WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les instruments de couverture du risque de change

( Télécharger le fichier original )
par Fouad BERRA
Ecole superieure de banque Alger - Diplome superieur des etudes bancaires 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section 2 : Les instruments traditionnels externes

Les techniques externes de couverture contre le risque de change, contrairement aux techniques internes, sont les méthodes qui nécessitent le recours à des organismes externes à l'entreprise.

Parmi les instruments externes de couverture, on distingue :

1. Les avances et les dépôts en devises

1.1. Les avances en devises

L'entreprise exportatrice emprunte à sa banque une somme en devise dont le montant correspond à celui de la créance détenue sur son client étranger ou à la valeur actuelle de celle-ci pour une durée au moins égale au délai de paiement du client. Les devises ainsi avancées seront converties immédiatement (au comptant) en monnaie nationale. La banque facturera à l'entreprise des intérêts calculés à partir du taux interbancaire majoré d'une marge. L'entreprise remboursera sa dette à l'échéance avec les devises reçues de son client. L'entreprise annule ainsi le risque de change, et reconstitue sa trésorerie en monnaie nationale (schéma 9).

Schéma 9 : La procédure des avances en devises

(1) L'exportateur emprunte des devises et les vend aussitôt contre sa monnaie locale. Il obtient de la sorte un financement dabs sa monnaie locale

(3) L'exportateur rembourse la banque avec les devises reçues de son client

(2) L'importateur
paie en devises

Exportateur

Banque

Importateur

(Source : Elaboré par nous même)

Bien plus qu'une simple technique de couverture, les avances en devises constituent un crédit de trésorerie en devises et de ce fait, elles peuvent être considérées comme un moyen de financement des exportations.

Les avances en devises constituent pour un exportateur des crédits à court terme en devises accordés par des banques nationales ou étrangères. Elles lui permettent de constituer immédiatement une trésorerie en monnaie nationale correspondant à la contre-valeur de la créance sur son client étranger.1

Il est à faire remarquer que l'avance en devise ne peut être obtenue qu'après justification du passage en douane des marchandises.2

1.2. Les dépôts en devises

En matière d'importation, le dépôt en devises est en quelque sorte l'opération inverse à l'avance en devises.

L'entreprise importatrice, qui a une position courte en devise, achète au comptant et prête à sa banque une somme en devise dont le montant est celui de sa dette à l'étranger sur une durée au plus égale au délai du crédit fournisseur. La banque rémunérera ce prêt au taux interbancaire de la devise considérée, et l'entreprise pourra payer son fournisseur à l'échéance avec les devises remboursées par la banque.

Le fait d'acheter la devise le jour de sa commande, l'entreprise annule son risque de change.

Toutefois, la couverture par avance en devises pour les opérations d'importations ne représente pas d'intérêt majeur dans la mesure où cela fait perdre le bénéfice de la trésorerie. Il revient pratiquement au même de payer immédiatement son fournisseur en suivant la technique de termaillage.

2. Les contrats d'assurance

L'entreprise peut se couvrir contre le risque de change via des assurances que proposent des organismes externes. Ces assurances ont pour objet de permettre aux entreprises exportatrices d'établir leurs prix de vente et de passer des contrats en devises sans encourir le risque de variation des cours de change.

1 M.Debauvais & Y.Sinnah, La gestion globale du risque de change, nouveaux enjeux et nouveaux risques, op. cit., P 237.

2 Jean-Albert Collomb, Finance de marché, op. cit., P 110.

Ces assurances sont multiples :

· Elles concernent aussi bien des opérations ponctuelles que des courants d'affaires réguliers ;

· Elles peuvent couvrir les variations de change sur un courant d'affaires à l'import ou à l'export pendant la période de facturation jusqu'au paiement ;

· Ces assurances comprennent parfois des clauses permettant de bénéficier de l'évolution favorable de la devise, le cours garanti pouvant être modifié pendant la période de facturation.

Exemple

La Compagnie Française d'Assurances pour le Commerce Extérieur (COFACE), moyennant le versement d'une prime d'assurance, garantit un cours de change déterminé. Cette garantie s'applique dans le cas de flux d'échanges internationaux aléatoires quant à leurs montants et/ou leurs dates de règlement.

Au moment du règlement de l'exportation (importation), si le cours de change est inférieur (supérieur) au cours garanti, la COFACE indemnise l'entreprise. Si par contre, le cours de change est supérieur (inférieur) au cours garanti, l'entreprise verse la différence à la COFACE.

Il est possible de prévoir dans le contrat d'assurance un intéressement permettant aux entreprises de bénéficier partiellement d'une évolution favorable du cours de change.

Il est à faire remarquer qu'en Algérie, l'équivalent de la COFACE, la Compagnie Algérienne d'Assurance et de Garantie des Exportations (CAGEX) n'offre aucun produit qui permet la couverture du risque de change.

