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Usages locaux des ressources forestieres autour de trois concessions camerounaises (1050, 1046 et 1059) : complementarité ou compétition ?


par Duplex NOUMBISSI
Université de Dschang - Diplôme d’Ingénieur Agronome 2012
  

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6.4.3. Perception de l'impact de l'exploitation par les personnes ressources de la compagnie

Après avoir discuté avec les populations locales, nous avons rencontré les personnes ressources des compagnies, pour avoir leur point de vue. Il s'en est dégagé qu'il existe quelques points de discorde entre elles et les populations riveraines.

La croissance rapide des activités agricoles des populations locales dans les concessions, alors que les compagnies veulent préserver la forêt pour faire plusieurs rotations. Tout ce que les compagnies font, c'est de sensibiliser les populations et de renouveler leurs limites afin de dissuader les populations d'étendre leurs plantations.

Le sciage illégal se déroule souvent dans la concession, mais les concessionnairesn'ont pas le droit de saisir le bois. Ils ne peuventqu'informer l'administration forestière, mais celle-ci est lente à réagir, ce qui laisse le temps aux scieurs de s'enfuir. Les agents des eaux et forêtsestiment qu'ils n'ont pas assez d'effectifs et de moyens pour intervenir rapidement.

Avec l'engagement des compagnies dans le processus de certification notamment la FIPCAM, les compagniesérigentdes barrières à l'entrée des concessions, pour contrôler les entrées et sorties, ce qui n'arrange pas les populations locales.

Ils essaient de satisfaire les doléances des populations. Cependant l'ignorance de la loi fait que ces dernières demandent toujours ce qui n'est pas ressort des concessionnaires. La SCTB a affirmé être en train de trouver un compromis avec les populations pour satisfaire les doléancesrelatives à unedemande de 5 000 tôles.

Les compagnies ne peuvent pas employer tous les jeunes des villages. Car non seulement il n'y a généralement pas de main d'oeuvre qualifiéedans les villages et leur capacitéd'emploi est limitée comparativement à la demande. Dans certains cas elles forment les jeunes et ceux-ci ne veulent pas travailler pour cause de paresse. En effet, la FIPCAM emploie environ 50 personnesdont 20 à 30 sont des riverains. Elle compte 29 villages riverainspour un total de 79 353 habitants. Quant à la SCTB elle emploie environ 60 personnes dont 30 personnes sont des riverains,et compte 41 villages et hameaux riverains peuplés d'environ25 783 habitants. Pour faire face ce problème d'emploi, les compagnies essaient d'employer les jeunes dans les villages qui sont proches des AAC.

Les concessionnaires sont conscients des dégâts causés par l'exploitation. Ils évitent autant qu'ils peuvent de détruire les arbres fournisseurs de PFNL régulièrement fréquentés par les populations lors des différentes opérations d'exploitation. Ils causent le moins de dégâts possibles.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon