b-Les
dépenses de santé et affaires sociales
La troisième colonne de notre tableau présente
les résultats d'une estimation des dépenses de santé et
affaires sociales au Cameroun. L'on remarque un degré assez
élevé de la variance expliquée (0.63). Nous observons que
la variable Elec est significativement différente de zéro et
positive. Ceci signifie que par rapport à toutes les autres
années de mandat, à l'année de l'élection, les
dépenses de santé et affaires sociales sont significativement
supérieures.
La présence d'un cycle opportuniste semble acquise en
ce qui concerne ce type de dépenses. Pour autant le coefficient de
l'année de l'élection est inférieur à celui de
l'année précédente.
c-
Les dépenses agricoles.
La quatrième colonne de notre tableau présente
les résultats d'une estimation réalisée pour expliquer les
dépenses d'agriculture au Cameroun. Nous remarquons un degré
moyennement élevé de la variable à expliquée
(0.59). La variable Elec n'est pas significativement différente de
zéro, bien que positive. Autrement dit, il est impossible de conclure
à la présence d'un cycle opportuniste à la lumière
de cette seule variable. Toutefois, la prise en compte simultanément de
plusieurs variables exogènes pour caractériser le cycle
électoral ne donne pas des résultats meilleurs, dans la mesure
où aucun des coefficients de cette variable n'est pas significativement
différent de zéro.
La présence d'un cycle électoral des
dépenses d'agriculture n'est pas établit.
d-
Les dépenses d'Education
Les résultats de l'estimation réalisée
pour expliquer les dépenses d'éducation au Cameroun sont
présentés par la 5e colonne de notre tableau, l'on
remarque un degré assez faible de la variance expliquée (R²
= 0,52)
On observe que les variables Elec1 et Elec sont positifs et
significativement différents de 0. Ce qui signifie que par rapport
à toutes les autres années de mandat, l'année
précédent l'année de l'élection et l'année
de l'élection, les dépenses d'éducation sont
significativement supérieures.
On peut également remarquer que le coefficient pour
l'année d'élection est moins élevé que celui de
l'année précédente. Ceci laisse entrevoir la construction
d'un cycle opportuniste pour les dépenses d'éducation.
e-
les dépenses de Travail et prévoyance sociale
La colonne 6 de notre tableau présente les estimations
pour expliquer les dépenses de travail et prévoyance sociale au
Cameroun. Nous observons également à ce niveau un degré
assez élevé de la variable à expliquer. On observe que les
variables Elec et Elec1 sont positives et significativement différents
de 0. Ceci signifie que par rapport à toutes les autres années de
mandat, l'année précédente de l'année de l'Election
et l'année de L'élection les dépenses de travail et
prévoyance sociale sont significativement supérieure. On peut
également remarquer que, le coefficient pour l'année
précédente.
En effet, le niveau de ces dépenses atteint un seuil
d'un maximum en t avant de diminuer
Ceci laisse entrevoir la présence d'un cycle
opportuniste pour les dépenses de travail et de prévoyance
sociale au Cameroun.
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