H.A.O. = Produits H.A.O. - Charge H.A.O.

Il est le solde des opérations hors activité ordinaires. Il indique le poids des opérations exceptionnelles dans le résultat net.

2-2.8. Résultat net (RN)

RN = (RAO + RHAO) - (participation des travailleurs + impôts sur les bénéfices)

Il représente le résultat final qui tient compte de l'ensemble des charges et des produits y compris la participation des travailleurs et l'impôt sur le bénéfice.

Le RN extrait du compte de résultat ne désigne pas nécessairement de la liquidité. C'est un écart, après impôt et la participation des travailleurs, entre des produits ou revenus et des charges (comptabilisées sur la base des factures adressées ou reçues par l'entreprise) et non des recettes et des dépenses (enregistrées en fonction des entrées et des sorties d'argent). Des décalages surviennent fréquemment entre les deux.

3- Technique : Analyse à partir des SIG, de la structure, de l'activité et de la rentabilité

L'analyse des marges d'une entreprise est la 1ère étape de l'analyse financière moderne. Elle est fondamentale car, une entreprise qui ne réussit pas à vendre ses produits ou services à un prix supérieur à leur coût est condamnée à disparaître. Elle ne dégagera donc pas suffisamment de flux de trésorerie pour sa survie. Cette exigence s'exprime par la rentabilité. Elle traduit l'efficacité des capitaux mobilisés au regard des résultats obtenus. Elle a également une dimension financière importante parce qu'elle se retrouve couramment dans les enjeux de la poursuite ou non de l'exploitation de l'entreprise.

Les premiers éléments de l'analyse et du diagnostic de la rentabilité sont fournis par les SIG.

Il apparaît plus informatif de mener l'analyse en terme de tendance dans le temps.

Celle-ci portera donc sur la comparaison des soldes sur plusieurs périodes en vue d'apprécier leur évolution.

Une comparaison sectorielle peut également être menée afin de situer la position stratégique de l'entreprise par rapport à la moyenne des performances de son secteur d'activité.

La marge brute ou marge commerciale (lorsqu'elles existent), la valeur ajoutée de l'excédent brut d'exploitation méritent une attention particulière lors du diagnostic.

II. Analyse de la rentabilité à travers les ratios

Un ratio est un rapport entre deux grandeurs significatives. Il répond aux objectifs exposés ci-dessus. Ils sont donc utiles pour :

- constituer une information synthétique (à l'intention des dirigeants, actionnaires, banquiers, etc.) ;

- établir des comparaisons (sectorielles, inter entreprise, etc.)

- visualiser une évolution (historique et prévisionnelle) ;

- tenir un tableau de bord (lisibilité de la situation de l'entreprise).

1. Ratios de structures productives

Ils permettent de mettre en relation les soldes significatifs de gestion et servent à apprécier l'évolution de l'activité de l'entreprise. Dans le cadre de la présente étude, nous avons retenu :

a. Analyse de la productivité (R10-R11&R12)

Ce ratio mesure le poids de la création de la richesse par les moyens humains sur la productivité de l'entreprise. Il se calcule comme suit :

· En termes de la croissance (R10&R11):

CA

R10 : = --------------------------

Effectif Moyen

VA

R11 : = ---------------------------

Effectif moyen

· En termes de contrôle des coûts (R12)

Charges de personnel

R12 : -----------------------------

Effectif moyen

b. Le degré d'intégration(R13)

Il mesure le degré d'intégration de l'entreprise dans le processus de production ainsi que le poids des charges externes. Il se calcule comme suit :

Valeur Ajoutée

R13 : Degré d'intégration = -----------------------------------------

Chiffre d'affaires

c. Ratio de la force de travail (R14)

Frais du personnel

R14 : Ratio de la force de travail = -------------------------------------

VA

F Ce ratio traduit le degré de main d'oeuvre ou le taux de rémunération élevé (masse salariale élevée)

2. Les ratios de la rentabilité

a. Le ratio de rentabilité de l'activité (R15)

Résultat net

R15 : Ratio de rentabilité de l'activité = --------------------------------

Chiffre d'affaire (HT)

F Ce ratio mesure la profitabilité de l'entreprise et traduit la productibilité du Chiffre d'Affaire.

b. Le ratio de la rentabilité financière (R16)

F Il permet d'apprécier la rentabilité financière de l'entreprise, c'est le taux de placement

Résultat net

R16 : Ratio de rentabilité financière = --------------------------

Capitaux propres

F Ce ratio exprime la rentabilité de la valeur comptable dont dispose l'entreprise. Cette rentabilité permet aux apporteurs de capitaux propres de juger si l'entreprise a réalisé un résultat acceptable au moyen du capital à risque dont elle dispose et s'il est possible de distribuer un dividende à condition que la liquidité le permettre. En outre, on pourrait ajouter que la rentabilité d'une entreprise peut s'apprécier par la détermination du Seuil de Rentabilité (SR). C'est le chiffre d'Affaire au de-là duquel toutes augmentations entraînent un bénéfice.

c. Le ratio de la rentabilité économique (R17)

F Encore appelé Return On Investment (ROI), ce mesure la capacité de l'entreprise à rentabiliser les fonds apportés par les associés ou les prêteurs. Il s'obtient de la manière suivante :

EBE

R17 : Ratio de rentabilité économique = -----------------------------

Ressources Stables

d. Taux de croissance (R18)

Ce ratio doit conduire à une réflexion sur les quantités produites et les méthodes d'évaluation des stocks. Un taux de croissance supérieur au CA peut être la conséquence des problèmes suivants : surproduction, sous activité future pour la résorption, coûts futurs, survalorisation des stocks, réduction possible des marges en cas de retournement de la conjoncture économique. Il est calculé comme suit :

Production

R18 : Taux de croissance= ----------------------------

Chiffres d'Affaire

III. ANALYSE A PARTIR DU TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE)

L'analyse fournit l'explication des flux liés aux cycles d'exploitation, d'investissement/désinvestissement et de financement. L'approche est techniquement plus complexe mais, permet de retracer le parcours financier de l'entreprise pour détecter et expliquer les flux financiers.

1- Objectif :

Cette méthode permet de :

Ø raisonner dans une optique financière de liquidité et de solvabilité ;

Ø expliquer les tendances des décisions financières.

2- Outils : Tableau de mutation et TAFIRE : Système normal

2-1- Tableau de mutation

Le bilan fournit une photographie de l'entreprise à un moment donné. En conséquence, les montants sont également des soldes à un moment donné. Le bilan n'exprime donc pas de mouvements. Cependant, à partir des deux bilans, il est possible de reconstituer partiellement les mouvements financiers de la période N-1 à la période N. La comparaison des éléments d'Actif et de Passif du bilan fait apparaître des variations négatives, positives ou nulles. Ces données sont regroupées dans un tableau appelé tableau de mutation (ou tableau des emplois et ressources).

L'objectif in fine du TAFIRE est de ressortir l'excédent ou le déficit de trésorerie nette d'exploitation sur deux exercices, de mettre en relief les ressources dont a disposées l'entreprise et les emplois contraints qui ont été réalisés.

2-2- Le TAFIRE

Le TAFIRE cherche à réaliser un compromis entre deux grands types de tableaux ayant existé en analyse financière : les tableaux de financement et les tableaux de flux de trésorerie. Il présente les soldes financiers de la période dans une 1ère partie et les décisions financières dans une 2ème partie.

3- Méthode : Variation des masses financières, soldes financiers et décisions financières

3-1- Variation des masses financières (Tableau de mutation)

Chaque variation des postes du bilan est classée en emplois si elle a entraîné une sortie monétaire (flux de trésorerie négatif) et en ressources dans le cas contraire (flux de trésorerie positif). En règle générale, toute augmentation d'un poste d'actif ou diminution d'un poste du passif est classée en emploi et toute augmentation d'un poste du passif ou diminution d'un poste de l'actif est placée en ressources.

Les variations positives de l'actif correspondent à des investissements, acquisitions ou créations de biens physiques et financiers. A contrario, les variations négatives correspondent à des cessions d'actif ou échanges de biens contre la monnaie ou des créances. Les variations positives du passif sont des apports de fonds. Les variations négatives indiquent des remboursements et donc des sorties de flux monétaires. Ces éléments peuvent être synthétisés dans le tableau suivant :

Tableau n°5 : Variation des masses financières (mutation)

EMPLOIS

RESOURCES

- Capacité d'autofinancement

- Cession ou réduction réelle d'éléments d'actif

- Augmentation réelle d'un poste du passif

- Distributions mises en paiement au cours de l'exercice (dividendes)

- Augmentation réelle d'un poste actif

- Diminution réelle d'un poste du passif

Source : SYSCOHADA

? N.B. : sont exclues, les augmentations du capital par incorporation de réserves ou par conversion de dettes, les réévaluations d'actif et les dotations aux amortissement ou provisions.

Il est nécessaire qu'un flux financier réel ait une incidence sur la trésorerie pour être qualifié de ressource ou d'emploi.

3-2- Soldes financiers et décisions financières (TAFIRE)

Ces éléments se déterminent à partir de deux parties du TAFIRE comme suit :

· La première partie du TAFIRE présente quatre soldes financiers.

3-2.1- Capacité d'Autofinancement Globale (CAFG)

La CAFG est calculée dans le tableau par la méthode dite soustractive à partir de l'EBE.

CAFG = EBE + Produit « encaissables » - Charges « décaissables » à l'exclusion des cessions d'actifs immobilisé.

Elle prend la dénomination de CAF dans la littérature financière et peut être également obtenue par la méthode additive. Dans ce cas, elle est calculée à partir du résultat net comme suit :

CAF = Résultat net + dotation aux amortissements + dotation aux provisions à caractère de réserves + pertes exceptionnelles - profits exceptionnels (+ ou - values sur cession d'actifs).

? N.B. : Conformément à la pratique internationale, les résultats sur cession d'actif immobilisé ne sont pas inclus dans la CAFG.

Lien entre la CAFG et la Marge Brute d'Autofinancement (M.B.A.) :

M.B.A. = Résultat net + dotation aux amortissements + dotation aux provisions à caractère de réserves.

La différence majeure entre les deux est que la M.B.A. n'exclut pas l'impact des cessions sur le résultat.

3-2.2- Autofinancement (AF)

Il est obtenu en retranchant de la CAFG, les distributions effectuées durant l'exercice :

Dividende de l'exercice N-1 et les acomptes sur dividende de l'année N le cas échéant :

AF = CAFG - Distributions.

Il peut être également obtenu comme dans le cas de la CAF, à partir du Résultat net :

AF = Bénéfice mis en réserves + dotation aux amortissements + dotation aux provisions à caractère de réserves + pertes exceptionnelles - profits exceptionnels

Il représente l'aptitude potentielle de l'entreprise à financer elle-même ses investissements.

De ce fait, il peut être décomposé en autofinancement de maintien ou de renouvellement (amortissements & provisions) et d'expansion (bénéfice mis en réserves, corrigé des pertes et profits exceptionnels).

La solvabilité est la capacité de l'entreprise à faire face à ses engagements immédiats. Elle s'apprécie, entre autre, par la capacité d'autofinancement ou par l'autofinancement (liquidité potentielle).

3-2.3- Variation du Besoin de Financement d'Exploitation (Ä B.F.E.)

Ä B.F.E. = Ä stocks + Ä créances clients - Ä dettes d'exploitation

Ou

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery