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Mutations financières et canaux de transmission de la politique monétaire: cas de la Tunisie

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par Wissem AWEDNI
FSEG Sfax - Mastère 2007
  

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IV-5-Test de l'auto corrélation des erreurs

Avant de passer à l'étude des fonctions de réponses aux chocs, il paraît utile de s'assurer que les résidus ne sont pas auto-corréélés. Pour cela, nous allons utiliser le Portemanteau auto-corrélation test qui reporte les Q statistiques et les Q statistiques ajustées pour l'hypothèse nulle de la non corrélation des séries jusqu'à l'ordre h. les deux statistiques utilisent la distribution de Qui deux à degré de liberté où p est l'ordre du retard du VAR.

Les tableaux suivants rapportent les résultats du test et montre l'absence de l'auto corrélation des erreurs.

Tableau .9. Porte manteau corrélation test pour la deuxième période

 

Q-Stat

Prob

Q-stat ajusté

Prob

Degré de liberté

1

5.996535

NA*

6.032877

NA*

NA*

2

50.04900

0.0021

50.62257

0.0018

25

3

72.78058

0.0194

73.77252

0.0160

50

4

103.4613

0.0164

105.2107

0.0122

75

5

141.2604

0.0042

144.1838

0.0025

100

6

161.7994

0.0149

165.4930

0.0089

125

7

186.6756

0.0225

191.4644

0.0125

150

8

222.6711

0.0086

229.2824

0.0037

175

9

252.6908

0.0068

261.0230

0.0024

200

10

279.2674

0.0080

289.3032

0.0025

225

11

297.7757

0.0205

309.1250

0.0064

250

12

399.6868

0.0000

418.9773

0.0000

275

Tableau. 10. Porte manteau corrélation test pour la deuxième période

 

Q-Stat

Prob

Q-stat ajusté

Prob

Degré de liberté

1

6.475470

NA*

6.521072

NA*

NA*

2

47.92891

0.0038

48.56250

0.0032

25

3

79.61754

0.0049

80.93018

0.0037

50

4

116.7708

0.0014

119.1526

0.0009

75

5

139.4338

0.0056

142.6368

0.0033

100

6

168.0032

0.0062

172.4573

0.0032

125

7

184.2870

0.0298

189.5793

0.0159

150

8

218.0601

0.0150

225.3537

0.0061

175

9

234.4998

0.0477

242.8976

0.0206

200

10

270.2579

0.0209

281.3443

0.0063

225

11

284.6495

0.0652

296.9352

0.0222

250

12

387.7817

0.0000

409.5146

0.0000

275

D'après les deux tableaux, l'auto corrélation est rejetée, ce résultat nous permet de passer à l'étude des fonctions des réponses des chocs.

V- Les réponses de l'économie à un choc de politique monétaire

Nous étudions les réponses de l'économie à un choc de politique monétaire (taux d'intérêt). Le choc a lieu en une seule période, mais comme le modèle inclut une dynamique autorégressive et une dynamique économique, le choc persiste sous une forme atténuée pendant un certain temps.

Les fonctions de réponse calculées indiquent la réponse des différentes variables économiques à des chocs d'un écart type sur les résidus.

L'horizon retenu est relativement court, de 12 mois pour la première sous période et 24 mois pour la seconde sous période contrairement à Sims [1992] qui retient 48 mois, car à mesure que les délais s'allongent les intervalles de confiance pour ces fonctions des réponses impulsionnelles s'élargissent et la fiabilité des résultats diminue. L'intervalle de confiance retenu ici est d'un écart type.

Les réponses des chocs pour la première sous période (1975-1988)

Les réponses des chocs pour la deuxième sous période (1989-2006)

L'inspection des réponses des différentes variables à un choc de la politique monétaire montre pour la première sous période, une hausse du taux de marché monétaire fait augmenter la production industrielle, qui atteint sa hausse maximale au bout de deux mois. Puis ce dernier baisse rapidement et d'une pente aigu, traduisant ainsi l'effet à court terme et l'absence de cet influence du taux d'intérêt sur la production à long terme.

La hausse du taux d'intérêt fait augmenter la masse monétaire M2 qui atteint sa hausse maximale au bout de deux mois et baisse de nouveau ce qui implique que le taux d'intérêt ne peut influencer la masse monétaire qu'à court terme ce résultat peut être expliqué par le choix de l'agrégat qui est formé en partie de dépôt rémunéré au Tmm ayant tendance à augmenter avec ce taux.

Le crédit baisse suite à ce choc d'une façon très aigu pour les trois premiers mois et la pente diminue pour le long terme.

Enfin pour le taux de change, l'allure de la courbe montre que le choc a apprécié et déprécié le taux de change, de cette façon nous ne pouvons pas conclure cette influence vue l'absence d'une explication claire du comportement de tcre suite au choc de la politique monétaire.

L'inspection de ces chocs montrent que la politique monétaire ne peut choqué les autres variables à savoir, le crédit, le taux de change, la masse monétaire et l'activité réelle représenté par la production qu'à très court terme ou même elle ne l'influe pas.

Pour la deuxième sous période, un choc sur le taux d'intérêt produit d'abord une baisse de la masse monétaire, maximale huit mois après, puis cette baisse s'affaiblit et le choc s'amorti à long terme. Mais les fonctions de réaction du taux d'intérêt aux chocs survenu sur la masse monétaire montrent que les autorités monétaires font augmenter le taux pour contrecarrer la croissance de celle-ci.

La réponse du crédit est aussi dans le sens attendu théoriquement. L'augmentation du taux de marché monétaire a engendré une augmentation des crédits à court terme mais à long terme cet effet se stabilise, ce résultat semble être conforme avec les prédictions théoriques de Stiglitz.

L'activité réelle diminue avec un effet maximal deux mois après le choc puis il remonte au bout de six mois.

Selon l'analyse Keynésienne le TMM n'influence pas la production puisque l'accroissement des investissements privés est dû à la création monétaire et non à l'épargne. Même que le taux d'intérêt influe à court terme la décision d'investissement cet effet s'amortie à long terme. La non sensibilité de l'investissement au taux d'intérêt mène à long terme vers la stabilité de l'agrégat monétaire au sens large.

Toute augmentation de taux de marché monétaire entraîne une réduction du tcre puisqu'il existe une fuite de capitaux vers l'extérieur ce qui méne à une appréciation de la monnaie nationale par rapport au principaux pays partenaires (L'Allemagne, l'Italie, la France).

Les simulations semblent confirmer le changement dans la transmission de la politique monétaire en Tunis.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams