Cette fraction est le rapport entre :
- au
numérateur, le montant des recettes afférentes à des
opérations soumises à la Taxe sur la Valeur Ajoutée, y
compris les exportations;
- au
dénominateur, le montant des recettes de toute nature
réalisées par l'assujetti.
Toutefois, pour le cas
spécifique des transporteurs réalisant les opérations de
transit inter-Etats et les services y afférents dans la zone CEMAC, le
chiffre d'affaires spécifique à ces opérations figure
à la fois au numérateur et au dénominateur.
Le prorata ainsi défini est
déterminé provisoirement en fonction des recettes et produits
réalisés l'année précédente ou, pour les
nouveaux assujettis, en fonction des recettes et produits prévisionnels
de l'année en cours.
Le montant du prorata définitif est
arrêté au plus tard le 31 mars de chaque année. Les
déductions opérées sont régularisées en
conséquence dans le même délai.
La déduction ne peut être
acquise qu'après vérification du prorata de déduction.
Le prorata prévisionnel ne peut
être accepté pour les entreprises existantes que sur justification
du prorata définitif de l'exercice antérieur lui servant de base
ou, pour les entreprises nouvelles, sur les éléments de
comptabilité prévisionnelle.
Les variations à la baisse ou
à la hausse entre le prorata provisoire et le prorata définitif
font l'objet d'un complément de Taxe sur la Valeur Ajoutée ou
d'une déduction complémentaire. Dans l'hypothèse où
le prorata devient inférieur à 10%, aucune déduction n'est
admise.
Tout contribuable ne réalisant pas
exclusivement des opérations taxables est tenu de déposer une
déclaration faisant apparaître le calcul du prorata applicable
à ces activités.
ARTICLE 148.- Il peut être tenu
compte des secteurs distincts d'activités, lorsqu'un assujetti exerce
des activités qui ne sont pas soumises à des dispositions
identiques au regard de la Taxe sur la Valeur Ajoutée. Cette option est
cependant subordonnée à la condition de la tenue de
comptabilité séparée par secteur d'activités et la
Taxe sur la Valeur Ajoutée est intégralement déductible ou
non selon les secteurs d'activités. Le non respect de cette condition
remet en cause l'option, et le prorata est applicable de plein droit.
CHAPITRE III
MODALITES DE PERCEPTION ET DECLARATIONS
SECTION I
PERCEPTION
ARTICLE 149.- (1) Le
montant de la Taxe sur la Valeur Ajoutée est payé directement et
spontanément par le redevable au moment du dépôt de la
déclaration à la caisse du Receveur des Impôts, dont
dépend son siège social, son principal établissement ou le
responsable accrédité par lui. Toutefois, pour les entreprises
relevant d'une unité de gestion spécialisée, la
déclaration et le paiement sont effectués auprès de
celle-ci.
Ces paiements sont transférés à un
compte ouvert à la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) dont le
solde net, est viré au trésor public. Les modalités de
fonctionnement de ce compte font l'objet d'une convention entre
l'autorité monétaire et la BEAC.
(2) Pour les fournisseurs de l'Etat, des
collectivités territoriales décentralisées et des
établissements publics administratifs, la Taxe sur la Valeur
Ajoutée est retenue à la source lors du versement des factures et
reversée à la Recette des Impôts ou, à
défaut, au poste comptable territorialement compétent dans les
mêmes conditions et délais appliqués aux autres
transactions.
(3) Les crédits d'impôt
générés par le mécanisme des déductions sont
imputables sur la Taxe sur la Valeur Ajoutée due pour les
périodes ultérieures jusqu'à épuisement, sans
limitation de délai. Les déductions concernant la Taxe sur la
Valeur Ajoutée retenue à la source ne seront admises que sur
présentation des quittances de reversement.
Les crédits trimestriels cumulés,
supérieurs à 10 millions sont soumis au Directeur
Général des Impôts pour validation. Ils sont
reportés sur les périodes ultérieures à compter du
mois suivant celui de leur validation.
Les crédits de TVA non imputables sont sur demande des
intéressés et sur autorisation expresse du Directeur des
Impôts, compensés par l'émission des chèques
spéciaux du trésor valables pour le paiement des impôts de
même nature, ainsi que les droits de douane, à condition que ces
derniers justifient d'une activité non interrompue depuis plus de deux
ans, et qu'ils ne soient pas en cours de vérification partielle ou
générale de comptabilité.
Les crédits de Taxe sur la Valeur
Ajoutée peuvent faire l'objet de compensation et éventuellement
de remboursement à condition que leurs bénéficiaires ne
soient pas débiteurs des impôts et taxes compensables de quelque
nature que ce soit et que ces crédits soient justifiés.
Ils sont remboursables :
- aux entreprises en situation de crédits structurels
du fait des retenues à la source ;
- dans un délai de trois mois à compter du
dépôt de la demande, aux industriels et aux établissements
de crédit-bail ayant réalisé des investissements
visés aux articles 105 et suivants du présent Code ;
- aux exportateurs dans un délai de deux mois à
compter de la date de dépôt de la demande de
remboursement ;
- à la fin de chaque trimestre, aux missions
diplomatiques ou consulaires, sous réserve d'accord formel de
réciprocité, lorsque celles-ci ont acquitté au
préalable la taxe ;
- à la fin de l'exercice, aux organismes sans but
lucratif et reconnus d'utilité publique dont la gestion est
bénévole et désintéressée au profit de toute
personne, lorsque leurs opérations présentent un caractère
social, sportif, culturel, religieux, éducatif, ou philanthropique
conforme à leur objet. L'organisme doit être agrée par
l'autorité compétente ; chaque opération doit faire
l'objet du visa préalable du Directeur des Impôts.
Les demandes de compensation ou de remboursement
sont accompagnées d'un bordereau de situation fiscale.
4) Pour les assujettis soumis au
régime du réel simplifié, lorsque la TVA versée
pendant une année déterminée est supérieure
à la cotisation effectivement due, l'excédent constitue un
crédit d'impôt à valoir sur les versements
ultérieurs. Dans le cas contraire, les droits ou compléments de
droits exigibles sont payés spontanément au moment du
dépôt de la déclaration annuelle de chiffre d'affaires ou,
à défaut, font l'objet d'une émission spéciale.
SECTION II
OBLIGATIONS DES REDEVABLES
ARTICLE 150.- Les assujettis à
la Taxe sur la Valeur Ajoutée doivent :
1) être immatriculés ;
2) pour les assujettis relevant du
régime de base, tenir une comptabilité conformément au
système minimal de trésorerie prévu par le droit comptable
OHADA ;
3) pour les assujettis relevant du
régime simplifié, tenir une comptabilité
conformément au système comptable allégé
prévu par le droit comptable OHADA ;
4) pour les assujettis relevant du
régime du réel, tenir une comptabilité conformément
au système comptable normal prévu par le droit comptable
OHADA.
5) quel que soit leur régime
d'imposition, les assujettis à la Taxe sur la Valeur Ajoutée
doivent faire apparaître sur leurs factures, le montant hors taxes de
l'opération, la Taxe sur la Valeur Ajoutée correspondante, ainsi
que le montant toutes taxes comprises de l'opération. Ils doivent aussi
mentionner sur lesdites factures, leur numéro d'identifiant unique, leur
raison sociale, et éventuellement leur dénomination, leur adresse
précise ;
ARTICLE 151.- (1)
Toute personne utilisant à titre habituel ou occasionnel, pour les
opérations effectuées au Cameroun, les services d'une entreprise
n'ayant au Cameroun ni siège social, ni établissement fixe ou une
base fixe d'affaires, est tenue d'en faire la déclaration dans les
quinze (15) jours ouvrables de la conclusion de toute convention verbale ou
écrite la liant à cette entreprise.
(2) Elle doit préciser dans cette
déclaration le nom du responsable solvable accrédité
auprès de l'Administration fiscale par cette entreprise
étrangère. Faute d'une telle déclaration, elle est
solidairement responsable du paiement de la Taxe sur la Valeur Ajoutée
éventuellement due à l'occasion de la convention en cause.
ARTICLE 152- La Taxe sur la Valeur
Ajoutée et le droit d'Accises sont liquidés au vu des
déclarations dont le modèle est fourni par l'Administration
fiscale, de la manière suivante :
1) Les redevables soumis au régime de
base sont tenus de souscrire leur déclaration dans les 15 jours qui
suivent la fin de chaque trimestre de l'exercice fiscal.
2) Les redevables soumis au régime du
réel et au régime simplifié, sont tenus de
souscrire leur déclaration dans les 15 jours de chaque mois suivant
celui au cours duquel les opérations ont été
réalisées.
3) Les déclarations doivent être
déposées au Centre des Impôts territorialement
compétent et être accompagnées des moyens de paiement
correspondant aux montants liquidés. Cependant, les
« grandes entreprises » doivent souscrire leurs
déclarations auprès de la structure chargée de la gestion
de cette catégorie d'entreprises.
4) Toutes les déclarations souscrites
doivent être datées et signées par le contribuable ou son
représentant fiscal dûment mandaté.
5) Lorsque au cours du mois ou du trimestre,
aucune opération taxable n'a été réalisée,
une déclaration doit néanmoins être souscrite, comportant
la mention NEANT sur la ligne «opérations taxables».
ARTICLE 153.- Les dispositions
fiscales et douanières contenues dans les conventions
d'établissement conclues avec l'Etat antérieurement à la
date de promulgation de la loi n°98/009 du 1er juillet 1998
portant Loi de Finances de la République du Cameroun pour l'exercice
1998/1999, en son article huitième relatif à la Taxe sur la
Valeur Ajoutée et au Droit d'Accises restent en vigueur, sauf
modification résultant de l'accord entre l'Etat et les
sociétés signataires.
