Conclusion
L'objectif poursuivi tout au long de ce chapitre
était de déterminer l'impact des innovations financières
sur les canaux de transmission de la politique monétaire.
Pour ce faire, on a commencé par la présentation
des variables faisant partie du modèle pour pouvoir par la suite
étudier leurs évolutions à travers les graphiques pour
disposer les premiers éléments sur la stationnarité de la
série. Les résultats obtenus semblent indiquer la présence
de non stationnarité, d'où la nécessité de pousser
l'analyse plus loin via le test de Dickey fuller Augmenté qui a permis
de déterminer l'ordre d'intégration de la série.
Nous avons essayé de réaliser un test de
causalité afin de ressortir les principales relations dans les deux
périodes.
Par la suite et afin d'estimer le modèle, il
était indispensable de déterminer l'ordre de retard et ceci
à travers les critères traditionnels (Akaike, Schwartz)
Une fois l'estimation achevée, il était
important de s'assurer de l'absence du problème d'auto
corrélation des erreurs ce qui été approuvée par le
biais du porte « manteau auto corrélation test ».
Par la suite on est passé à l'étude des fonctions de
réponse des différents variables suite à un choc
émanant de la politique monétaire
Les principaux résultats ont démontrés
que ces mutations financières ont modifié les canaux de
transmission de la politique monétaire.
En effet, les autorités monétaires semblent
influencer l'activité économique par un effet d'encadrement des
crédits pour la période avant 1989 et par le taux
d'intérêt pour la période d'après.
Le taux d'intérêt joue un rôle comme
instrument de la politique monétaire depuis 1989 mais, son rôle
demeure faible.
Bien que le système financier tunisien ait
transité vers un système «libéralisé»
fondé sur la banque, il garde les caractéristiques d'un
système dirigé.
Nos résultats semblent montrer aussi l'absence
d'un canal des crédits pour la Tunisie.
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