WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

intermédiation bancaire et croissance économique au Cameroun

( Télécharger le fichier original )
par nelly adeline Ngono
université de Ngaoundéré - Maîtrise en économie monétaire et bancaire 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

B : La productivité marginale du capital

L'évolution de cette productivité est également fonction : soit de la gestion du risque de liquidité, soit du financement d'investissement plus productif grâce à la diversification des portefeuilles et la collecte des informations.

1 : La gestion du risque de liquidité

Bencivenga et Smith (1991) présentent un modèle intergénérationnel à trois périodes où l'économie comporte deux actifs. Le premier, liquide rapporte un rendement r pour une unité investie à la période t, quelle que soit la date de liquidation. Le second, illiquide, rapporte n unités à la période t+2 et x unités si l'investissement est liquidé à la période t+1. Les intermédiaires financiers ont un impact positif sur le taux de croissance grâce à deux mécanismes : tout d'abord, ils entraînent un accroissement du taux de rentabilité du capital en dirigeant l'épargne collectée vers des investissements peu liquides mais productifs ; enfin, ils évitent des liquidations prématurées du capital. Sans intermédiaires financiers, un agent ayant un besoin de liquidité en t+1 ; vend les actifs de l'entreprise dans laquelle il a placé son épargne en t, et le taux de croissance est moins important en t+2.

2: L'orientation de l'épargne vers des placements plus productifs

Berthélémy et Varoudakis (1994) construisent un modèle dans lequel la principale fonction des banques est de collecter des informations sur les projets d'investissements. Comme les coûts de recherche des informations sont indépendantes des masses financières traitées par le secteur financier, plus le montant de l'épargne est important ; plus la productivité du travail dans les banques est élevée. Le développement du secteur financier entraîne une plus grande concurrence bancaire, une augmentation de la taille des banques et un accroissement de la plupart de l'épargne allouée aux investissements. Lorsque le secteur financier est faiblement développé ; en raison de l'existence de coûts fixes et d'effets d'apprentissage ; la productivité marginale du travail est moindre. Cette situation correspond à l'équilibre « bas » de piège de pauvreté où le démarrage du processus de croissance est bloqué. Pour que l'économie converge vers l'équilibre « haut », la taille du secteur financier doit dépasser un seuil critique.

A la fin de cette étude du lien existant entre nous pouvons évoquer les limites rencontrés par l'intermédiation bancaire au Cameroun. Ce travail fera l'objet de la section suivante après que nous ayons illustrer par ce schéma le lien entre le secteur financier et la croissance économique.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo