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L'optimisation de la création de valeur dans la firme bancaire : approche par les Free Cash Flow

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par Aubin Martial KENGNE ASSOMO
Université de Douala - DESS en Gestion Financière et Bancaire 2001
  

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CHAPITRE II: LA GESTION PAR LA VALEUR

La création de valeur obéit naturellement à un système organisationnel et de gestion qui rompt de manière significative avec les formes plus connues d'organisations traditionnelles. Il s'agit davantage d'intégrer une nouvelle attitude de gestion centrée sur la performance financière, mieux la création de richesse du point de vue de l'actionnaire et partant de tous les autres acteurs de la vie de l'entreprise. Mais auparavant, nous allons présenter les sources de valeurs, auxquelles prennent naissances les cash-flows de l'entreprise (Section 1) et enfin la gestion par la valeur (Section 2).

Section I : Les sources de cash-flow

Un flux de trésorerie est un mouvement, entrée ou sortie, de liquidités. L'ensemble des flux d'une entreprise peut être rattaché à l'un des trois cycles suivants : l'exploitation (A), l'investissement (B) et le financement (C).

A. Le cash-flow du cycle d'exploitation

Les cash-flow du cycle d'exploitation correspondent à ceux générés par l'activité de l'entreprise : Consommation, transformation, vente. Il traduit d'une part la création de richesse (EBE) et d'autre part la trésorerie (ETE).

A ce niveau, la contribution à la création de valeur revient aux opérationnels de l'entreprise. Il s'agit d'augmenter les produits et diminuer les charges de l'entreprise sans investissement ni désinvestissement. Cette amélioration de l'efficience de l'entreprise qui peut sembler une lapalissade est plus vite dite que faite. En effet, le plus souvent les opérationnels auront tendance à considérer des investissements implicites pour répondre à cette préoccupation (nouvelles machines, formation du personnel, licenciement, etc.) En fait, ils doivent plutôt repenser entièrement le métier exercé et la manière de l'exercer. Il importe donc que les opérationnels soient impliqués au plus bas de l'organigramme possible. Une telle démarche permet d'analyser, pour chaque décision opérationnelle, ses conséquences multiples et leurs interdépendances, et de calculer la création de valeur générée.

B. Le cash-flow du cycle d'investissement.

Le cash-flow d'investissement apparaît comme le solde entre les acquisitions d'immobilisations et les désinvestissements. Cette différence fait généralement apparaître un besoin de financement. Investir revient en effet pour l'entreprise à renoncer à une consommation immédiate pour accroître ses recettes futures. Bien entendu, le surcroît de recettes occasionnées par cet investissement devra être suffisant pour assurer sa rentabilité prévisionnelle. L'investissement est donc un processus fondamental dans la vie de l'entreprise, qui engage durablement celle-ci. Si dans un premier temps, il grève fréquemment les comptes et états financiers de l'entreprise, lui seul, permet d'assurer sa croissance à long terme. De plus c'est en choisissant judicieusement ses investissements, et non ses financements, que l'entreprise créée de la valeur. Le critère de la valeur actuelle nette de l'investissement d'un investissement (différence entre sa valeur actuelle et son coût) est à ce titre fondamental. « Le seul outil pour mesurer la création de valeur potentielle.»55(*) De fait, un investissement dont la VAN est positive mérite d'être réalisé, puisqu'il créera normalement (si la réalité est conforme aux prévisions faites) de la valeur. A l'inverse, un investissement dont la VAN est négative ne doit pas être réalisé puisqu'il va normalement détruire de la valeur. Pourtant parfois, des investissements à la VAN négative seront réalisés car ils apparaissent comme stratégiques pour protéger une position, ouvrir de nouveaux marchés à fort potentiels difficiles à quantifier de nos jours, etc. Pour autant, ne nous leurrons pas, si leur VAN est effectivement négative, il faudra que tôt ou tard d'autres investissements ayant une VAN positive viennent compenser la destruction de valeur qu'ils auront causées, sinon l'entreprise court à sa perte.

De ce point de vue, le financier a une place importante, mais indirecte ; la définition de la procédure de sélection des investissements, et la mise en place d'outils d'analyse et de contrôle. Peut-il agir plus directement grâce à l'une de ses compétences clés. La politique de financement ? Peut-il adopter une structure financière qui minimiserait la valeur globale de celle-ci ?

* 55 - Denis NEUVEU « La création de valeur, une nouvelle relation à l'actionnaire » in l'actualité fiduciaire, n°830, juin 1999 

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