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Recherches sur la conformité du droit national au droit communautaire de la CEMAC : Le cas de la Taxe sur la Valeur Ajoutée

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par Dieudonné TONGA
Université de Yaoundé II-Soa - Diplôme d'Etudes Approfondies en Droit Public-option Droit Public Interne 2008
  

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Cette fraction est le rapport entre :

- au numérateur, le montant des recettes afférentes à des opérations soumises à la Taxe sur la Valeur Ajoutée, y compris les exportations;

- au dénominateur, le montant des recettes de toute nature réalisées par l'assujetti.

Toutefois, pour le cas spécifique des transporteurs réalisant les opérations de transit inter-Etats et les services y afférents dans la zone CEMAC, le chiffre d'affaires spécifique à ces opérations figure à la fois au numérateur et au dénominateur.

Le prorata ainsi défini est déterminé provisoirement en fonction des recettes et produits réalisés l'année précédente ou, pour les nouveaux assujettis, en fonction des recettes et produits prévisionnels de l'année en cours.

Le montant du prorata définitif est arrêté au plus tard le 31 mars de chaque année. Les déductions opérées sont régularisées en conséquence dans le même délai.

La déduction ne peut être acquise qu'après vérification du prorata de déduction.

Le prorata prévisionnel ne peut être accepté pour les entreprises existantes que sur justification du prorata définitif de l'exercice antérieur lui servant de base ou, pour les entreprises nouvelles, sur les éléments de comptabilité prévisionnelle.

Les variations à la baisse ou à la hausse entre le prorata provisoire et le prorata définitif font l'objet d'un complément de Taxe sur la Valeur Ajoutée ou d'une déduction complémentaire. Dans l'hypothèse où le prorata devient inférieur à 10%, aucune déduction n'est admise.

Tout contribuable ne réalisant pas exclusivement des opérations taxables est tenu de déposer une déclaration faisant apparaître le calcul du prorata applicable à ces activités.

ARTICLE 148.- Il peut être tenu compte des secteurs distincts d'activités, lorsqu'un assujetti exerce des activités qui ne sont pas soumises à des dispositions identiques au regard de la Taxe sur la Valeur Ajoutée. Cette option est cependant subordonnée à la condition de la tenue de comptabilité séparée par secteur d'activités et la Taxe sur la Valeur Ajoutée est intégralement déductible ou non selon les secteurs d'activités. Le non respect de cette condition remet en cause l'option, et le prorata est applicable de plein droit.

CHAPITRE III

MODALITES DE PERCEPTION ET DECLARATIONS

SECTION I

PERCEPTION

ARTICLE 149.- (1) Le montant de la Taxe sur la Valeur Ajoutée est payé directement et spontanément par le redevable au moment du dépôt de la déclaration à la caisse du Receveur des Impôts, dont dépend son siège social, son principal établissement ou le responsable accrédité par lui. Toutefois, pour les entreprises relevant d'une unité de gestion spécialisée, la déclaration et le paiement sont effectués auprès de celle-ci.

Ces paiements sont transférés à un compte ouvert à la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) dont le solde net, est viré au trésor public. Les modalités de fonctionnement de ce compte font l'objet d'une convention entre l'autorité monétaire et la BEAC.

(2) Pour les fournisseurs de l'Etat, des collectivités territoriales décentralisées et des établissements publics administratifs, la Taxe sur la Valeur Ajoutée est retenue à la source lors du versement des factures et reversée à la Recette des Impôts ou, à défaut, au poste comptable territorialement compétent dans les mêmes conditions et délais appliqués aux autres transactions.

(3) Les crédits d'impôt générés par le mécanisme des déductions sont imputables sur la Taxe sur la Valeur Ajoutée due pour les périodes ultérieures jusqu'à épuisement, sans limitation de délai. Les déductions concernant la Taxe sur la Valeur Ajoutée retenue à la source ne seront admises que sur présentation des quittances de reversement.

Les crédits trimestriels cumulés, supérieurs à 10 millions sont soumis au Directeur Général des Impôts pour validation. Ils sont reportés sur les périodes ultérieures à compter du mois suivant celui de leur validation.

Les crédits de TVA non imputables sont sur demande des intéressés et sur autorisation expresse du Directeur des Impôts, compensés par l'émission des chèques spéciaux du trésor valables pour le paiement des impôts de même nature, ainsi que les droits de douane, à condition que ces derniers justifient d'une activité non interrompue depuis plus de deux ans, et qu'ils ne soient pas en cours de vérification partielle ou générale de comptabilité.

Les crédits de Taxe sur la Valeur Ajoutée peuvent faire l'objet de compensation et éventuellement de remboursement à condition que leurs bénéficiaires ne soient pas débiteurs des impôts et taxes compensables de quelque nature que ce soit et que ces crédits soient justifiés.

Ils sont remboursables :

- aux entreprises en situation de crédits structurels du fait des retenues à la source ;

- dans un délai de trois mois à compter du dépôt de la demande, aux industriels et aux établissements de crédit-bail ayant réalisé des investissements visés aux articles 105 et suivants du présent Code ;

- aux exportateurs dans un délai de deux mois à compter de la date de dépôt de la demande de remboursement ;

- à la fin de chaque trimestre, aux missions diplomatiques ou consulaires, sous réserve d'accord formel de réciprocité, lorsque celles-ci ont acquitté au préalable la taxe ;

- à la fin de l'exercice, aux organismes sans but lucratif et reconnus d'utilité publique dont la gestion est bénévole et désintéressée au profit de toute personne, lorsque leurs opérations présentent un caractère social, sportif, culturel, religieux, éducatif, ou philanthropique conforme à leur objet. L'organisme doit être agrée par l'autorité compétente ; chaque opération doit faire l'objet du visa préalable du Directeur des Impôts.

Les demandes de compensation ou de remboursement sont accompagnées d'un bordereau de situation fiscale.

4) Pour les assujettis soumis au régime du réel simplifié, lorsque la TVA versée pendant une année déterminée est supérieure à la cotisation effectivement due, l'excédent constitue un crédit d'impôt à valoir sur les versements ultérieurs. Dans le cas contraire, les droits ou compléments de droits exigibles sont payés spontanément au moment du dépôt de la déclaration annuelle de chiffre d'affaires ou, à défaut, font l'objet d'une émission spéciale.

SECTION II

OBLIGATIONS DES REDEVABLES

ARTICLE 150.- Les assujettis à la Taxe sur la Valeur Ajoutée doivent :

1) être immatriculés ;

2) pour les assujettis relevant du régime de base, tenir une comptabilité conformément au système minimal de trésorerie prévu par le droit comptable OHADA ;

3) pour les assujettis relevant du régime simplifié, tenir une comptabilité conformément au système comptable allégé prévu par le droit comptable OHADA ;

4) pour les assujettis relevant du régime du réel, tenir une comptabilité conformément au système comptable normal prévu par le droit comptable OHADA.

5) quel que soit leur régime d'imposition, les assujettis à la Taxe sur la Valeur Ajoutée doivent faire apparaître sur leurs factures, le montant hors taxes de l'opération, la Taxe sur la Valeur Ajoutée correspondante, ainsi que le montant toutes taxes comprises de l'opération. Ils doivent aussi mentionner sur lesdites factures, leur numéro d'identifiant unique, leur raison sociale, et éventuellement leur dénomination, leur adresse précise ;

ARTICLE 151.- (1) Toute personne utilisant à titre habituel ou occasionnel, pour les opérations effectuées au Cameroun, les services d'une entreprise n'ayant au Cameroun ni siège social, ni établissement fixe ou une base fixe d'affaires, est tenue d'en faire la déclaration dans les quinze (15) jours ouvrables de la conclusion de toute convention verbale ou écrite la liant à cette entreprise.

(2) Elle doit préciser dans cette déclaration le nom du responsable solvable accrédité auprès de l'Administration fiscale par cette entreprise étrangère. Faute d'une telle déclaration, elle est solidairement responsable du paiement de la Taxe sur la Valeur Ajoutée éventuellement due à l'occasion de la convention en cause.

ARTICLE 152- La Taxe sur la Valeur Ajoutée et le droit d'Accises sont liquidés au vu des déclarations dont le modèle est fourni par l'Administration fiscale, de la manière suivante :

1) Les redevables soumis au régime de base sont tenus de souscrire leur déclaration dans les 15 jours qui suivent la fin de chaque trimestre de l'exercice fiscal.

2) Les redevables soumis au régime du réel et au régime simplifié, sont tenus de souscrire leur déclaration dans les 15 jours de chaque mois suivant celui au cours duquel les opérations ont été réalisées.

3) Les déclarations doivent être déposées au Centre des Impôts territorialement compétent et être accompagnées des moyens de paiement correspondant aux montants liquidés. Cependant, les « grandes entreprises » doivent souscrire leurs déclarations auprès de la structure chargée de la gestion de cette catégorie d'entreprises.

4) Toutes les déclarations souscrites doivent être datées et signées par le contribuable ou son représentant fiscal dûment mandaté.

5) Lorsque au cours du mois ou du trimestre, aucune opération taxable n'a été réalisée, une déclaration doit néanmoins être souscrite, comportant la mention NEANT sur la ligne «opérations taxables».

ARTICLE 153.- Les dispositions fiscales et douanières contenues dans les conventions d'établissement conclues avec l'Etat antérieurement à la date de promulgation de la loi n°98/009 du 1er juillet 1998 portant Loi de Finances de la République du Cameroun pour l'exercice 1998/1999, en son article huitième relatif à la Taxe sur la Valeur Ajoutée et au Droit d'Accises restent en vigueur, sauf modification résultant de l'accord entre l'Etat et les sociétés signataires.

ANNEXES DU TITRE II

ANNEXE I : LISTE DES BIENS DE PREMIERE NECESSITE EXONERES DE TVA

N° du Tarif

Désignation tarifaire

0401 1000

Lait d'une teneur en poids de matières n'excédant pas 1%

0401 2000

Lait d'une teneur en poids de matières excédant 1%, mais pas 6%

0401 3000

Lait d'une teneur en poids de matières excédant 6%

0402 1000

Lait en poudre, en granulés, n'excédant pas 1,5% en poids de matières grasses

0402 2100

Lait en poudre, en granulés, excédant 1,5% en poids de matières grasses, non sucré

0402 2900

Lait en poudre, en granulés, excédant 1,5% en poids de matières grasses, sucré

0402 9100

Lait concentré liquide, non sucré

0402 9900

Lait concentré liquide, sucré

0407 00 10

OEufs destinés à la reproduction

0407 00 90

Autres oeufs

1001 1000

Froment (blé dur)

1001 9000

Autres froments et blé dur

1005 9010

Autres maïs destinés à l'industrie avicole

1006 3090

Riz décortiqués

1006 3090

Autres riz semi blanchi ou blanchi, poli ou glacé

19011021

Préparations pour l'alimentation des enfants, à base de produits de 0401à 0404 ne contenant pas la poudre de cacao (il s'agit du lait maternisé : Guigoz, Galliasec, etc)

1905 1000

Pain croustillant dit "knackerbrot"

1905 9090

Autres produits du n° 1905 (pain ordinaire, pain complet)

1101 0010

Farine de froment

1101 0020

Farine de Méteil

2501 0 019

Sel brut non raffiné ni iodé

2834 21 10

Supprimé

2835 24 10

Supprimé

2842 90 10

Supprimé

30.01 à 3006

Produits pharmaceutiques

2937 91 00

Insuline et ses sels

2941

Antibiotiques

3701 10 00

Plaques et Films pour rayons X

3702 10 00

Pellicules pour rayons X

3101 à 3105

Engrais

3808 10 90

Insecticides autrement présentés

3808 20 10

Fongicides présentés en emballage de 1kg ou moins

3808 20 90

Fongicides autrement présentés

3808 30 10

Herbicides présentés en emballage de 1kg ou moins

3808 30 90

Herbicides autrement présentés

3808 40 10

Désinfectants présentés en emballage de 1kg ou moins

3808 40 90

Désinfectants autrement présentés

4901 10 00

Livres scolaires

4901 9100

Livres autres que livres scolaires

4901 9990

Autres livres et brochures, autres

0105 1100

Coqs et poules d'un poids n'excédant pas 185 grammes (parentaux)

0105 92 00 et 01059300

Coqs et poules

02011000 à 0201 9000

Supprimé

0302 1100 à 0302 6990

Poissons frais ou réfrigérés

0303 10 00 à 0303 79 00

Poissons congelés

1701 9910

Supprimé

1701 9990

Supprimé

1901 10 21

Préparation pour l'alimentation des enfants, à base de produits de 0401 à 04 04 ne contenant pas la poudre de cacao (il s'agit du lait maternisé : guigoz, galliasec...)

2301 1000

Farine, poudres, etc.... de poissons, crustacés, de viande, d'abats impropres à l'alimentation humaine

2302 2000

Sons, remoulages et autres résidus de riz

2302 3000

Sons, remoulages et autres résidus de froment

2302 4000

Sons, remoulages et autres résidus d'autres céréales

2302 5000

Sons, remoulages et autres résidus de légumineuses

2304 0000

Tourteaux de soja

2306 2000

Tourteaux de lin

2306 3000

Tourteaux de tournesol

2306 4000

Tourteaux de navet ou colza

2306 5000

Tourteaux de coco et coprah

2306 9000

Tourteaux et résidus solides de l'extraction d'autres huiles végétales

2309 9000

Préparation alimentaire de provenderie (concentré de 2% maximum)

2710 00 40

Pétrole lampant

2711

Gaz domestique

ANNEXE II : LISTE DES PRODUITS SOUMIS AU DROIT D'ACCISES

N° du tarif

Désignation tarifaire

2009

Jus de fruits naturels

2201 à 2202

Boissons gazeuses, eaux minérales

2203 00 00

Bières de malt

2204

Vins de raisins frais... toute la position tarifaire

2205

Vermouths et autres vins de raisins frais

2206 00 00

Autres boissons fermentées (cidre, poiré, hydromel par exemple)

2208 20 00 à 2208 90 92

Eaux-de-vie, whiskies, rhum, gin et spiritueux, etc. à l'exception de : 2208 90 10 « alcool éthylique non dénaturé... »

2402

Cigares, cigarillos et cigarettes, en tabac ou en succédanées de tabacs

2403 99 10

Tabac à mâcher et à priser

2403 99 90

Autres tabacs fabriqués

16022010

foie gras

16043000

Caviar et ses succédanés

03021200

Saumons du Pacifique, de l'Atlantique et du Danube frais ou réfrigérés

03021900

Autres saumons

03031900

Autres saumons du Pacifique congelés

03032200

Saumons de l'Atlantique congelés

03054100

Saumons du Pacifique, de l'Atlantique et du Danube séchés, salés ou en saumure

7101 10 00 à 7105 90 00

Perles fines, pierres précieuses

7106 10 00 à 7112 90 00

Métaux précieux

7113 11 00 à 7117 90 00

Bijouteries

8703239100 à 8703249001 et 8703329100 à 8703339001

Véhicules de tourisme à moteur à explosion d'une cylindrée supérieure ou égale à 2000 cm3

INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

A - Ouvrages généraux

1) Droit général

- CARBONNIER (J.), Flexible droit : pour une sociologie du droit sans rigueur, 10ème édition, LGDJ, Paris, 2001, 493 pages ;

- CHAPUS (R.), Droit administratif général, tome 1, 15ème édition, Montchrestien, Paris, 2001, 1427 pages.

- HAQUET (A.), La loi et le règlement, LGDJ-Systèmes, Paris, 2007, 204 pages ;

- KELSEN (H.), Théorie pure du droit, traduction Charles EISENMANN, LGDJ, Paris, 1999, 367 pages ;

- MALINVAUD (P.), Introduction à l'étude du droit, 7ème édition, LITEC, 1995, 265 pages ;

- RIPERT (G.), Les forces créatrices du droit, 2ème édition, LGDJ, 1955, 431 pages ;

- TERRE (F.), Introduction générale au droit, 6ème édition, Dalloz, Paris, 2003, 609 pages ;

2) Droit communautaire et droit international

- BOULOUIS (J.), Droit communautaire et droit français, Recueil d'études, éditions la mémoire du droit, Paris, 1999, 380 pages ;

- CLERGERIE (J-L), Le principe de subsidiarité, ellipses/éditions marketing SA, Paris, 1997, 127 pages ;

- DAILLIER (P.) et PELLET (A.), Droit international public, 7ème édition, LGDJ, Paris, 2002, 1510 pages.

- DUBOUIS (L.) et BLUMMANN (C.), Droit matériel de l'Union Européenne, 4ème édition, Montchrestien, Paris, 2006, 676 pages ;

- ISAAC (G.) (Mélanges en hommage à ), 50 ans de droit communautaire, mélanges en, 2 tomes, Presses de l'Université des sciences sociales, Toulouse, 2004, 983 pages ;

- ISAAC (G.), Droit communautaire général, Masson, Paris, 1994, 327 pages ;

- JACQUE (J.P.), Droit institutionnel de l'Union Européenne, 4ème édition, Dalloz, Paris, 2006, 779 pages ;

- MANIN (P.), Les Communautés Européennes, l'Union Européenne, droit institutionnel, 5ème édition, Pédone, Paris, 1999, 471 pages ;

- PINGEL (I.) (sous la dir.), Les sanctions contre les Etats en droit communautaire, Pédone, Paris, 2006, 158 pages ;

- SAURON (J-L), Droit et pratique du contentieux communautaire, 3ème édition, La documentation française, Paris, 2004, 189 pages ;

B - Ouvrages spécialisés

1) Ouvrages de droit fiscal général

- AGRON (L.), Histoire du vocabulaire fiscal, LGDJ, Paris, 2000, 515 pages ;

- AUGE (P.), Droit fiscal général, Ellipses, Paris, 2002, 240 pages ;

- BAYLAC (C.), Le formalisme du droit fiscal, l'Harmattan, Paris, 2002, 515 pages ;

- BOUVIER (M.), Introduction au droit fiscal général et à la théorie de l'impôt, LGDJ, Paris, 2005, 7ème édition, 239 pages ;

- COMMUNIER (J.M.), Droit fiscal communautaire, Bruylant, 2001, 555 pages ;

- COZIAN (M.), Précis de fiscalité des entreprises, 29ème édition, LITEC-Fiscal, Paris, 2005, 565 pages ;

- DE WOLF (M.), Souveraineté fiscale et principe de non-discrimination dans la jurisprudence de la cour de justice des communautés européennes et de la cour suprême des Etats-Unis, Bruylant/LGDJ, 2005, 489 pages ;

- DEBAT (O.), La rétroactivité et le droit fiscal, édition Défrénois, EJA, Paris, 2006, 503 pages ;

- DI MALTA (P.), Droit fiscal européen comparé, PUF, Paris, 1995, 549 pages ;

- GASTELLU (J.-M.), MOISSERON (J. Y.) et POURCET (G.) (sous la direction de), Fiscalité, développement et mondialisation, Maisonneuve et Larose, Paris, 1999, 239 pages.

- GROSCLAUDE (J.) et MARCHESSOU (P.), Procédures fiscales, Dalloz, Paris, 2004, 3ème édition, 341 pages ;

- GROSCLAUDE (J.), MARCHESSOU (P.), Droit fiscal général, 5ème édition, Dalloz, Collection Cours, Paris, 588 pages ;

- LAMBERT (T.), Les chantiers fiscaux à engager, l'Harmattan, Paris, 2002, 248 pages ;

- LAURE (M.), Science fiscale, 1ère édition, PUF, Paris, 1993, 414 pages ;

- MAITROT De La MOTTE (A.), Souveraineté fiscale et construction communautaire, recherche sur les impôts indirects, LGDJ, Paris, 2005, 537 pages ;

- MELOT (N.), Territorialité et mondialité de l'impôt : étude de l'imposition des bénéfices des sociétés de capitaux à la lumière des expériences française et américaine, Dalloz, Nouvelle bibliothèque des thèses, Paris, 2004, 954 pages ;

- NYECK (D.), La fiscalité souveraine, tome 1, 2006, Yaoundé, 77 p. (A compte d'auteur) ;

- PHILIP (L.), Droit fiscal constitutionnel, Economica, Paris,1990, 213 pages ;

- RAIMBAULT DE FONTAINE (S.) (sous la dir.), Doctrines fiscales : A la redécouverte de grands classiques, l'Harmattan 2007, 266 pages ;

- SCHOENAUER (C.) et LOPEZ (J.), Droit fiscal, principes et applications, édition ESKA, Collection Gestion, 1995, 538 pages ;

- SEPULCHRE (V.), Droits de l'homme et libertés fondamentales en droit fiscal, éditions Larcier, 2005, 531 pages ;

- TROTABAS (L.) et COTTERET (J.-M.), Droit fiscal, 8ème édition, Dalloz, Paris, 1997, 434 pages ;

- WALTER (R.), Fiches de droit fiscal international, Ellipses, Paris, 2005, 236 pages ;

2) Ouvrages de Taxe sur la Valeur Ajoutée

- BALTUS (F.), La TVA, fondements et mécanismes, Larcier, Paris, 2007, 518 pages ;

- BEETSCHEIN (A.) et DUPARC (M-O.), L'autoliquidation de la TVA, la nouvelle donne pour les opérateurs français et étrangers, éditions Francis LEFEBVRE, Paris, 2006, 318 pages ;

- BERNAERST (Y.), La nouvelle directive TVA et la jurisprudence de la Cour de Justice des Communautés Européennes, Anthémis, LGDJ, 2007, 547 pages ;

- PLAGNET (B), La Taxe sur la Valeur Ajoutée, LGDJ, Paris, 1990, 172 pages ;

3) Ouvrages de jurisprudence

- DAVID (C.), FOUQUET (O.), PLAGNET (B.), RACINE (P-F.), Les grands arrêts de la jurisprudence fiscale, 4ème édition, Dalloz, Paris, 2003, 1085 pages ;

- DEROUIN (P.) et MARTIN (P.), Droit communautaire et fiscalité, sélection d'arrêts et de décisions, Litec-éditions du juris-classeur, Paris, 2004, 495 P. 

- LONG (M.), WEIL (P.), BRAIBANT (G.), DELVOLVE (P.), GENEVOIS (B.), Les grands arrêts de la jurisprudence administrative, 14ème édition, Dalloz, Paris, 2003, 962 pages ;

- MASCLET (J-C.), Les grands arrêts de droit communautaire, 2ème édition, PUF-Que sais-je ? Paris, 2003, 127 pages ;

4) Lexiques juridiques

- CORNU (G.), Vocabulaire juridique, 7ème édtion, PUF, Paris, 2006, 970 pages ;

- GUILLIEN (R.) et VINCENT (J.), Lexique des termes juridiques, 15ème édition, Dalloz, Paris, 2005, 662 pages ;

C - Thèses et mémoires

1) Thèses

- ALAKA ALAKA (P.), Les difficultés du recouvrement de l'impôt au Cameroun : contribution à l'étude des dysfonctionnements administratifs, Université de Paris II, mars 1996 ;

- ATANGA FONGUE (R.), Contrôle fiscal et protection du contribuable dans un contexte d'ajustement structurel : le cas du Cameroun, Université du Maine, octobre 2006 ;

- KENFACK (J.), Les actes juridiques des communautés et organisations internationales d'intégration en Afrique Centrale et Occidentale, Université du Yaoundé II-Soa, janvier 2003 ;

- MEKONGO (J-M), Les retenues à la source dans le système fiscal du Cameroun, Université de Paris I, novembre 2005 ;

2) Mémoires

- NGOLLE V (I. R.), L'harmonisation de la fiscalité indirecte dans l'Union Européenne et dans la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale : Approche comparative au regard de la Taxe sur la Valeur Ajoutée, Mémoire de DESS Administration fiscale, Université de Paris Dauphine, septembre 2005 ;

- KAKE KAMGA (G. R.), L'attractivité du système fiscal camerounais, Mémoire de DESS Administration fiscale, Université de Paris Dauphine, septembre 2006.

D - Articles

- ABRAHAM (R.), « Les normes du droit communautaire et du droit international devant le juge administratif français », in Droit international et droit communautaire : perspectives actuelles (Colloque de Bordeaux), Pédone, Paris, 2000, pp. 283-299 ;

- BARILARI (A.), « La doctrine administrative : interprétation ou réorchestration ? », In Revue française de finances publiques, n°75, septembre 2001, pp. 43-49 ;

- BIPOUN WOUM (J.M.), « Recherches sur les aspects actuels de la réception du droit administratif dans les Etats d'Afrique noire d'expression française : le cas du Cameroun », RJPIC, 1972, n°3, pp. 359-388 ;

- BOUVIER (M.), « La doctrine administrative en droit fiscal : entre droit et politique », In Revue française de finances publiques, n°75, septembre 2001, pp. 83-91 ;

- FIN-LANGER (L.), « L'intégration du droit du contrat en Europe », In M. DELMAS-MARTY (sous la direction de), Critique de l'intégration normative, PUF, Collection Les voies du droit, Paris, 2004, pp. 38-111 ;

- FLAUSS (J.F.), « Droit communautaire, Convention européenne des droits de l'homme et droit administratif », Actualité Juridique Droit Administratif, 20 juin 1996, n° spécial, pp. 156-160 ;

- FONBAUSTIER (L.), « Réflexions critiques sur un principe à texture ouverte : l'égalité devant l'impôt », in Archives de philosophie du droit, tome 46, 2002, 547 p. ;

- GREWE (C.) et RUIZ FABRI (H.), « La situation respective du droit international et du droit communautaire dans le droit constitutionnel des Etats », in Droit international et droit communautaire : perspectives actuelles (Colloque de Bordeaux), Pédone, Paris, 2000, pp. 252-282 ;

- KOUBI (G.), « Transposition et/ou transcription des directives communautaires en droit national », Revue de la Recherche Juridique, 1995, n°2, pp. 617-628 ;

- KOVAR (R.), « Immédiateté du droit communautaire », Editions Techniques - Juris-classeurs, 1991, pp. 1-11 ;

- LECLERCQ (C.), « La constitution de 1958 face au défi international », In L'internationalité dans les institutions et le droit : convergences et défis, Etudes offertes à Alain PLANTEY, Pédone, Paris, pp. 1-15 ;

- MIALOT (C.) et DIMA EHONGO (P.), « De l'intégration normative à géométrie et à géographie variables », In M. DELMAS-MARTY (sous la direction de), Critique de l'intégration normative, PUF, Collection Les voies du droit, Paris, 2004, pp.25-36 ;

- ONDOA (M.), « Le droit administratif français en Afrique francophone : contribution à l'étude de la réception des droits étrangers en droit interne », RJPIC,  pp. 287-331;

- ONDOA (M.), « Le droit public des Etats africains sous ajustement structurel : le cas du Cameroun », in Mondialisation, exclusion et développement africain : stratégie des acteurs publics et privés, Maisonneuve et Larose, 2006, tome 2, pp. 375-424 ;

- RIDEAU (J.), « Droit communautaire et droit administratif, la hiérarchie des normes », Actualité Juridique Droit Administratif, 20 juin 1996, n° spécial, pp. 6-14 ;

- SIMON (D.), « Les fondements de l'autonomie du droit communautaire », in Droit international et droit communautaire : perspectives actuelles (Colloque de Bordeaux), Pédone, Paris, 2000, pp. 207-249 ;

- TOGOLO (O.), « L'harmonisation fiscale : une dynamique de changement à la portée de tous les pays ? », Revue camerounaise des relations internationales, volume 5, 1998, n°1-2.

- TONGA (D.), « L'avis de la Cour commune de justice et d'arbitrage de l'OHADA du 30 avril 2001 : aspects généraux et fiscaux », Juridis Périodique n°62, avril-mai-juin 2005, pp. 81-86.

- TOURNIE (G.), « De l'impôt et des mots : Réflexions critiques sur le déficit conceptuel du droit fiscal », in Constitution et finances publiques, Etudes en l'honneur de Loïc PHILIP, Economica, Paris, 2005, 662 p. ;

E - Textes

1) Textes nationaux

- Loi n°2002/003 du 19 avril 2002 portant Code Général des Impôts, ensemble ses modificatifs subséquents ;

- Loi n°2004/026 du 30 décembre 2004 portant loi de finances de la République du Cameroun pour l'exercice 2005 ;

- Loi n°2005/008 du 29 décembre 2005 portant loi de finances de la République du Cameroun pour l'exercice 2006 ;

- Décret n°2003/651/PM du 16 avril 2003 fixant les modalités d'application du régime fiscal et douanier des marchés publics ;

- Arrêté n°2004/178/MINEFI/DI du 30 décembre 2004 fixant la liste des entreprises et établissements publics et parapublics, des entreprises du secteur privé tenus d'opérer la retenue à la source de la TVA et de l'acompte de l'impôt sur le revenu au titre de l'exercice 2005 ;

- Arrêté n°039/MINEFI/DGI du 16 février 2006 fixant la liste des entreprises du secteur privé tenues d'opérer la retenue à la source de la TVA et de l'acompte de l'impôt sur le revenu au titre de l'exercice 2006 ;

- Arrêté n°06/401/CF/MINEFI/DGI du 27 décembre 2006 fixant la liste des entreprises du secteur privé tenues d'opérer la retenue à la source de la TVA et de l'acompte de l'impôt sur le revenu au titre de l'exercice 2007.

- Instruction n°0002/MINFI/DI/LC/L du 04 février 2004 précisant les modalités d'application des dispositions fiscales de la loi de finances pour l'exercice 2004 ;

- Instruction n°01/MINEFI/LC/L du 30 janvier 2005 précisant les modalités d'application des dispositions fiscales de la loi de finances pour l'exercice 2005 ;

- Instruction n°012/MINEFI/DGI/LC/L du 30 janvier 2006 précisant les modalités d'application des dispositions fiscales de la loi de finances pour l'exercice 2006 ;

2) Textes communautaires

- Traité du 16 mars 1994 instituant la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale ;

- Additif au Traité relatif au système institutionnel et juridique de la Communauté ;

- Directive n° 1/99/CEMAC-028-CM-03 du 17 Décembre 1999 portant harmonisation des législations des Etats membres en matière de Taxe sur la Valeur Ajoutée. 

TABLE DE MATIÈRES

INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................1

PREMIÈRE PARTIE : LA CONFORMITÉ AUX PRINCIPES DIRECTEURS DU DROIT COMMUNAUTAIRE DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE................12

CHAPITRE I : La conformité aux principes relatifs à l'imposition..................................15

Section 1 : Le principe de territorialité de la Taxe sur la Valeur Ajoutée............................17

§1 - Le critère général de la territorialité : la notion d' « affaires réalisées dans un Etat »....18

A - La territorialité en matière de ventes......................................................................18

B - La territorialité en matière de prestations de services et assimilés........................20

§ 2 - La dérogation au critère général de la territorialité.........................................................23

A - L'expression de la dérogation : le régime des transports inter-CEMAC...............23

B - Les problèmes posés par la dérogation au critère général......................................26

Section 2 : Le principe de neutralité de la Taxe sur la Valeur Ajoutée.................................27

§ 1 - La neutralité par l'ouverture d'un droit à déduction........................................................28

A - Les conditions d'exercice du droit à déduction....................................................29

3) Les conditions formelles..........................................................................29

4) Les conditions matérielles.......................................................................30

B - Les limitations à l'exercice du droit à déduction....................................................31

3) Les hypothèses d'exclusions du droit à déduction..................................32

4) L'hypothèse de restriction du droit à déduction : le prorata général de déduction..........................................................................33

§ 2 - La neutralité par le remboursement des crédits...............................................................34

A - Le régime général du remboursement prévu par la directive.................................34

B - Les précisions de la législation camerounaise........................................................35

1) L'éligibilité au remboursement.................................................................35

2) Les modalités de remboursement..............................................................36

CONCLUSION DU CHAPITRE...........................................................................................38

CHAPITRE II : la conformité aux principes relatifs à la perception................................39

Section 1 : Le fait générateur de la Taxe sur la Valeur Ajoutée..........................................40

§ 1 - Le régime général du fait générateur..............................................................................41

A - Pour les ventes et échanges .................................................................................41

B - Pour les prestations de services............................................................................43

§ 2 - Les régimes spécifiques...................................................................................................44

A - Pour les livraisons et prestations à soi-même......................................................44

B - Pour les travaux immobiliers et les importations.................................................45

Section 2 : L'exigibilité de la Taxe sur la Valeur Ajoutée....................................................46

§ 1 - Le régime général de l'exigibilité....................................................................................47

A - Pour les ventes et livraisons de biens...................................................................47

B - Pour les prestations de services et travaux immobiliers.......................................48

1) Exposé du régime de l'exigibilité..............................................................48

2) Philosophie du décalage d'avec le fait générateur....................................49

§ 2 - Les régimes spécifiques d'exigibilité..............................................................................50

A - Le régime spécifique des mutations de propriété d'immeubles .........................50

B - Le régime spécifique des importations et introductions de biens........................51

CONCLUSION DU CHAPITRE...............................................................................53

CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE........................................................54

DEUXIÈME PARTIE : L'ORIGINALITE DU DROIT MATERIEL CAMEROUNAIS DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE ...................................55

CHAPITRE I : Les éléments d'originalité conformes au droit communautaire.....................58

Section 1 : La dualité du système de déduction pour les assujettis partiels..........................59

§ 1 - Le système du prorata général de déduction....................................................................60

A - La philosophie du prorata général de déduction..................................................60

B - Le calcul du prorata général de déduction............................................................61

1) Le principe de calcul................................................................................61

2) L'ajout de la législation camerounaise....................................................62

§ 2 - Le système des secteurs distincts d'activités...................................................................63

A - L'économie du système.......................................................................................64

1) Les conditions d'application.....................................................................64

2) Les modalités d'application......................................................................65

B - Les fondements du système : la correction des imperfections du prorata............67

1) Les imperfections du prorata...................................................................66

2) La correction du régime des secteurs distincts........................................67

Section 2 : La dualité du système de paiement ...................................................................68

§ 1 - Le paiement direct par le redevable................................................................................ .68

A - Le paiement consécutif à la suite déclaration........................................................69

1) La nature déclarative du système fiscal camerounais..............................69

2) La variété des obligations déclaratives....................................................69

B - Le paiement consécutif au contrôle..................................................................... 70

1) L'intérêt du contrôle................................................................................71

2) L'effet du contrôle : le paiement de droits supplémentaires...................71

§ 2 - Le paiement par retenue à la source.................................................................................73

A - Généralités sur le système de la retenue à la source.............................................73

1) Fondements du système..........................................................................73

2) Intérêt du système...................................................................................74

B - La retenue à la source en matière de TVA............................................................75

1) Le mécanisme de la retenue....................................................................75

2) La portée du mécanisme de la retenue....................................................75

3) L'avenir de la retenue à la source............................................................77

CONCLUSION DU CHAPITRE..............................................................................................79

CHAPITRE II : Les éléments d'originalité non-conformes au droit communautaire....80

Section 1 : La consistance de la non-conformité...................................................................82

§ 1 - Les violations par addition.......................................................................................82

A - La consécration d'exonérations non visées par la directive.................................82

1) Les exonérations consacrées par le Code Général des Impôts................83

2) Les exonérations consacrées par des textes particuliers..........................84

B - La pratique de taux non-conformes......................................................................85

1) En matière de TVA..................................................................................86

2) En matière de droits d'accises.................................................................88

§ 2 - Les violations par soustraction........................................................................................89

A - La suppression de la notion d' « opérations connexes aux exportations » .........89

1) La philosophie générale de la notion.......................................................89

2) Les raisons de la suppression..................................................................90

B - Méconnaissance d'exonérations consacrées par la directive et exclusion de la base imposable des distributions gratuites de biens.................................................................91

1) La méconnaissance d'exonérations consacrées par la directive..............92

2) L'exclusion de la base imposable des distributions gratuites de biens...93

Section 2 : La sanction de la non-conformité  ......................................................................94

§ 1 - Les fondements de la sanction.........................................................................................95

A - L'immédiateté et la primauté du droit communautaire........................................95

1) L'immédiateté du droit communautaire..................................................95

2) La primauté du droit communautaire......................................................97

B - L'effet direct du droit communautaire................................................................98

1) Le principe de l'effet direct.....................................................................98

2) Les conditions de l'effet direct................................................................99

§ 2 - La matérialité de la sanction..........................................................................................101

A - La sanction des instances communautaires........................................................101

1) Le recours en manquement....................................................................102

2) La suspension de certains droits de l'Etat fautif découlant du Traité...102

B - La sanction des instances nationales..................................................................103

1) La sanction objective : la restauration de la règle de droit....................103

2) La sanction subjective : la réparation financière des violations du droit communautaire......................................................................................104

c) Perception indue et droit à remboursement.............................104

d) Responsabilité de la puissance publique et droit à réparation.105

CONCLUSION DU CHAPITRE.........................................................................................107

CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE..................................................................108

CONCLUSION GÉNÉRALE..............................................................................................109

INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES..........................................................................114

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci