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La problématique de la diffusion des musiques du monde en France


par Alexandre Aimé Siewe Leupi
Université Paris III Sorbonne nouvelle - DESS Relations interculturelles 0000
  

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CHAPITRE III-

L'AVENIR DES MUSIQUES DANS UNE FRANCE GLOBALISEE

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Entre produit culturel et produit de consommation, les Musiques du Monde cherchent leur positionnement. Certes, on pourrait se poser la question naïve de savoir pourquoi diffuser la musique de tel peuple ou de telle communauté.

L'esprit qui sous-tendu la démarche des pionniers dans ce domaine qui sont les entho-musicologues semblait pourtant noble. Il s'agissait d'aller à la découverte de l'autre, s'ouvrir à lui et partager. Aujourd'hui, on est bien obligé d'être d'une plus grande prudence à propos du voyage des diverses formes d'expressions vers l'extérieur. Non pas tant qu'il nous semble, à titre d'exemple, qu'un virtuose de la kora malienne, ayant accordé son harpe selon une technique transmise de génération en génération depuis mille ans, puisse subir une sérieuse altération suite à deux mois de tournée dans les provinces françaises. Par contre, pour une poignée de dollars (n'oublions pas que l'industrie reste contrôlée par les fonds américains), il pourra devenir la proie des champions des « boîtes à rythmes » et des parrains de la World Music qui, en un clin d'oeil vont le dépouiller de son particularisme pour couler son « âme dans le moule de la WORDL BEAT. L'artiste qui en sortirait obtiendrait alors son visa d'admission dans la « cour des grands ». Désormais, sa musique sera traitée comme une autre. Si elle se vend bien, tant mieux pour lui. Dans le cas contraire, son producteur cherchera à s'en débarrasser au plus vite.

Et qu'importe : même s'il s'agit de la musique d'un peuple en voie de disparition, la sentence serait pas plus clémente. Car ici, la notion de patrimoine semble globalement incompatible avec la notion de marché. D'où la nécessité d'envisager des mécanismes et des formules capables d'aider les productions les plus ancrées dans leur culture d'origine et dans leur histoire passée et présente, à résister aux lois et structures du marché.

Mais avant d'esquisser quelques idées et présenter quelques actions comme celles menées par RFI qui méritent soutien, il nous a d'abord paru opportun de dire avec plus d'insistance pourquoi, pour nous, le pire n'est pas forcément à craindre.

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Tout au moins déjà du seul fait que le coeur des Français ne bat pas si faiblement que cela pour les musiques d'ailleurs, comme nous l'attestent deux enquêtes auxquelles nous avons prêté une attention particulière.

I- LES FRANÇAIS A L'ECOUTE DES MUSIQUES DU MONDE : LA

PLANCE DES MUSIQUES DU MONDE DANS LEURS GOUTS...MUSICAUX

La première enquête, réalisée en 1997 par le département des études et de la prospective (DEP) du ministre de la culture porte sur « les pratiques culturelles des Français ». C'est une enquête citée aujourd'hui en référence, quand il s'agit d'examiner les rapports que les Française entretiennent avec les différentes formes d'expression artistique, et la culture en général. Son spectre est d'ailleurs plus large que cela, mais nous nous contenterons d'un aspect précis, celui qui nous permettra de cerner la place qu'occupent les Musiques du monde dans les goûts musicaux ainsi que le profil de leur public en France.

Ensuite un sondage Sofrès /Sacem sur les « goûts musicaux » des Français donne également des indications fiables. La SACEM, la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique, gèrent les droits de l'essentiel des artistes-musiciens en France, alors que la Sofres est l'un des instituts de sondages les plus crédibles de l'Hexagone.

A- D'APRES L'ENQUETE DU DEPARTEMENT DES ETUDES ET DE LA PROSPECTIVE DU MINISTERE DE LA CULTURE (DEP)

Selon cette enquête réalisée par Olivier Donnat auprès des Français âgés de 15 ans et plus, les chansons et variétés hexagonales arrivent de loin en tête des genres musicaux les plus écoutés, suivis par les variétés internationales et le classique.

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Les Musiques du Monde viennent au quatrième rang des « genres écoutés le plus souvent », devançant le rock (de peu) et le jazz, soit 11% des personnes interrogées. Pour 5% des français, elles sont « le » genre préféré, à égalité avec le rock.

D'emblée, il y'a à étonnement quand on connaît le poids du rock dans la consommation musicale. En réalité, cette tendance déjà observée dans les différents indicateurs notamment en termes de diffusion radiophonique, se confirme : le rock, cité par 20% des sondés lors de la précédente enquête de 1989, où il apparaissait « la façon massive comme la musique des jeunes », est bel et bien en recul. Il est détrôné par le rap, les musiques soul/groove/R'n'B et, dans une moindre mesure, par les nouvelles musiques électroniques. On a de fortes raisons de croire que ce recul a pu bénéficier aux Musiques du Monde. En tout cas, les deux genres rallient la même proportion des suffrages, ce qui ne devrait pas manquer d'interpeller ceux qui, au prétexte que ces musiques « n'intéressent personne », en diffusent si peu.

Sur la population « écoutant des disques ou des cassettes », les Musiques du Monde sont citées par 14% des interrogés parmi les genres écoutés le plus souvent, tandis que 6% citent la musique folklorique, prise en compte dans notre périmètre.

On devrait se garder toutefois d'en déduire que 20% des français plébiscitent les Musiques du Monde au sens large, car plusieurs réponses étaient possibles à cette question.

Quand il a fallu avec une seule réponse, 6% des sondés ont placé les Musiques du Monde en tête de leurs préférences. Nous reproduisons ici les données statistiques concernant ces musiques, en comparaison des autres genres musicaux notamment les principaux, et le profil des publics correspondants.

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? Les genres de musiques écoutés le plus souvent (plusieurs réponses possibles)

- Sur 100 français

GENRES

Âgés de 15 ans
et plus

Ecoutant Disques
et cassettes

Chansons/Variétés françaises

44

59

Variétés internationales

22

29

Classiques

18

24

Musiques du Monde

11

14

Rock

10

13

Jazz

7

9

Musiques d'ambiance

 

9

Musiques folklorique

 

6

Rap

 

5

Autres genres (opéra, films,

etc.)

 

29

? Les genres de musiques préférées (1 seule réponse) - Sur 100 Français

GENRES

Âgés de 15 ans et plus

Ecoutant Disques et K7

Chansons/Variétés françaises

31

33

Variétés internationales

13

17

Classiques

10

11

Musiques du Monde

5

6

Rock, rap, hard rock

5

12

Jazz

3

4

Musiques d'ambiance

 

3

Autres genres (opéra,

films, etc.)

 

2

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B- D'APRES LE SONDAGES SOFRES/SACEM

Ce sondage a été réalisé par la Sofres pour le compte de la SACEM en Décembre 1998. Elle s'est effectuée en deux vagues auprès d'un échantillon national et 2 000 personnes représentatives de l'ensemble de la population âgés de 18 ans et plus.

A la différence donc de l'enquête de la DEP, les jeunes de 15 ans à 18 ans n'ont pas été pris en compte dans le sondage Sofres.

Les résultats se présentent comme suit : ? Les styles de musique préférés

GENRES

Cité en
premier

Cité en 1er,
2nd

Cité en 1er,
2nd et 3ème

Chansons françaises

41

60

70

Classiques

19

31

41

Rock et pop

14

24

31

Jazz

4

11

19

Musiques trad

4

10

19

Blues

3

8

13

Rap, reggae

3

8

11

hip-hop

3

6

8

Techno

2

8

18

Musique de film

2

8

14

Musique sud-améric

2

8

13

Opérette

1

4

8

Musiques du monde

1

0

4

3

7

7

Opéra

0

3

6

Musique militaire

1

/

/

Musique religieuse

 
 
 

NSF

 
 
 

57

Ici, la SACEM distingue les musiques traditionnelles (corses, bretonnes, basques...) et la musique sud-américaine (samba, bossa nova, salsa...) des Musiques du Monde. Pour ne pas perturber les résultats, nous n'additionnerons pas les points des trois colonnes ainsi indiquées

En revanche, sur les réponses citées en premier, les Musiques du Monde (toutes tendances confondues) passent pour être le genre préféré de 7% de français.