3. Le change à terme

3.1. Définition

Le change à terme est un accord portant sur l'achat ou la vente d'un montant défini d'une devise contre une autre à un cours de change ferme et définitif, mais l'échange à lieu à une date ultérieure déterminée. Cette opération permet de fixer à l'avance un cours de change pour une transaction future sans que n'intervienne le moindre flux de trésorerie avant l'échéance1.

1 P. Desbriéres & E. Poincelot, Gestion de trésorerie, Ed. Management, Paris, 1999, P 123.

Court à terme = Cours au comptant + Points de terme

Cette technique consiste à éliminer la position de change, c'est-à-dire éliminer la position courte par l'achat de devises auprès d'une banque et la position longue par une opération de vente. Comme ces opérations s'effectuent à des cours prédéterminés, la contre valeur en monnaie nationale n'est plus dépendante des fluctuations des cours.

L'échéance du contrat de change à terme doit coïncider avec la date à laquelle sont encaissées les recettes ou engagées les dépenses en devises.

Le change à terme peut prendre la forme d'une vente à terme de devises (couverture des exportations) ou un achat à terme de devises (couverture des importations). L'exportateur, pour se couvrir contre le risque de change lié à la dépréciation éventuelle d'une devise, vend à terme à sa banque le montant de sa créance. Il fixe ainsi de façon précise le montant de monnaie nationale qu'il recevra à l'échéance.

L'importateur, quant à lui, pour se couvrir contre le risque de change lié à l'appréciation éventuelle d'une devise, achète à terme les devises correspondant au montant de sa dette. Il connaît ainsi avec précision le montant en monnaie nationale qu'il devra payer.

3.2. Le mécanisme de formation du cours à terme

Le change à terme n'est pas un pari sur l'avenir ou une anticipation de cours. Le change à terme est un produit que le combiste clientèle d'une banque va fabriquer en plusieurs étapes qui se résument dans une opération de change au comptant assortie d'un emprunt suivie d'un prêt, ou depuis peu assortie d'un swap.

Le cours à terme dépend de trois facteurs :

· Le cours au comptant du jour de la négociation ;

· L'échéance de l'opération ;

· Le différentiel de taux d'intérêt entre les deux devises.

La différence entre le cours à terme et le cours au comptant résulte du différentiel de taux d'intérêts entre la devise et la monnaie nationale; elle s'appelle «points de terme» ou «points de swap».

Les points de terme ou points de swap sont cotés au 1/10000éme d'unité de devise.

Cet écart est qualifié de report ou de déport suivant qu'il est respectivement positif ou négatif.

Pour illustrer le mécanisme de formation des cours nous allons traiter successivement le cas d'un achat à terme et d'une vente à terme :

3.2.1. La vente à terme

Un exportateur algérien facturant en Euro souhaite couvrir une rentrée de 100.000 Euros qui doit avoir lieu dans 3 mois. Il opte pour une vente à terme. Il s'adresse donc à son banquier qui lui propose le cours de vente à terme de 88,43 68.1

Le banquier a calculé ce cours à terme à partir des informations de marché suivantes et en procédant en trois étapes :

Cours comptant EUR/DZD : 88,0000/93,0000

Taux EUR 3 mois : 2,00 %/3,00 %
Taux DZD 3 mois : 5,00 %/6,00 %

Première étape : emprunt en Euro

La banque recevra de l'exportateur dans trois mois EUR 100.000. Elle va donc emprunter pour trois mois des Euros pour un montant lui permettant de verser à échéance la somme (principal + intérêts) avec la recette de l'exportateur. Elle emprunte la valeur actuelle de 100.000 Euros, soit :

=

Capital EUR

1+???

taux × Nb jours

base annuelle

100.000

???

1 + 360

?

× ?? 0 ,03 90

= 99.255,58 Euros

1 On suppose que cette opération est possible. Ce point sera détaillé dans le chapitre 4.

Elle emprunte 99.255,58 Euros au taux de 3,00 % pendant trois mois, remboursant à l'échéance 100.000 Euros.

Deuxième étape : vente au comptant

Craignant une baisse de l'Euro à échéance la banque cède les Euros au comptant au cours acheteur EUR/DZD = 88,0000

La banque recevra ainsi :

99.255,58 x 88 = 8.734.491,04 Dinars

Troisième étape : placement des Dinars

Le produit de la cession est placé par la banque durant trois mois au taux prêteur 5,00 %.

A l'échéance la banque dispose de :

( )

taux × Nb jours = ( )

0,05 × 90

Capital DZD × 1 + 8.734.491, 04 × 1 +

base annuelle360

= 8.843.672,18 Dinars

A échéance, le client versera 100.000 Euros à la banque qui remboursera son emprunt. La banque recevra le produit de son placement, soit 8.843.672,18 Dinars qui sera versé au client. En conclusion, la banque, moyennant rémunération pour ce service (marge), peut garantir un cours à terme à son client de 88,4368 (8.843.672,18/100.000)1.

En résumé :

Une vente à terme d'une devise 1 contre une devise 2 implique pour la banque les opérations suivantes :

· Emprunt de la devise 1 ;

· Vente au comptant de la devise 1 contre la devise 2 ;

· Prêt de la contre valeur en devise 2

1 On remarque bien que le cours à terme EUR/DZD est supérieur au cours au comptant donc le Dinar est en déport par rapport à l'Euro (l'Euro est en report par rapport au Dinar).

Le cours de la vente à terme est obtenu grâce à la formule suivante :

1 + nX T 2 p B2

( )

1+(nXT1e B1)

CT (dey 1 /dey 2)

= CCa X

Où :

CT = cours à terme

CCa = cours comptant acheteur de la devise 1 contre la devise 2 T1e = taux emprunteur de la devise 1

T2p = taux prêteur de la devise 2

n = nombre de jours

B1 = base annuelle1 de la devise 1

B2 = base annuelle de la devise 2

Cette formule peut être écrite autrement, sous la forme suivante :

B2

B1

1 +

n T1 e

×

B1

CT (dey1/dey2) C Ca C Ca n

= + × ×

2p T1 e
-

T

3.2.2. L'achat à terme

L'achat à terme concernerait, par exemple, un importateur algérien qui souhaite couvrir le payement d'une facture de 100.000 Euros pour un délai de six mois. Il opte pour un achat à terme.

Le mécanisme de l'achat à terme est le même que celui de la vente à terme.

Afin de garantir le cours d'achat à terme, la banque fait les opérations suivantes :

· Emprunt des Dinars au taux prêteur à six mois ;

· Achat des Euros au comptant au cours vendeur ;

· Placement des Euros au taux emprunteur à six mois.

1 La base annuelle la plus utilisée est 360 jours. Pour certaines monnaies (par exemple GBP), on utilise 365 jours.

Dans le cas général, un achat à terme d'une devise 1 contre une devise 2 implique pour la banque les opérations suivantes :

· Emprunt de la devise 2 ;

· Achat au comptant de la devise 1 contre la devise 2 ;

· Prêt de la contre valeur en devise 1.

Le cours de l'achat à terme est obtenu grâce à la formule suivante :

+ ×

( )

n T 2 2

e B

+ ×

( n T 1 1)

p B

CT(dev1/dev2) CC

= v

×

1

1

Où :

CT = cours à terme

CCv = cours comptant vendeur de la devise 1 contre la devise 2 T1p = taux prêteur de la devise 1

T2e = taux emprunteur de la devise 2

n = nombre de jours

B1 = base annuelle de la devise 1

B2 = base annuelle de la devise 2

Cette formule peut être écrite autrement, sous la forme suivante :

T 2 T 1

e p
-

CT(dev1/dev2) CC CC

= + × ×

v v n

B1

B2

1+

n T 1

× p

1

B

3.2.3. Le change à terme par les swaps de trésorerie

Dans le mécanisme de formation des cours à terme intervient une double opération de trésorerie (prêt d'une devise et emprunt de l'autre) que la banque réalise sur le marché du dépôt. Elle peut, toutefois, avoir recours à un swap de trésorerie pour fabriquer du change à terme plutôt que de faire un prêt-emprunt.

Le mécanisme du swap s'apparente à celui d'un crédit croisé à court terme et à taux fixe, d'un côté l'emprunt et de l'autre le prêt dans des devises différentes avec une même contrepartie. De ce fait, le risque de l'opération ne porte pas sur le montant nominal mais sur les intérêts. Le risque étant moindre sur le swap que sur les opérations de trésorerie, les cotations sont évidemment meilleures.

Sur le plan pratique, les flux à la date de mise en place sont purement conventionnels, puisqu'on peut les annuler immédiatement en procédant à une opération de change au comptant en sens inverse. C'est exactement ce que fait la banque pour fabriquer le change à terme pour son client.

En résumé :

Une vente à terme d'une devise 1 contre une devise 2 implique pour la banque les opérations suivantes :

· Une vente au comptant de la devise 1 contre la devise 2 ;

· Une opération de swap (emprunt de la devise 1 et prêt de la devise 2).

Il est à faire remarquer que le swap est une opération de hors bilan ce qui peut présenter certains avantages pour la banque (limites dues aux règles prudentielles).

3.3. Le dénouement d'une opération de change à terme

L'opération de change à terme peut être remise en cause par l'entreprise lorsque la transaction faisant objet de la couverture ne se déroule pas comme prévu.

En effet des événements peuvent se produire nécessitant un autre traitement de l'opération de couverture :

3.3.1. L'annulation

Le change à terme est effectué pour couvrir le risque de change que peut subir une entreprise lors d'une transaction en devise étrangère. Si à un moment donné et avant la date d'échéance l'opération de change à terme n'a plus lieu d'être, suite à l'annulation de la transaction, elle peut faire l'objet d'une annulation.

La banque procède alors à la mise en place d'une nouvelle opération de change à terme dont
les caractéristiques sont les mêmes que celles de l'opération initiale pour annuler tous les flux.

Toutefois, à cause du changement des conditions du marché, il peut en résulter une perte ou un gain de change qui est répercuté sur le client.

3.3.2. La levée anticipée

La levée anticipée consiste à avancer la date d'échange des devises par rapport à la date d'échéance initiale de l'opération de change à terme.

Comme dans le cas de l'annulation, l'entreprise supporte un gain ou une perte de change.

3.3.3. La prorogation

La prorogation consiste à retarder la date d'échange des devises à une date ultérieure à celle de l'échéance de l'opération de change initiale.

Pour ce faire, les deux parties peuvent annuler l'opération de terme initiale à la date d'échéance et mettre en place une nouvelle. L'écart de change généré par ces opérations est enregistré sous forme de perte ou gain immédiat, assumer par l'entreprise, sans incidence sur le calcul du nouveau cours à terme.

Elles peuvent aussi maintenir le contrat initial mais l'écart de trésorerie sera pris en compte dans le calcul du nouveau cours à terme.

3.4. Les avantages et les inconvénients du change à terme

Le change à terme comporte aussi bien des avantages que des inconvénients :1

Les avantages du change à terme :

· Fixe le cours d'achat ou de vente des devises à une date donnée (absence d'incertitude) ;

· Souplesse d'utilisation (échéance et montant sur mesure, couverture pour de nombreuses monnaie) ;

· Les reports ou déports peuvent constituer un avantage : déport pour un acheteur et report pour un vendeur ;

· Produit ne nécessitant aucune gestion ni suivi administratif.

1 Par cette technique, le client n'est cependant pas à l'abri d'un risque de non payement ou d'un risque de résiliation du contrat commercial. Ce faisant, il court le risque de retournement du terme.

Les inconvénients du change à terme :

· Ne permet pas de bénéficier d'une évolution favorable des cours ;

· Peu adapté aux risques potentiels ou aléatoires en raison du caractère irrévocable de l'engagement ;

· Le cours garanti n'est pas négociable (égal au cours comptant +/- points de terme) ;

· Risque de retournement du terme, en cas de créance impayée, il y a une obligation de racheter les devises au cours du jour ;

· Paiement d'un coût de couverture au travers de report sur des créances futures en devises (déport sur dettes).

Le change à terme permet d'éliminer le risque de change dès sa naissance afin de s'assurer un prix de revient ou une marge commerciale sans chercher à tirer parti des opportunités de gain inhérentes à la position de change.

3.5. Le change à terme participatif

Le change à terme participatif ou avec intéressement est un contrat de change à terme qui permet à l'entreprise de bénéficier d'un pourcentage, fixé préalablement, sur les gains de change escomptés1.

Le client pourra fixer lui-même le cours de change garanti mais dans ce cas la banque fixera le pourcentage de participation. Il est également possible que le client fixe le taux de participation, et dans ce cas, la banque fixera le cours garanti.

Il s'agit là d'un produit plus souple que le change à terme et qui permet de remédier à l'un de ses inconvénients : l'entreprise se protège à un niveau de cours de change qu'elle juge acceptable, tout en se réservant la possibilité de faire mieux.

1 P. Desbriéres, E. Poincelot, Gestion de trésorerie, op. cit., P 141.

Nous avons vu, tout au long de ce chapitre, les instruments traditionnels de couverture du risque de change. Ces instruments ont certes leur importance en matière de couverture, cependant ils semblent peu flexibles pour pouvoir accompagner les nouvelles données financières de la mondialisation. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on assiste à l'essor de nouveaux instruments plus souples et mieux adaptés à la finance moderne.

Ces instruments seront étudiés dans le prochain chapitre.

Les mutations économiques et financières qu'a connues la scène internationale ont suscité des besoins nouveaux de couverture contre le risque de change auxquels les instruments traditionnels ne répondent plus.

De nouveaux instruments de couverture ont vu le jour pour assister les opérateurs économiques dans ce nouvel environnement. Le recours massif des entreprises à ce type d'instruments peut être expliqué par leur efficacité et adaptabilité aux nouvelles données économiques. Ce sont les produits dérivés1.

Dans ce chapitre, nous allons présenter les nouveaux instruments de couverture du risque de change. Cette présentation s'articulera sur 3 sections : dans la première, nous étudierons les contrats de futures pour passer ensuite aux swaps de change dans la deuxième section et en fin la troisième section portera sur les options de change.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"