B/ La RIEP
La force de travail qui est à l'origine de la
production agricole de CASABIANDA est celle des détenus. Ils sont
employés dans tous les secteurs de production de la RIEP, mais toujours
sous la responsabilité de cadres techniques :
- Cultures céréalières et
arboriculture : Pour exploiter les centaines d'hectares susceptibles
de produire à CASABIANDA, la RIEP peut compter sur la force de travail
d'une équipe de détenus qui participe à tous les stades du
processus de production, du labour à la récolte, et à
l'entretien du verger oléicole du domaine.
- Gestion de l'alimentation du bétail :
L'approvisionnement depuis l'extérieur, ou la production les rations
alimentaires issues de la production agricole du centre de détention,
sont sous la responsabilité de la régie. À ces fins, elle
emploie une équipe de deux détenus spécialement
affectée à cette tâche.
- L'élevage : Que ce soit pour la
porcherie, pour la bergerie ou pour l'élevage bovin, le soin des
bêtes est à la charge d'une équipe de détenus. Cette
tâche implique tant l'entretien des espaces de production que la
participation aux vêlages lors des périodes de mise bas.
- Parc des matériels agricoles : Vu
l'importance du parc de matériel agricole utilisé sur
l'exploitation, un atelier d'entretien est présent sur le domaine.
Ainsi, la régie emploie un groupe de détenus en charge de la
conduite des engins et une équipe de mécaniciens oeuvrant
à l'entretien du parc de matériel.
- Lutte contre l'incendie : Afin de
prévenir les risques d'incendie, la RIEP emploi périodiquement
des détenus au débroussaillage des sous-bois et maquis, ou comme
vigie pendant les périodes à risque.
C/ Les employeurs privés ou extérieurs
à l'établissement
Comme nous l'indiquions plus haut, les détenus de
l'établissement peuvent également être employés par
des acteurs économiques extérieurs à l'administration
pénitentiaire. Ainsi, certains peuvent travailler pour les Haras
d'Uzès dans l'élevage et le soin des animaux de l'écurie
de CASABIANDA, d'autres peuvent être employés par un
concessionnaire privé pour la fabrication des canistrelli, un
dernier groupe peut enfin aller, sous certaines conditions, travailler pour des
employeurs privés ou publics, à l'extérieur de
l'établissement et revenir chaque soir au centre de détention.
Pour l'année 2006, quatorze détenus bénéficiaient
d'un contrat de travail à l'extérieur de l'établissement.
Sur ces quatorze, six n'étaient soumis à aucun régime de
surveillance particulier.
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