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Les nouvelles organisations et transformations du travail: Les metiers face aux nouvelles technologies de l'information et de la communication

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par Michel Matthieu SUNGU MUANDA NTELA
Université Protestante au Congo - Licence 2007
  

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 §3 Le cadre juridique et institutionnel

 

En ce qui concerne les télécommunications, cette activité a connu le monopole de l'Etat jusqu'en 1987, année à partir de laquelle un opérateur privé a été autorisé à opérer dans la téléphonie mobile.

Mais c'est surtout à partir des années 1998-1999 que le secteur a connu une libéralisation intégrale.

A ce jour, les compétences d'encadrement sont réparties entre le Ministère des PTT, l'Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT), tandis que l'opérateur public reste l'Office Congolais des Postes et Télécommunications (OCPT).

Dans le secteur de la communication en général et de l'audiovisuel en particulier, le secteur a connu aussi un quasi-monopole de l'Etat jusqu'à la démocratisation des institutions en 1990. L'encadrement est assuré par le Ministère de l'Information et Presse, et depuis l'accord global et inclusif par la Haute Autorité des Médias (HAM), tandis que les opérateurs publics sont d'une part l'Agence Congolaise de Presse (ACP) et d'autre part la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC).

 

En ce qui concerne l'informatique, l'activité a commencé grâce à des initiatives « privées ». L'encadrement a été assuré pendant un temps par les différents services informatiques qui se sont succédés au Bureau du Président de la République, pour s'arrêter en 1997 et reprendre en 2004 au niveau du Ministère des PTT.

Le service d'encadrement de l'informatique au niveau de la Présidence s'occupait notamment de :

Ø La mise en ouvre d'un plan directeur d'informatisation ;

Ø La mise en place d'une banque de données de l'Etat ;

Ø L'encadrement de l'acquisition, l'utilisation et la commercialisation des moyens informatiques ;

Ø La formation et l'encadrement de la formation ;

Ø La mise en oeuvre d'un réseau national de transmission des données ;

Ø L'assistance aux tiers ;

Ø L'organisation des manifestations nationales, notamment les Journées informatiques du    Zaïre.

§4 L'entré en jeux de la téléphonie cellulaire

 

La téléphonie cellulaire, née du mariage entre l'ordinateur et les télécommunications offre des nombreux avantages : suppression de câble de transmission, temps de connexion très réduit, espace virtuel augmentable à souhait.

En 1986, on a assisté à la naissance de la première firme de téléphonie cellulaire qui s'est vue attribuée la totalité de la gamme de fréquences utilisables et même d'un préfixe réservé à l'extension ultérieure de l'office des PTT.


En 1990, c'est la libération du secteur des PTT et en 2003, la RDC compte cinq opérateurs de téléphonie cellulaire, à savoir, Oasis, Celtel, Vodacom, Congo Chine Télécom et Congo Korean Télécom.

D'après les statistiques établies par l'UIT, en ce qui concerne le taux de croissance annuel du nombre d'abonnés aux systèmes cellulaires sur la période 2000-2005, les pays les moins avancés se sont classés comme suit : Djibouti (186%), RDC (184%), Niger (171%), Libéria (155%), Mali (142%), Soudan (139%), Yémen (129%) et République démocratique populaire lao (119%). Dans ce groupe de pays, ce sont les services à prépaiement, comptant pour près de 90% du marché considéré dans sa totalité, qui ont contribué à cette expansion exponentielle du secteur mobile6(*).

En RDC, l'arrivée sur le marché de nombreux opérateurs concurrents a permis d'élargir le réseau vers les zones rurales reculées. En raison de l'instabilité politique qui caractérise le pays et de la partition de son territoire entre 1998 et 2003, les réseaux de téléphonie mobile se sont

d'ailleurs construits de manière décentralisée comme en témoigne l'exemple de TATEM présent initialement seulement dans la ville portuaire de Matadi.

Avec le système GSM, les opérateurs privés de la téléphonie cellulaire ont modernisés la vie et facilitent la communication des congolais à travers le monde.
Le prix du Kit complet (téléphone portable et accessoires) est passé de 150$ USD en 1988 du temps de monopole de Télécel a 75$ en 2003 jusqu'a des prix promotionnels entre 50 et 40 $ en 2005, suite a la libéralisation du secteur avec l'entrée de Vodacom-RDC, Celtel-RDC, Oasis, Congo Chine Télécoms. 

En dépit de la percée de quelques opérateurs locaux, souvent filiale de l'opérateur fixe, comme Libertis (Gabon Telecom), le marché est caractérisé par la présence dominante de grands groupes étrangers attirés par la forte rentabilité du secteur. Les principaux investisseurs dans la téléphonie mobile en Afrique centrale sont :

· MTC (Koweït) présent dans 4 pays de la zone qui a repris le réseau CELTEL ;

· L'Afrique du Sud représentée au Cameroun à travers MTN et en RDC avec

Vodacom ;

· France Telecom qui a pris des participations dans les opérateurs fixes en Guinée Equatoriale (GETESA) et en République Centrafricaine (SOCATEL), est aussi présent au Cameroun à travers Orange.

Tableau 1 Le marché de la téléphonie mobile en Afrique Centrale :

Source : Union Internationale des télécommunications.

Tableau 2 :

Evolution et tendance du marché de la téléphonie entre 1999 et 2004

Tableau 3 Le marché de la connexion Internet en Afrique Centrale :

* 6 http://www.laconscience.com/article.php?id_article=5078

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery