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Géostratégie des ressources naturelles et les conflits de la République du Congo 1990-2002 : rivalité de puissance et contrôle de l'énergie

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par Sédard-Roméo NGAKOSSO-OKO
Institut des Relations Internationales du Cameroun - Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées en relations internationales, option diplomatie 2005
  

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1. Du renforcement des secteurs renouvelables faiblement valorisés

Le premier chapitre consacré au traitement de la problématique centrale a permis de constater que le territoire congolais présente plusieurs potentialités économiques (supra, pp : 24-34). Celles-ci sont encore très peu exploitées ou pas du tout. C'est précisément le cas de la filière agricole et de la filière élevage (Supra, pp : 30 ; infra, p. 95). C'est aussi le cas avec le potentiel touristique et le potentiel hydraulique (supra, pp : 29-30). Certes, la volonté de relance de ces

activités est manifeste et a un écho très fort auprès des autorités locales appuyées par des partenaires locaux et étrangers, par exemple dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage. La conduite de cette opération est assurée par Agricongo qui joue un rôle d'interface, c'est-à-dire d'accueil, de conseil, de formation, d'animation des activités de recherche, d'adaptation et de suivi socio- économique des filières et des opérateurs. Depuis peu, des opérations de relance financées par le gouvernement congolais et divers bailleurs de fonds bi et multilatéraux visent à développer une production maraîchère périurbaine.

Dans le volet agriculture, les cultures visées sont, entre autres, les agrumes : mangues, bananes, ananas, litchis, etc. Dans le volet élevage, l'objectif visé est renforcer et d'exploiter au maximum le potentiel du pays en la matière. Le cheptel bovin est encore très peu important et exposé aux maladies diverses. Il diminue d'une année à l'autre : 70.000 têtes dans les années 1982 à 1986, 60.000 en 1990 contre moins de 50.000 actuellement103. L'élevage organisé est encore embryonnaire à l'exception des essais effectués actuellement par Agricongo. Cette tendance à la baisse incite les autorités à orienter les efforts vers d'autres espèces animales (ovins, caprins, porcins) dont les troupeaux restent en deçà des besoins nationaux. Mais, on ne peut s'empêcher de reconnaître dans l'ensemble que ces initiatives peinent véritablement à être mise en oeuvre et à produire des résultats concrets.

Toutefois, certains secteurs sont en train de connaître une véritable renaissance. C'est le cas de la production de l'hydroélectricité. En effet, les anciennes installations sont en train d'être réfectionnées. Il s'agit de la centrale hydroélectrique du Djoué, 14 mégawatts. Construite sur la rivière Djoué, en bordure de Brazzaville et dotée de deux turbines, elle a été mise en service en 1953. L'autre unité à renforcer est la centrale hydroélectrique de Moukoukoulou, 70 mégawatts. Mise en service en 1978 sur la rivière Bouenza, à équidistance de Brazzaville et Pointe-Noire, elle est dotée de quatre turbines.

103Ambassade du Congo au Cameroun, Section Consulaire.

La grande nouveauté dans le secteur de la production de l'hydroélectricité reste le projet de barrage d'Imboulou, 120 mégawatts. Avec l'appui de la Chine, les travaux ont commencé il y a quelques années déjà. Théoriquement, il ne sera pas opérationnel avant l'année 2008. L'objectif poursuivi par ce projet est de couvrir le marché national dans un premier moment. Car, la production locale est loin de couvrir tous les besoins nationaux en électricité. Ainsi, le Congo importe-t-il encore une bonne partie de son électricité de la RDC. Dans un second moment, cette politique envisage la conquête de certains pays de la zone CEMAC. C'est-à-dire que dans les prochaines années, le Congo pourra fournir de l'électricité à certains de ses voisins. Notamment, ceux avec lesquels il est engagé dans le processus de l'intégration sous-régional : Le Cameroun, le Gabon, la RCA, la Guinée Equatoriale. Qu'en est-il du développement de nouveaux secteurs ?

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