ANNEXES DU TITRE II
ANNEXE I : LISTE DES BIENS DE PREMIERE
NECESSITE EXONERES DE TVA
N° du Tarif
|
Désignation tarifaire
|
0401 1000
|
Lait d'une teneur en poids de matières n'excédant
pas 1%
|
0401 2000
|
Lait d'une teneur en poids de matières excédant
1%, mais pas 6%
|
0401 3000
|
Lait d'une teneur en poids de matières excédant
6%
|
0402 1000
|
Lait en poudre, en granulés, n'excédant pas 1,5% en
poids de matières grasses
|
0402 2100
|
Lait en poudre, en granulés, excédant 1,5% en poids
de matières grasses, non sucré
|
0402 2900
|
Lait en poudre, en granulés, excédant 1,5% en poids
de matières grasses, sucré
|
0402 9100
|
Lait concentré liquide, non sucré
|
0402 9900
|
Lait concentré liquide, sucré
|
0407 00 10
|
OEufs destinés à la reproduction
|
0407 00 90
|
Autres oeufs
|
1001 1000
|
Froment (blé dur)
|
1001 9000
|
Autres froments et blé dur
|
1005 9010
|
Autres maïs destinés à l'industrie
avicole
|
1006 3090
|
Riz décortiqués
|
1006 3090
|
Autres riz semi blanchi ou blanchi, poli ou
glacé
|
19011021
|
Préparations pour l'alimentation des enfants, à
base de produits de 0401à 0404 ne contenant pas la poudre de cacao (il
s'agit du lait maternisé : Guigoz, Galliasec, etc)
|
1905 1000
|
Pain croustillant dit "knackerbrot"
|
1905 9090
|
Autres produits du n° 1905 (pain ordinaire, pain complet)
|
1101 0010
|
Farine de froment
|
1101 0020
|
Farine de Méteil
|
2501 0 019
|
Sel brut non raffiné ni iodé
|
2834 21 10
|
Supprimé
|
2835 24 10
|
Supprimé
|
2842 90 10
|
Supprimé
|
30.01 à 3006
|
Produits pharmaceutiques
|
2937 91 00
|
Insuline et ses sels
|
2941
|
Antibiotiques
|
3701 10 00
|
Plaques et Films pour rayons X
|
3702 10 00
|
Pellicules pour rayons X
|
3101 à 3105
|
Engrais
|
3808 10 90
|
Insecticides autrement présentés
|
3808 20 10
|
Fongicides présentés en emballage de 1kg ou
moins
|
3808 20 90
|
Fongicides autrement présentés
|
3808 30 10
|
Herbicides présentés en emballage de 1kg ou
moins
|
3808 30 90
|
Herbicides autrement présentés
|
3808 40 10
|
Désinfectants présentés en emballage de 1kg
ou moins
|
3808 40 90
|
Désinfectants autrement présentés
|
4901 10 00
|
Livres scolaires
|
4901 9100
|
Livres autres que livres scolaires
|
4901 9990
|
Autres livres et brochures, autres
|
0105 1100
|
Coqs et poules d'un poids n'excédant pas 185 grammes
(parentaux)
|
0105 92 00 et 01059300
|
Coqs et poules
|
02011000 à 0201 9000
|
Supprimé
|
0302 1100 à 0302 6990
|
Poissons frais ou réfrigérés
|
0303 10 00 à 0303 79 00
|
Poissons congelés
|
1701 9910
|
Supprimé
|
1701 9990
|
Supprimé
|
1901 10 21
|
Préparation pour l'alimentation des enfants, à base
de produits de 0401 à 04 04 ne contenant pas la poudre de cacao (il
s'agit du lait maternisé : guigoz, galliasec...)
|
2301 1000
|
Farine, poudres, etc.... de poissons, crustacés, de
viande, d'abats impropres à l'alimentation humaine
|
2302 2000
|
Sons, remoulages et autres résidus de riz
|
2302 3000
|
Sons, remoulages et autres résidus de froment
|
2302 4000
|
Sons, remoulages et autres résidus d'autres
céréales
|
2302 5000
|
Sons, remoulages et autres résidus de
légumineuses
|
2304 0000
|
Tourteaux de soja
|
2306 2000
|
Tourteaux de lin
|
2306 3000
|
Tourteaux de tournesol
|
2306 4000
|
Tourteaux de navet ou colza
|
2306 5000
|
Tourteaux de coco et coprah
|
2306 9000
|
Tourteaux et résidus solides de l'extraction d'autres
huiles végétales
|
2309 9000
|
Préparation alimentaire de provenderie (concentré
de 2% maximum)
|
2710 00 40
|
Pétrole lampant
|
2711
|
Gaz domestique
|
ANNEXE II : LISTE DES PRODUITS SOUMIS AU
DROIT D'ACCISES
N° du tarif
|
Désignation tarifaire
|
2009
|
Jus de fruits naturels
|
2201 à 2202
|
Boissons gazeuses, eaux minérales
|
2203 00 00
|
Bières de malt
|
2204
|
Vins de raisins frais... toute la position tarifaire
|
2205
|
Vermouths et autres vins de raisins frais
|
2206 00 00
|
Autres boissons fermentées (cidre, poiré, hydromel
par exemple)
|
2208 20 00 à 2208 90 92
|
Eaux-de-vie, whiskies, rhum, gin et spiritueux, etc. à
l'exception de : 2208 90 10 « alcool éthylique non
dénaturé... »
|
2402
|
Cigares, cigarillos et cigarettes, en tabac ou en
succédanées de tabacs
|
2403 99 10
|
Tabac à mâcher et à priser
|
2403 99 90
|
Autres tabacs fabriqués
|
16022010
|
foie gras
|
16043000
|
Caviar et ses succédanés
|
03021200
|
Saumons du Pacifique, de l'Atlantique et du Danube frais ou
réfrigérés
|
03021900
|
Autres saumons
|
03031900
|
Autres saumons du Pacifique congelés
|
03032200
|
Saumons de l'Atlantique congelés
|
03054100
|
Saumons du Pacifique, de l'Atlantique et du Danube
séchés, salés ou en saumure
|
7101 10 00 à 7105 90 00
|
Perles fines, pierres précieuses
|
7106 10 00 à 7112 90 00
|
Métaux précieux
|
7113 11 00 à 7117 90 00
|
Bijouteries
|
8703239100 à 8703249001 et 8703329100 à
8703339001
|
Véhicules de tourisme à moteur à explosion
d'une cylindrée supérieure ou égale à 2000 cm3
|
INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES
A - Ouvrages généraux
1) Droit général
- CARBONNIER (J.), Flexible droit : pour une
sociologie du droit sans rigueur, 10ème édition,
LGDJ, Paris, 2001, 493 pages ;
- CHAPUS (R.), Droit administratif
général, tome 1, 15ème édition,
Montchrestien, Paris, 2001, 1427 pages.
- HAQUET (A.), La loi et le règlement,
LGDJ-Systèmes, Paris, 2007, 204 pages ;
- KELSEN (H.), Théorie pure du droit,
traduction Charles EISENMANN, LGDJ, Paris, 1999, 367 pages ;
- MALINVAUD (P.), Introduction à l'étude du
droit, 7ème édition, LITEC, 1995, 265
pages ;
- RIPERT (G.), Les forces créatrices du droit,
2ème édition, LGDJ, 1955, 431 pages ;
- TERRE (F.), Introduction générale au
droit, 6ème édition, Dalloz, Paris, 2003, 609
pages ;
2) Droit communautaire et droit international
- BOULOUIS (J.), Droit communautaire et droit
français, Recueil d'études, éditions la
mémoire du droit, Paris, 1999, 380 pages ;
- CLERGERIE (J-L), Le principe de
subsidiarité, ellipses/éditions marketing SA, Paris, 1997,
127 pages ;
- DAILLIER (P.) et PELLET (A.), Droit international
public, 7ème édition, LGDJ, Paris, 2002, 1510
pages.
- DUBOUIS (L.) et BLUMMANN (C.), Droit matériel de
l'Union Européenne, 4ème édition,
Montchrestien, Paris, 2006, 676 pages ;
- ISAAC (G.) (Mélanges en hommage à
), 50 ans de droit communautaire, mélanges en, 2 tomes, Presses
de l'Université des sciences sociales, Toulouse, 2004, 983
pages ;
- ISAAC (G.), Droit communautaire
général, Masson, Paris, 1994, 327 pages ;
- JACQUE (J.P.), Droit institutionnel de l'Union
Européenne, 4ème édition, Dalloz, Paris,
2006, 779 pages ;
- MANIN (P.), Les Communautés Européennes,
l'Union Européenne, droit institutionnel, 5ème
édition, Pédone, Paris, 1999, 471 pages ;
- PINGEL (I.) (sous la dir.), Les sanctions
contre les Etats en droit communautaire, Pédone, Paris, 2006, 158
pages ;
- SAURON (J-L), Droit et pratique du contentieux
communautaire, 3ème édition, La documentation
française, Paris, 2004, 189 pages ;
B - Ouvrages
spécialisés
1) Ouvrages de droit fiscal
général
- AGRON (L.), Histoire du vocabulaire fiscal, LGDJ,
Paris, 2000, 515 pages ;
- AUGE (P.), Droit fiscal général,
Ellipses, Paris, 2002, 240 pages ;
- BAYLAC (C.), Le formalisme du droit fiscal,
l'Harmattan, Paris, 2002, 515 pages ;
- BOUVIER (M.), Introduction au droit fiscal
général et à la théorie de l'impôt,
LGDJ, Paris, 2005, 7ème édition, 239 pages ;
- COMMUNIER (J.M.), Droit fiscal communautaire,
Bruylant, 2001, 555 pages ;
- COZIAN (M.), Précis de fiscalité des
entreprises, 29ème édition, LITEC-Fiscal, Paris,
2005, 565 pages ;
- DE WOLF (M.), Souveraineté fiscale et principe de
non-discrimination dans la jurisprudence de la cour de justice des
communautés européennes et de la cour suprême des
Etats-Unis, Bruylant/LGDJ, 2005, 489 pages ;
- DEBAT (O.), La rétroactivité et le droit
fiscal, édition Défrénois, EJA, Paris, 2006, 503
pages ;
- DI MALTA (P.), Droit fiscal européen
comparé, PUF, Paris, 1995, 549 pages ;
- GASTELLU (J.-M.), MOISSERON (J. Y.) et POURCET (G.) (sous la
direction de), Fiscalité, développement et
mondialisation, Maisonneuve et Larose, Paris, 1999, 239 pages.
- GROSCLAUDE (J.) et MARCHESSOU (P.), Procédures
fiscales, Dalloz, Paris, 2004, 3ème édition, 341
pages ;
- GROSCLAUDE (J.), MARCHESSOU (P.), Droit fiscal
général, 5ème édition, Dalloz,
Collection Cours, Paris, 588 pages ;
- LAMBERT (T.), Les chantiers fiscaux à
engager, l'Harmattan, Paris, 2002, 248 pages ;
- LAURE (M.), Science fiscale, 1ère
édition, PUF, Paris, 1993, 414 pages ;
- MAITROT De La MOTTE (A.), Souveraineté fiscale et
construction communautaire, recherche sur les impôts indirects,
LGDJ, Paris, 2005, 537 pages ;
- MELOT (N.), Territorialité et mondialité
de l'impôt : étude de l'imposition des
bénéfices des sociétés de capitaux à la
lumière des expériences française et
américaine, Dalloz, Nouvelle bibliothèque des
thèses, Paris, 2004, 954 pages ;
- NYECK (D.), La fiscalité souveraine, tome 1,
2006, Yaoundé, 77 p. (A compte d'auteur) ;
- PHILIP (L.), Droit fiscal constitutionnel,
Economica, Paris,1990, 213 pages ;
- RAIMBAULT DE FONTAINE (S.) (sous la dir.),
Doctrines fiscales : A la redécouverte de grands
classiques, l'Harmattan 2007, 266 pages ;
- SCHOENAUER (C.) et LOPEZ (J.), Droit fiscal, principes
et applications, édition ESKA, Collection Gestion, 1995, 538
pages ;
- SEPULCHRE (V.), Droits de l'homme et libertés
fondamentales en droit fiscal, éditions Larcier, 2005, 531
pages ;
- TROTABAS (L.) et COTTERET (J.-M.), Droit fiscal,
8ème édition, Dalloz, Paris, 1997, 434 pages ;
- WALTER (R.), Fiches de droit fiscal international,
Ellipses, Paris, 2005, 236 pages ;
2) Ouvrages de Taxe sur la Valeur
Ajoutée
- BALTUS (F.), La TVA, fondements et
mécanismes, Larcier, Paris, 2007, 518 pages ;
- BEETSCHEIN (A.) et DUPARC (M-O.), L'autoliquidation de
la TVA, la nouvelle donne pour les opérateurs français et
étrangers, éditions Francis LEFEBVRE, Paris, 2006, 318
pages ;
- BERNAERST (Y.), La nouvelle directive TVA et la
jurisprudence de la Cour de Justice des Communautés
Européennes, Anthémis, LGDJ, 2007, 547 pages ;
- PLAGNET (B), La Taxe sur la Valeur Ajoutée,
LGDJ, Paris, 1990, 172 pages ;
3) Ouvrages de jurisprudence
- DAVID (C.), FOUQUET (O.), PLAGNET (B.), RACINE (P-F.),
Les grands arrêts de la jurisprudence fiscale,
4ème édition, Dalloz, Paris, 2003, 1085
pages ;
- DEROUIN (P.) et MARTIN (P.), Droit communautaire et
fiscalité, sélection d'arrêts et de décisions,
Litec-éditions du juris-classeur, Paris, 2004, 495 P.
- LONG (M.), WEIL (P.), BRAIBANT (G.), DELVOLVE (P.), GENEVOIS
(B.), Les grands arrêts de la jurisprudence administrative,
14ème édition, Dalloz, Paris, 2003, 962
pages ;
- MASCLET (J-C.), Les grands arrêts de droit
communautaire, 2ème édition, PUF-Que
sais-je ? Paris, 2003, 127 pages ;
4) Lexiques juridiques
- CORNU (G.), Vocabulaire juridique,
7ème édtion, PUF, Paris, 2006, 970 pages ;
- GUILLIEN (R.) et VINCENT (J.), Lexique des termes
juridiques, 15ème édition, Dalloz, Paris, 2005,
662 pages ;
C - Thèses et
mémoires
1) Thèses
- ALAKA ALAKA (P.), Les difficultés du recouvrement
de l'impôt au Cameroun : contribution à l'étude des
dysfonctionnements administratifs, Université de Paris II, mars
1996 ;
- ATANGA FONGUE (R.), Contrôle fiscal et protection
du contribuable dans un contexte d'ajustement structurel : le cas du
Cameroun, Université du Maine, octobre 2006 ;
- KENFACK (J.), Les actes juridiques des
communautés et organisations internationales d'intégration en
Afrique Centrale et Occidentale, Université du Yaoundé
II-Soa, janvier 2003 ;
- MEKONGO (J-M), Les retenues à la source dans le
système fiscal du Cameroun, Université de Paris I, novembre
2005 ;
2) Mémoires
- NGOLLE V (I. R.), L'harmonisation de la fiscalité
indirecte dans l'Union Européenne et dans la Communauté
Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale : Approche
comparative au regard de la Taxe sur la Valeur Ajoutée,
Mémoire de DESS Administration fiscale, Université de Paris
Dauphine, septembre 2005 ;
- KAKE KAMGA (G. R.), L'attractivité du
système fiscal camerounais, Mémoire de DESS Administration
fiscale, Université de Paris Dauphine, septembre 2006.
D - Articles
- ABRAHAM (R.), « Les normes du droit communautaire
et du droit international devant le juge administratif
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communautaire : perspectives actuelles (Colloque de Bordeaux),
Pédone, Paris, 2000, pp. 283-299 ;
- BARILARI (A.), « La doctrine administrative :
interprétation ou réorchestration ? », In
Revue française de finances publiques, n°75, septembre
2001, pp. 43-49 ;
- BIPOUN WOUM (J.M.), « Recherches sur les aspects
actuels de la réception du droit administratif dans les Etats d'Afrique
noire d'expression française : le cas du Cameroun »,
RJPIC, 1972, n°3, pp. 359-388 ;
- BOUVIER (M.), « La doctrine administrative en
droit fiscal : entre droit et politique », In Revue
française de finances publiques, n°75, septembre 2001, pp.
83-91 ;
- FIN-LANGER (L.), « L'intégration du droit
du contrat en Europe », In M. DELMAS-MARTY (sous la direction de),
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- FLAUSS (J.F.), « Droit communautaire, Convention
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Actualité Juridique Droit Administratif, 20 juin 1996, n°
spécial, pp. 156-160 ;
- FONBAUSTIER (L.), « Réflexions critiques
sur un principe à texture ouverte : l'égalité devant
l'impôt », in Archives de philosophie du droit, tome
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- GREWE (C.) et RUIZ FABRI (H.), « La situation
respective du droit international et du droit communautaire dans le droit
constitutionnel des Etats », in Droit international et droit
communautaire : perspectives actuelles (Colloque de Bordeaux),
Pédone, Paris, 2000, pp. 252-282 ;
- KOUBI (G.), « Transposition et/ou transcription
des directives communautaires en droit national », Revue de la
Recherche Juridique, 1995, n°2, pp. 617-628 ;
- KOVAR (R.), « Immédiateté du droit
communautaire », Editions Techniques - Juris-classeurs, 1991, pp.
1-11 ;
- LECLERCQ (C.), « La constitution de 1958 face au
défi international », In L'internationalité dans
les institutions et le droit : convergences et défis, Etudes
offertes à Alain PLANTEY, Pédone, Paris, pp. 1-15 ;
- MIALOT (C.) et DIMA EHONGO (P.), « De
l'intégration normative à géométrie et à
géographie variables », In M. DELMAS-MARTY (sous la direction
de), Critique de l'intégration normative, PUF, Collection Les
voies du droit, Paris, 2004, pp.25-36 ;
- ONDOA (M.), « Le droit administratif
français en Afrique francophone : contribution à
l'étude de la réception des droits étrangers en droit
interne », RJPIC, pp. 287-331;
- ONDOA (M.), « Le droit public des Etats africains
sous ajustement structurel : le cas du Cameroun », in
Mondialisation, exclusion et développement africain :
stratégie des acteurs publics et privés, Maisonneuve et
Larose, 2006, tome 2, pp. 375-424 ;
- RIDEAU (J.), « Droit communautaire et droit
administratif, la hiérarchie des normes »,
Actualité Juridique Droit Administratif, 20 juin 1996, n°
spécial, pp. 6-14 ;
- SIMON (D.), « Les fondements de l'autonomie du
droit communautaire », in Droit international et droit
communautaire : perspectives actuelles (Colloque de Bordeaux),
Pédone, Paris, 2000, pp. 207-249 ;
- TOGOLO (O.), « L'harmonisation fiscale : une
dynamique de changement à la portée de tous les
pays ? », Revue camerounaise des relations
internationales, volume 5, 1998, n°1-2.
- TONGA (D.), « L'avis de la Cour commune de justice
et d'arbitrage de l'OHADA du 30 avril 2001 : aspects
généraux et fiscaux », Juridis Périodique
n°62, avril-mai-juin 2005, pp. 81-86.
- TOURNIE (G.), « De l'impôt et des
mots : Réflexions critiques sur le déficit conceptuel du
droit fiscal », in Constitution et finances publiques,
Etudes en l'honneur de Loïc PHILIP, Economica, Paris, 2005, 662
p. ;
E - Textes
1) Textes nationaux
- Loi n°2002/003 du 19 avril 2002 portant Code
Général des Impôts, ensemble ses modificatifs
subséquents ;
- Loi n°2004/026 du 30 décembre 2004 portant loi
de finances de la République du Cameroun pour l'exercice 2005 ;
- Loi n°2005/008 du 29 décembre 2005 portant loi
de finances de la République du Cameroun pour l'exercice 2006 ;
- Décret n°2003/651/PM du 16 avril 2003 fixant les
modalités d'application du régime fiscal et douanier des
marchés publics ;
- Arrêté n°2004/178/MINEFI/DI du 30
décembre 2004 fixant la liste des entreprises et établissements
publics et parapublics, des entreprises du secteur privé tenus
d'opérer la retenue à la source de la TVA et de l'acompte de
l'impôt sur le revenu au titre de l'exercice 2005 ;
- Arrêté n°039/MINEFI/DGI du 16
février 2006 fixant la liste des entreprises du secteur privé
tenues d'opérer la retenue à la source de la TVA et de l'acompte
de l'impôt sur le revenu au titre de l'exercice 2006 ;
- Arrêté n°06/401/CF/MINEFI/DGI du 27
décembre 2006 fixant la liste des entreprises du secteur privé
tenues d'opérer la retenue à la source de la TVA et de l'acompte
de l'impôt sur le revenu au titre de l'exercice 2007.
- Instruction n°0002/MINFI/DI/LC/L du 04 février
2004 précisant les modalités d'application des dispositions
fiscales de la loi de finances pour l'exercice 2004 ;
- Instruction n°01/MINEFI/LC/L du 30 janvier 2005
précisant les modalités d'application des dispositions fiscales
de la loi de finances pour l'exercice 2005 ;
- Instruction n°012/MINEFI/DGI/LC/L du 30 janvier 2006
précisant les modalités d'application des dispositions fiscales
de la loi de finances pour l'exercice 2006 ;
2) Textes communautaires
- Traité du 16 mars 1994 instituant la
Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique
Centrale ;
- Additif au Traité relatif au système
institutionnel et juridique de la Communauté ;
- Directive n° 1/99/CEMAC-028-CM-03 du 17 Décembre
1999 portant harmonisation des législations des Etats membres en
matière de Taxe sur la Valeur Ajoutée.
TABLE DE MATIÈRES
INTRODUCTION
GENERALE.............................................................................................1
PREMIÈRE PARTIE : LA CONFORMITÉ AUX
PRINCIPES DIRECTEURS DU DROIT COMMUNAUTAIRE DE LA TAXE SUR LA VALEUR
AJOUTÉE................12
CHAPITRE I : La conformité aux principes
relatifs à l'imposition..................................15
Section 1 : Le principe de territorialité
de la Taxe sur la Valeur
Ajoutée............................17
§1 - Le critère général de
la territorialité : la notion d' « affaires
réalisées dans un Etat »....18
A - La territorialité en matière de
ventes......................................................................18
B - La territorialité en matière de prestations
de services et assimilés........................20
§ 2 - La dérogation au critère
général de la
territorialité.........................................................23
A - L'expression de la dérogation : le régime
des transports inter-CEMAC...............23
B - Les problèmes posés par la dérogation au
critère général......................................26
Section 2 : Le principe de neutralité de
la Taxe sur la Valeur
Ajoutée.................................27
§ 1 - La neutralité par l'ouverture d'un
droit à
déduction........................................................28
A - Les conditions d'exercice du droit à
déduction....................................................29
3) Les conditions
formelles..........................................................................29
4) Les conditions
matérielles.......................................................................30
B - Les limitations à l'exercice du droit à
déduction....................................................31
3) Les hypothèses d'exclusions du droit à
déduction..................................32
4) L'hypothèse de restriction du droit à
déduction : le prorata général de
déduction..........................................................................33
§ 2 - La neutralité par le remboursement des
crédits...............................................................34
A - Le régime général du remboursement
prévu par la directive.................................34
B - Les précisions de la législation
camerounaise........................................................35
1) L'éligibilité au
remboursement.................................................................35
2) Les modalités de
remboursement..............................................................36
CONCLUSION DU
CHAPITRE...........................................................................................38
CHAPITRE II : la conformité aux principes
relatifs à la perception................................39
Section 1 : Le fait générateur de
la Taxe sur la Valeur
Ajoutée..........................................40
§ 1 - Le régime général du
fait
générateur..............................................................................41
A - Pour les ventes et échanges
.................................................................................41
B - Pour les prestations de
services............................................................................43
§ 2 - Les régimes
spécifiques...................................................................................................44
A - Pour les livraisons et prestations à
soi-même......................................................44
B - Pour les travaux immobiliers et les
importations.................................................45
Section 2 : L'exigibilité de la Taxe sur
la Valeur
Ajoutée....................................................46
§ 1 - Le régime général de
l'exigibilité....................................................................................47
A - Pour les ventes et livraisons de
biens...................................................................47
B - Pour les prestations de services et travaux
immobiliers.......................................48
1) Exposé du régime de
l'exigibilité..............................................................48
2) Philosophie du décalage d'avec le fait
générateur....................................49
§ 2 - Les régimes spécifiques
d'exigibilité..............................................................................50
A - Le régime spécifique des mutations de
propriété d'immeubles .........................50
B - Le régime spécifique des importations et
introductions de biens........................51
CONCLUSION DU
CHAPITRE...............................................................................53
CONCLUSION DE LA PREMIERE
PARTIE........................................................54
DEUXIÈME PARTIE : L'ORIGINALITE DU DROIT
MATERIEL CAMEROUNAIS DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE
...................................55
CHAPITRE I : Les éléments
d'originalité conformes au droit communautaire.....................58
Section 1 : La dualité du système
de déduction pour les assujettis
partiels..........................59
§ 1 - Le système du prorata
général de
déduction....................................................................60
A - La philosophie du prorata général de
déduction..................................................60
B - Le calcul du prorata général de
déduction............................................................61
1) Le principe de
calcul................................................................................61
2) L'ajout de la législation
camerounaise....................................................62
§ 2 - Le système des secteurs distincts
d'activités...................................................................63
A - L'économie du
système.......................................................................................64
1) Les conditions
d'application.....................................................................64
2) Les modalités
d'application......................................................................65
B - Les fondements du système : la correction des
imperfections du prorata............67
1) Les imperfections du
prorata...................................................................66
2) La correction du régime des secteurs
distincts........................................67
Section 2 : La dualité du
système de paiement
...................................................................68
§ 1 - Le paiement direct par le
redevable................................................................................
.68
A - Le paiement consécutif à la suite
déclaration........................................................69
1) La nature déclarative du système fiscal
camerounais..............................69
2) La variété des obligations
déclaratives....................................................69
B - Le paiement consécutif au
contrôle.....................................................................
70
1) L'intérêt du
contrôle................................................................................71
2) L'effet du contrôle : le paiement de droits
supplémentaires...................71
§ 2 - Le paiement par retenue à la
source.................................................................................73
A - Généralités sur le système de la
retenue à la source.............................................73
1) Fondements du
système..........................................................................73
2) Intérêt du
système...................................................................................74
B - La retenue à la source en matière de
TVA............................................................75
1) Le mécanisme de la
retenue....................................................................75
2) La portée du mécanisme de la
retenue....................................................75
3) L'avenir de la retenue à la
source............................................................77
CONCLUSION DU
CHAPITRE..............................................................................................79
CHAPITRE II : Les éléments
d'originalité non-conformes au droit communautaire....80
Section 1 : La consistance de la
non-conformité...................................................................82
§ 1 - Les violations par
addition.......................................................................................82
A - La consécration d'exonérations non
visées par la directive.................................82
1) Les exonérations consacrées par le Code
Général des Impôts................83
2) Les exonérations consacrées par des textes
particuliers..........................84
B - La pratique de taux
non-conformes......................................................................85
1) En matière de
TVA..................................................................................86
2) En matière de droits
d'accises.................................................................88
§ 2 - Les violations par
soustraction........................................................................................89
A - La suppression de la notion
d' « opérations connexes aux
exportations » .........89
1) La philosophie générale de la
notion.......................................................89
2) Les raisons de la
suppression..................................................................90
B - Méconnaissance d'exonérations consacrées
par la directive et exclusion de la base imposable des distributions gratuites
de biens.................................................................91
1) La méconnaissance d'exonérations
consacrées par la directive..............92
2) L'exclusion de la base imposable des distributions gratuites
de biens...93
Section 2 : La sanction de la
non-conformité
......................................................................94
§ 1 - Les fondements de la
sanction.........................................................................................95
A - L'immédiateté et la primauté du droit
communautaire........................................95
1) L'immédiateté du droit
communautaire..................................................95
2) La primauté du droit
communautaire......................................................97
B - L'effet direct du droit
communautaire................................................................98
1) Le principe de l'effet
direct.....................................................................98
2) Les conditions de l'effet
direct................................................................99
§ 2 - La matérialité de la
sanction..........................................................................................101
A - La sanction des instances
communautaires........................................................101
1) Le recours en
manquement....................................................................102
2) La suspension de certains droits de l'Etat fautif
découlant du Traité...102
B - La sanction des instances
nationales..................................................................103
1) La sanction objective : la restauration de la
règle de droit....................103
2) La sanction subjective : la réparation
financière des violations du droit
communautaire......................................................................................104
c) Perception indue et droit à
remboursement.............................104
d) Responsabilité de la puissance publique et droit
à réparation.105
CONCLUSION DU
CHAPITRE.........................................................................................107
CONCLUSION DE LA DEUXIEME
PARTIE..................................................................108
CONCLUSION
GÉNÉRALE..............................................................................................109
INDICATIONS
BIBLIOGRAPHIQUES..........................................................................114
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