Le sondage de la SACEM a établi une autre répartition des préférences musicales des français, cette fois en fonction des « types » de musiques

Voici les résultats :

GENRES

Cité en

premier

Cité en 1er,

2nd

Cité en 1er,

2nd et 3ème

Ch. Françaises et franco

72

15

3

3

2

1

2

1

88

92

Ch. anglo-saxonne

45

55

Musique brésilienne

20

13

36

31

Musiq-cubaine et

antillaise

7

5

15

12

Musiq-africaine

6

13

Musiq-arabe, rai, etc...

/

/

Autres...

 
 

Sans réponse

 
 

En procédant à l'addition des résultats obtenus par les différents catégories qui entrent dans notre périmètre initial, et en considérant uniquement les réponses citées en premier, les Musiques du Mondes pèsent d'un poids plus important, avec 9% des sondés. Et il y'a des raisons de penser qu'il s'agit là d'un poids minimum, car les résultats auraient pu être nettement plus conséquents si l'on tenait compte des réponses citées en second et en troisième. Ainsi, la recomposition des pourcentages tout en restant prudent sur l'interprétation

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des statistiques pourrait concéder aux Musiques du Monde au sens large près de 20% du total des réponses.

Ce qui ne signifie pas qu'elle pèse 20% de l'ensemble des musiques, puisque les sondés ont fourni trois réponses. Toujours est-il qu'on peut, à tout le moins, affirmer qu'un Français sur cinq serait donc sensible aux Musiques du Monde.

Il a été demandé aux sondés de répondre à la question de savoir « parmi les types de musiques suivantes, lesquels ils aimeraient entendre plus fréquemment à la radio ». Les musiques traditionnelles Françaises viennent en deuxième position avec 27% des réponses. Et les « musiques d'autres pays » en 4ème position avec 19% des sondés.

Des résultats qui permettent de mesurer la disparité qui existe entre les préférences véritables et les attentes du public, par rapport au « non-choix » que lui offrent les « seigneurs » de l'industrie culturelle.

II- S'ACHEMINE-T-ON VERS L'EROSION COMPLETE DES MUSIQUES DU MONDE ?

Les risques d'assister à la disparition de certaines pratiques artistiques sous le rouleau compresseur des industries culturelles existent-ils réellement ?

A notre avis, il s'agit là d'une question qui devrait être bannie de toute analyse rigoureuse. Car s'il est aujourd'hui indéniable que la musique entre parfaitement dans le champ du marché de « biens » dits culturels comme le cinéma ou d'audiovisuel, dans lequel la globalisation a fait son lit, il convient néanmoins de remarquer que la partie des Musiques du Monde qui émerge aujourd'hui du champ, n'est pas représentative de la totalité. Penser que le phénomène de mondialisation et son corollaire qu'est la globalisation de certains marchés de biens culturels, puisse mettre en péril les musiques des régions économiquement faibles, consisterait à prendre la partie pour le tout.

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D'une certaine manière, cela consisterait à prendre la vessie médiatique des pays industrialisés par la lanterne de tout ce qui est hors-champ. On voudrait aussi disqualifier mentalement les neuf-dixième de l'humanité, dont la vie, de la naissance à la mort, a d'autres références que ce qui gravite autour de l'écran cathodique ou du transistor, qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

Deuxième élément qui dissout toute matière à inquiétude la musique relève généralement de la partie substantielles des cultures du monde. Elle appartient à ces pratiques imprimées depuis l'enfance dans les sujets, dans leurs habitudes motrices et qui leur permettent de créer la différence en s'appuyant sur les structures intermédiaires que nous avons évoqués plus tôt.

Quand bien même, il arrive que la vitalité de ces structures faiblisse, les sujets savent trouver en eux, dans leurs traditions des ressources pour remplir les fonctions d'identification, notamment en recontextualisant les biens reçus. Ainsi se perpétue et se transmettent les savoirs et les pratiques, comme la musique.

Ce propos vise à soutenir que, parallèlement aux producteurs aseptisées de l'industrie, d'autres musiciens du monde vont continuer à créer, à écrire des chansons, en écoutant simplement cette voix mystérieuse qui en eux leur soufflera des notes capables d'enchanter et nourrir l'âme de nombreuses personnes qui en France, avouent leur sensibilité pour les musiques venues d'ailleurs. Encore faudra-t-il que les conditions avantageuses soient réunions pour une meilleure visibilité de ces oeuvres aujourd'hui marginalisées.

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III- PROPORTIONS POUR UNE MEILLEURE VISIBILITE DES MUSIQUES DU MONDE EN France : manifeste pour une société multiculturelle.

S'appuyer sur ces racines, c'est aussi une façon d'aller à la rencontre de l'autre,

Accepter sa différence, échanger, partager, se regarder à travers lui, S'intégrer dans son histoire et l'inviter à partager la vôtre.

Etre en mesure de donner et de recevoir.

1. Face à la puissance de feu de l'industrie, le secteur mérite un soutien accru des pouvoirs public. Notamment les ministres concernés (culture, affaires étrangères) devraient intégrer le secteur de manière claire dans leurs lignes budgétaires.

Pour les 7 à 9% de Français certes, mais aussi afin de reconnaître la fonction d »animation des multiples festivals qui fleurissent en été, consacrés partiellement ou entièrement aux Musiques du Monde, notamment en provinces.

Par ailleurs les institutions comme le FCM (fonds de création musicale) qui consacre déjà environ 9% de ses aides au secteur, ne tient pas compte de l'évolution de la nouvelle donne.

2- Visa spécifiques pour les professions artistiques

Selon l'origine des artistes, leur notoriété, la durée et la fréquence des séjours en France, la qualité de l' « invitant », le visa d'entrée sera accordé ou refusé. Les multiples refus de visas aux artistes issus de certains pays dits « à risques » causent des manques à gagner considérables à des programmateurs déjà mal lotis.

Le déficit est financier mais également culturel. Les professionnels français qui travaillent pour le développement des Musiques du Monde doivent accomplir

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un véritable parcours du combattant, affirme Christian MOUSSET qui travaille dans le secteur depuis près de trois décennies. Il en a fait la désagréable expérience au cours de la dernière édition de son festival du 1er au 6 mai derniers avec un groupe invités du Cameroun dont les membres se sont vus octroyés des visas au compte-gouttes. En définitive, sur un groupe de six musiciens, seuls quatre ont eu droit au précieux sésame. Le groupe est donc arrivé à Angoulême avec deux jours de retard et deux piliers en moins. Par conséquent, au lieu de se produire dans la plus importante scène du festival (3 000 places), et en première partie d'un artiste de grande notoriété, le groupe Faadah Katal s'est contenté d'une salle gratuite, moins importante (800 places) et sur un plateau moins prestigieux. Deux musiciens recrutés au passage à Paris, ont remplacés au pied levé les absents, sans aucune répétition. Inutile de dire que le résultat fut loin du fruit que ce groupe méritait après sept mois de préparation. La suite de leur programme de séjour prévoit l'enregistrement d'un album. Pour une jeune formation en développement, on pourrait leur souhaiter mieux. Cet exemple n'est qu'un cliché des situations aussi dramatiques les unes les autres, que vivent les musiciens du Sud qui sollicitent des visas d'entrée en Europe.

Aussi la proposition de Zone France de créer un visa spécifique pour les professions artistiques nous semble-t-elle opportune. Un nouveau projet de loi serait en cours d'étude, recevra-t-elle le...visa de l'assemblée nationale ?

3- Harmonisation des règles de travail et d'emploi des artistes étrangers

Ainsi que leur condition d'entrée et de séjour dans l'espace schengen et dans les pays de la communauté. La légalisation française reste encore très restrictive. Ce qui constitue un véritable paradoxe

4-

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les réseaux communautaires de diffusion devraient davantage se professionnaliser. L'amateurisme y a encore droit de cité, la maladie semble chronique dans le réseau africain.

5- internet, une opportunité formidable.

Le réseau de disquaires spécialisées devraient recruter de vendeurs plus compétents afin d'accompagner la vague favorable actuelle. Surtout, ils pourraient associer leurs moyens afin de développer des portails sur internet car, il va sans dire que dans un domaine où l »écoute est déterminante ; et constitue un passage obligé pour la découverte, les disquaires installés sur le web verront leurs ventes progresser.

Les possibilités qu'offre Internet en matière de stockage d'informations représentent pour le public un formidable outil pour obtenir des renseignements sur l'origine des musiques et surtout d'écouter des heures d'enregistrement de musiques déjà éditées ou non. Les nouveaux logiciels en cours d'installation iront au-delà des performances actuelles du MP3 et les Internet téléchargeront les titres de leur choix, et non plus gratuitement. C'est une véritable révolution et une formidable opportunité.

6- La mise sur pied et le développement d'un réseau spécialisé consacré aux Musiques du Monde. L'exemple de réseau HARMONI MUNDI qui compte déjà une quarantaine de points de vente exclusivement consacré aux Musiques du Monde, est un exemple type d'avancée à soutenir.

7- Rétablir l'ordre démocratique des choses :

Suivants une idée de Jean-Pierre Warnier (in La Mondialisation de la culture, P112), il s'agirait de rétablir un débat politique, à l'échelle du monde, sur la production culturelle des industriels et des marchands qui, possèdent leur propre organisation mondiale, l'OMC en l'occurrence, en équilibrant les

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pouvoirs par une organisation mondiale de la culture, une OMC bis, capable de tenir à la première, celle du commerce.

7- Accroître les ressources des opérations comme LE PRIX RFI MUSIQUES DU MONDE qui développent de véritables projets structurant autour de jeunes artistes.

IV- LE PRIX RFI MUSIQUES DU MONDE : PRESENTATION D'UN PROJET STRUCTURANT

L'histoire du PRIX RFI MUSIQUES DU MONDE (anciennement PRIX DECOUVERTES de RFI), commence au début des années quatre-vingt (80), suite aux demandes exprimées par les radios francophones d'Afrique qui ont des besoins en enregistrement des musiciens et chanteurs de leur pays, supports qu'elles ne trouvent. Aussi des radios se tournent-elles vers RFI avec qui elles entretiennent des relations de coopérations dans les domaines des informations, des magazines de sociétés ou encore dans le domaine du théâtre radiophonique et de la littérature.

Une importante demande de la part des radios avec lesquelles elle a une longue tradition de coopération, et demande à laquelle RFI n'est pas en mesure de répondre.

C'est dans ce contexte que va naître l'idée de concevoir une opération internationale qui permette aux radios d'avoir de nouvelles chansons sur leurs antennes. En 1981, RFI et une trentaine de radio et télévisions décident de créer un concours permettant aux chanteurs d'Afrique et de l'Océan indien de graver quelques-unes de leurs oeuvres sur des supports diffusables. Ainsi naît le

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concours international des Musiques du Sud, baptisé Concours Découvertes

RFI.

En vingt ans d'existence, l'opération a connu d'importants mutations, en s'adaptant à la fois à celles de la radio qui donne son nom à l'opération et à l'évolution du monde de la musique.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault