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Stratégie de rendez-vous dans les systèmes multi-agents

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par Imane Méziane Tani
Université Abou bekr Belkaid - Ingénieur en informatique 2007
  

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2.2.2 Poursuite cyclique traditionnelle

C'est le cas le plus simple de la poursuite cyclique, où chaque agent poursuit l'agent qui le suit dans l'ordre de numérotation, tel qu'il est décrit dans le système 2.1. Ce système peut aussi s'écrire dans la forme vectorielle suivante :

z_ = A1z (2.6)

où A1 = circ(--1, 1,0, ..., 0). La matrice A1 = P -- I où P est donnée par 2.4. Smith a démontré le théorème suivant dans sa thèse [1] :

Théorème 2.1 Considérons la poursuite cyclique dans le schéma . 6, pour toute configuration initiale, le centre des agents z1(t), z2(t), ..., z,(t) est stationnaire et tous les zi(t), (i = 1,..., n) convergent à ce centre.

Le centre des agents est donc stationnaire, et est donné à chaque instant "t" par l'expression

1
n

z~ =

X,
i=1

suivante :

zi(t) (2.7)

Exemple 2.1 Prenons le cas de 4 agents, la poursuite cyclique est représentée par le schéma -1, et la matrice de transformation est :

--1 1 0 0

0 --1 1 0

A1=

0 0 --1 1

1 0 0 --1

2.2.3 Poursuite cyclique hiérarchique

Dans cette partie, le concept d'hiérarchie est introduit et appliqué à la poursuite cyclique. La hiérarchie veut dire une organisation des agents selon une hiérarchie de groupes en plusieurs couches. Le cas le plus simple est le schéma hiérarchique à deux couches, en suite nous étudierons un schéma plus général avec un nombre de couches quelconque.

Schéma hiérarchique à deux couches

Dans ce cas, les n agents de la poursuite cyclique traditionnelle sont répartis en n2 groupes de tailles identiques, chaque groupe contenant n1 agents (n1 x n2 = n). La stratégie est donc que, les agents d'un groupe sont en poursuite cyclique (traditionnelle), et leurs centres respectifs le sont aussi. Ceci veut dire que le centre de chaque groupe d'agents poursuit le centre du groupe suivant dans l'ordre de numérotation des groupes.

Chaque agent est caractérisé par sa position, dans un plan complexe, notée zi,j où i (i = 1, :::, n2) représente l'indice du groupe, et j (j = 1, ..., n1) l'indice de l'agent dans le groupe "i". Le schéma décrivant cette stratégie, et ainsi les vitesses de déplacement des agents est le suivant :

 

8

_z1,1 = z1,2 -- z1,1 + d1,1

 
 
 
 
 
 
 
 

<>>>>>>

_z1,2

= z1,3 -- z1,2 + d1,2

 
 

groupe 1

>>>>>>:

}

 

(2.8)

 
 

...

 
 
 
 
 
 
 
 
 

_z1,n1

= z1,1 -- z1,n1 + d1,n1

 
 

...

 
 
 
 
 

8

_zn2,1 = zn2,2 -- zn2,1 + dn2,1

 
 

groupe 2

<>>>>> >

_zn2,2 = zn2 ,3 -- zn2 ,2 + dn2,2

}

 
 
 

...

 
 
 

>>>>>>:

 
 
 
 
 

_zn2,n1

= zn2,1 -- zn2,n1 + dn2,n1

 
 

Où les di,j sont les déplacements des agents, la question est donc, : comment choisir ces déplacements pour réaliser la stratégie décrite par 2.8

L'équation de déplacement des centres, sachant qu'ils réalisent une poursuite cyclique, est :

:

zi = ~zi+1 -- zi, i = 1, ..., n2 -- 1 (2.9)

:

~zn2 = ~z1 -- ~zn2

CHAPITRE 2. DIFFÉRENTES APPROCHES DE LA STRATÉGIE DE RENDEZ-VOUS 21

1

n1

~zi =

Xn 1
j=1

où le centre du groupe "i" est donné par:

zi;j (j = 1, ..., n1) (2.10)

1

n1

:

~zi =

Xn 1
j=1

en dérivant ce système, nous obtenons la vitesse de déplacement du centre du groupe "i" :

di;j (j=1,...,n1) (2.11)

car, d'après 2.8 :

Xn 1 _zi,j = Xn 1 di;j Vi= 1,...,n2

j=1 j=1

d'après 2.11 et en remplaçant dans 2.9, nous obtenons :

Xn 1
j=1

:

di;j = n1 ~zi= n1(~zi+1 - ~zi) (2.12)

Pn2

=

i=1

Pn1
j=1

di;j = n1

n2
P

i=1

:

~zi = 0

= le centre des n agents est stationnaire.

Plusieurs di;j peuvent être choisis satisfaisant 2.12, l'un des choix : di;j = zi+1,j - zi,j.

Ceci veut dire que l'agent "j" dans le groupe "i" poursuit l'agent "j" dans le groupe "i+1". Si on remplace les di;j par leurs expressions dans 2.8, nous obtenons la dynamique de l'agent "j" du groupe "i" :

_zi;j = zi,j+1 - zi;j + zi+1,j - zi;j (2.13)

nous remarquons que l'agent "j" du groupe "i" a un lien avec l'agent "j+1" du même groupe, et un lien avec l'agent "j" du groupe "i+ 1". D'où chaque agent aura besoin de deux liens de communication (capteurs). Avec cette stratégie, le système comporte 2n senseurs.

L'équation 2.13 s'écrit dans une forme vectorielle :

z_=Bz+Dz

où B est la matrice diagonale par blocs représentant la poursuite cyclique à l'intérieur d'un groupe.

FIG. 2-2 - Structure d'un schéma hiérarchique à 2 couches (9 agents, 3 groupes)

avec A1 = (P - I)(n 1Xn1) telle qu'elle est définie dans la poursuite cyclique traditionnelle. La matrice D représente les di;j et est donc de la forme :

D = circ(-1,1,0,...,0)(n2Xn2)®In1

= (P - I)(n2xn2) ® In1 = circ(-I, I,0,... , 0)

où In1 = S représente les connexions de chaque agent dans un groupe aux agents du groupe suivant.

Un "1" dans la fg~emeposition de la matrice S (f,g = 1, ...,n1) indique que le f~eme agent dans un groupe détecte le g~eme agent du groupe suivant (modulo n2).

posons A2 = B+D = circ(A1 -I, I,0, ..., 0), où A2 est une matrice circulante à blocs de dimension (n x n) où chaque bloc est de dimension (n1 x n1).

le système devient alors :

z_ =A2z

Exemple 2.2 Considérons un groupe de 9(n) agents, et un schéma hiérarchique à deux couches, avec 3(n2) groupes de 3(n1) agents (voir figure 2-2). La matrice de transformation est donc :

2

-1 1 0

6

6

A2 = circ(A1 - I,I,0,...,0) avec A1 = 6 0 -1 1

4

1 0 -1

A2 = circ(-2, 1,0, 1,0,0,0,0,0).

= circ(-1, 1,0). et I =

100
010
001

FIG. 2-3 - Trois couches d'hiérarchie dans une poursuite cyclique

Schéma général

Dans un schéma plus général, nous avons L couches d'hiérarchie. La première couche contient n1 agents, la deuxième contient n2 sous-groupes de n1 agents, la troisième n3 groupes de n2 sous- groupes de n1 agents, ... (voir Figure 2-3)au total, nous avons r'L nm = NL.

m=1

Le système est le suivant :

z_=ALz (2.14)

où z est un vecteur colonne de taille NL (le nombre d'agents global), et AL est une matrice de dimension (NL x NL). Pour L = 1, la matrice A1 = (P - I)n1~n1:

A chaque fois que nous ajoutons une couche, nous devons nous assurer que le comportement de la couche inférieure reste stable. Ceci veut dire que les agents / les groupes de la couche inférieure restent en poursuite cyclique. Des senseurs sont ajoutés entre les centres des groupes d'une même hiérarchie, pour qu'ils réalisent une poursuite cyclique au niveau supérieur. Comme pour le schéma hiérarchique :

- Les A1 au long de la diagonale représentent la poursuite cyclique dans chaque groupe.

- Les "-I" au long de la diagonale, associés aux "I" au long des blocs qui suivent, représentent les connexions entre les groupes pour créer la nouvelle couche d'hiérarchie.

Chaque agent dans un groupe prend la position de l'agent dans le groupe suivant moins sa propre

position, pour créer la nouvelle hiérarchie. Une hiérarchie à L couches est décrite par le système 2.14 où, la matrice AL est obtenue de façon récursive à partir de A1, de la façon suivante:

A1 = circ(-1,1,0,...,0) (2.15)

Am = circ(Am_1 - I,I,0, ..., 0) m = 2, ..., L

où Am est une matrice composée de nm blocs de dimension Nm_1 X Nm_1.

Le nombre de liens de communication:

Nous remarquons que, pour mettre en place chaque nouvelle couche, tout agent doit avoir un lien avec un agent d'un autre groupe, ceci est décrit par la deuxième diagonale "I" dans 2.15. D'où chaque agent aura L liens de communication avec les autres agents. Ainsi, le système compte un total de LNL liens.

La question qui se pose naturellement est comment choisir la distribution d'agents qui donne le meilleur taux de convergence (que nous calculerons dans la dernière partie de cette section)? Smith [1] a introduit et démontré le théorème suivant :

Théorème 2.2 Dans le cas où /NL est un entier, la distribution uniforme des nm :

pn1 = n2 = ~ ~ ~ = nL = NL (2.16)

est une distribution optimale. De plus elle est la seule à l'être. Sachant que la distribution optimale, qui satisfait r'L nm = NL, est celle qui donne le taux de convergence le plus important.

m=1

Remarque 2.2 Cette solution donne une augmentation dans le taux de convergence équivalente à

RL = N2(n_1)' L

L que nous verrons ensuite comment calculer.

Remarque 2.3 Quand pNL n'est pas un entier, il peut exister plusieurs distributions optimales.
Par exemple, pour NL = 12, L = 2, deux solutions optimales : {n1, n2} = {3, 4} et {n1, n2} = {4, 3}.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand