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Formatin du collectif et processus de construction du lien social des les activités économiques spontanées:Une apprche sociologiques des opératrices du ''poteau'' de Elf à Douala au Cameroun

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par François GUEBOU TADJUIDJE
Université de Douala - Diplôme d'Etude Approfondie en Sociologie; option économie 2006
  

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3- QUELQUES CHAMPS D'APPLICABILITE

La théorie du capital social s'applique à tous les domaines de la vie sociales ; politiques, économiques, culturelles...mais il sera question pour nous de faire un tour ici dans quelques pistes possibles ayant déjà été visites précédemment par d'autres chercheurs.

a- LE CAPITAL SOCIAL ET LE RENDEMENT ECONOMIQUE

Le capital social s'est aussi glissé dans les débats concernant le rendement économique sur la base de sa prétention ambitieuse de constituer un facteur de production indépendant -et donc sous-estimé-. Les économistes classiques ont identifié la terre, le travail et le capital financier (c.-à-d. le niveau d'investissement) comme étant les trois facteurs de base de la croissance économique, auxquels, dans les années 1950, Robert Solow a ajouté l'importance de la technologie (capital physique). Dans les années 1960, les économistes néoclassiques comme T.W. Schultz et Gary Becker ont introduit la notion de capital humain, arguant que le nombre de travailleurs instruits, formés et en santé d'une société déterminait avec quel degré de productivité les facteurs orthodoxes pouvaient être utilisés. L'équipement le plus nouveau et les idées les plus innovatrices confiés aux mains et aux cerveaux des individus les plus brillants ou les plus aptes ne donneront que peu de résultats, à moins que ces personnes aient aussi accès à d'autres gens qui les informent, les corrigent, les aident et diffusent leur travail. La vie à la maison, dans un conseil d'administration ou dans un atelier est à la fois plus gratifiante et productive lorsque les fournisseurs, les collègues et les clients sont en mesure de combiner leurs compétences et leurs ressources particulières dans un esprit de collaboration et d'engagement à l'égard d'objectifs communs. Essentiellement, alors que le capital humain repose sur les personnes, le capital social s'appuie sur les relations. Le capital humain et le capital social sont complémentaires, toutefois, dans la mesure où les citoyens instruits et informés sont davantage capables d'organiser et d'évaluer les renseignements conflictuels et d'exprimer leurs points de vue de façon constructive. Les écoles qui font partie intégrante de la vie communautaire, qui suscitent un engagement élevé de la part des parents, qui élargissent activement les horizons de leurs étudiants, voient ces derniers obtenir de meilleures notes aux examens.66(*)

Une grande partie de l'intérêt des économistes à l'égard du capital social a été alimenté par une définition qui inclut non seulement la structure des réseaux et des relations sociales, mais aussi les dispositions comportementales (comme la confiance, la réciprocité, l'honnêteté) et les mesures institutionnelles de la qualité (« primauté du droit », « caractère exécutoire des contrats », « libertés civiles », etc.).67(*) Cette approche plus englobante suscite l'intérêt chez certains parce que l'existence d'importants ensembles de données transnationales (par exemple celles du sondage World Values, les indices Gastil et les cotes Freedom House) permet au capital social -mesuré maintenant en fonction du pointage obtenu aux chapitres de la confiance et de la gestion des affaires publiques des pays- d'être pris en compte dans les régressions macro-économiques de croissance.

Michael Woolcock68(*) dans un document ``Le rôle du capital social dans la compréhension des résultats sociaux et économique'' constitue une brève introduction aux récents ouvrages théoriques et empiriques sur le capital social tel qu'il s'applique aux questions de développement économique, avec un accent particulier sur sa signification pour les pays de l'OCDE. La théorie est apte à passer en revue les preuves empiriques à l'appui des hypothèses clés concernant le développement économique, spécialement la relation entre les institutions officieuses et officielles, et leur capacité collective de gérer le risque. Il explore les conséquences d'une théorie générale du capital social sur la croissance économique dans les pays de l'OCDE.

Il est à peine possible d'accorder trop de valeur au fait de mettre des êtres humains en contact avec des personnes différentes et avec des modes de réflexion et d'action qui ne ressemblent pas à ceux qui leur sont familiers. Une telle communication a toujours été et est toujours, particulièrement à notre époque, l'une des principales sources de progrès.

* 66 S. Morgan et A. Sorensen, « Parental networks, social closure, and mathematical learning: a test of Coleman's social capital explanation of school effects », dans American Sociological Review, vol. 64, no 5, 1999, p. 661-681.

* 67 Sur le capital social en tant qu'attribut comportemental des « individus », voir E. Glaeser, D. Laibson et B. Sacerdote, « The economic approach to social capital », NBER Working Paper No. 7728, Cambridge, MA, 2000. Pour un compte rendu de la littérature macro-économique concernant le capital social, voir Temple, J., « Growth effects of education and social capital in the OECD », Oxford University, 2000, polycopié.

* 68 Michael Woolcock est membre du Groupe de recherche sur le développement de la Banque mondiale et de la John F. Kennedy School of Government de l'Université Harvard. Son article « Le rôle du Capital Social dans la compréhension des résultats sociaux et économique » s'inspire de Woolcock, M., Using Social Capital: Getting the Social Relations Right in the Theory and Practice of Economic Development, Princeton University Press, Princeton, NJ (en voie de publication), et de Woolcock, M., et Narayan, D., « Social capital: implications for development theory, research, and policy », dans World Bank Research Observer, vol. 15, no 2, 2000, p. 225-250.

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