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Le secteur du micro crédit au maroc, evaluation et etude de cas

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par Mohamed Faska
Université Moulay Ismail Méknes - Licence en sciences économiques 2006
  

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Section II : Le microcrédit et la microentreprise.

II- Le concept de microentreprise :

1) La notion d'entreprendre :

- Au niveau macro :

L'évolution des conditions macroéconomiques semble être l'un des facteurs qui expliquent le changement du nombre de nouveaux entrepreneurs ou de starters. Le degré de confiance que les starters manifestent, ou que leur environnement manifeste, par rapport à la réussite de leur projet est en partie stimuli par des circonstances macroéconomiques positives.

Les minienteprises dans les écoles secondaires, l'excellente offre d'orientation, les concours de business plan, ...permettent aux étudiants de développer leurs projets de création d'entreprise. Néanmoins, il reste du pain sur la planche pour stimuler d'avantage de comportements propres aux entreprises dans les écoles primaires et secondaires21(*). A côté de cela, les écoles primaires et secondaires de l'enseignement technique et professionnel accordent trop peu d'importance aux sujets liés à l'entreprenariat, tels que les orientations poste secondaires qui ne sont pas spécifiquement axées sur l'entreprenariat. Nous pensons ici aux traducteurs, aux infermiers ... qui, au cours de leur formation n'apprennent que peu de choses en rapport avec l'entreprenariat et qui voient plutôt cette branche comme une matière réservée aux étudiants des écoles commerciales et de gestion22(*).

- Niveau méso :

Lorsque une personne et entourée d'entrepreneurs ou qu'elle a un entrepreneur dans un entourage, cet aspect a une influence positive sur sa volonté de créer une entreprise, les jeunes dont les parents sont indépendants se sentent par exemple plus attirés que les autres par la profession d'entrepreneur.

En général, le fait de progresser sur le plan financier et social est le principal facteur qui incite à créer une entreprise.

- Les facteurs individuels :

La liste qui suit reprend les motivations le plus souvent évoquées par les personnes qui souhaitent devenir entrepreneurs 23(*):

ü être indépendant et autonome ;

ü Plus grande liberté ;

ü Progresser sur le plan financier ;

ü Saisir une opportunité ;

ü Etre son propre patron ;

ü Exercer une activité passionnante ;

ü Un défi, une ambition personnelle ;

ü Pouvoir mettre en oeuvre un projet professionnel ;

ü Repartir son emploi du temps de façon flexible ;

ü Pouvoir exercer un contrôle sur tout ;

ü Avoir la personnalité du patron ;

ü Etre proche de sa famille ;

ü Progresser sur le plan social ;

ü Contrôler les événements ;

ü Echapper le chômage ;

ü Pour avoir un revenu ;

ü ...etc.

2) La notion de la microentreprise :

La notion de microentreprise recouvre des réalités et des situations très disparates, d'où une infinité de définitions qui varient en fonction de degré de  développement des pays qui l'adoptent et des objets qu'on veut lui assigner24(*).

Le Bureau International de Travail dépendant de l'Organisation Internationale de Travail (OIT) ainsi que la Banque Mondiale : l'OCDE et l'ONUDI rangent la microentreprise dans le secteur informel.

Le Bureau International de Travail considère la microentreprise comme des très petites activités qui emploient plus de 10 personnes et qui, dans leur grande majorité, sont des sociétés unipersonnelles fondées sur un mode de production traditionnel.

Au cours de la décennie 90, les Etats ont accordé un intérêt remarquable au secteur informel en développant des politiques d'appui qu'ont permis l'émergence des microentreprises dynamiques et performantes.

De nouveaux concepts terminologiques ont succédé à la notion de secteur informel, les chercheurs préfèrent recourir à de nouvelles catégories ou entités : ·microentreprise· ou ·entreprise informelle·.

Est considérée comme ·microentreprise· toute unité à faible capital investi, employant au maximum 10 personnes, généralement peu qualifiées, partiellement ou totalement hors de règles administratives ou légales, utilisant le travail familial rémunéré et ayant des horaires de travail flexible25(*).

Les microentreprises ont des caractéristiques communes : petite taille, leur mode de production traditionnel ; faible coût fixe ; le recours à la main d'oeuvre familiale ; l'usage de sources de crédit personnelles ou informelles et la difficulté d'accès au crédit bancaire classique.

Dans le système économique, la microentreprise s'insère dans le schéma suivant :

Secteur

organisé

Grande entreprise

Moyenne entreprise

Petite entreprise

Secteur

informel

Microentreprise

Petite entreprise

Indépendant

Activités de subsistance

Source : Fondation banque populaire pour la création d'entreprise.

3) Identification :

a) L'âge des gestionnaires :

L'âge moyen des gestionnaires des microentreprises est de 40 ans, avec un écart-type de 12.1, le coefficient de variation est de 30% ce qui donne une assez forte dispersion des microentreprises selon l'âge du gestionnaire.

b) Le sexe des gestionnaires :

95.2% des responsables de microentreprise sont de sexe masculin, lorsque nous croisons la variable sexe avec la nature de l'activité, avec le lieu de l'exercice de l'activité, avec l'accomplissement des procédures administratives, cela permet de détecter des spécificités de comportement selon le sexe. Cependant, les conclusions seront fragiles car l'effectif des femmes n'est pas suffisamment représentatif.

c) Le niveau d'instruction des gestionnaires :

25.3% des gestionnaires sont analphabètes avec un métier appris, 30.4% ont suivi l'enseignement fondamental (9 années). On observera plus loin que le fait d'avoir appris un métier augure que le gestionnaire a une expérience pratique qui lui facilite certaines tâches (procédures administratives, accès au crédit...).

d) Les modalités de création :

52.9% des interviewés ont crée à eux seuls leur microentreprise, 13.6% ont bénéficié d'un soutien de la famille et 4% d'une autre assistance. Dans 29% des cas, la création de microentreprise été faite par une personne autre que le gestionnaire même. Il s'agit fréquemment du père ou encor de l'ancien propriétaire qui cède l'affaire.

e) Lieu d'exercice de l'activité :

81.6% des gestionnaires exercent leur activité dans un local fixe construit, 6.2% au coin de la rue et 7.4% sont des ambulants.

Le travail à domicile est le fait de 1.24% pour l'ensemble de l'échantillon. Ce pourcentage est cependant plus élevé pour les femmes (12.9% contre 0.6% pour les hommes).

Au niveau national, l'enquête sur les niveaux de vie des ménages de 1990/1991 réalisée par la Direction de la Statistique, donne des résultats analogues.

En milieu urbain, la moyenne nationale est de 1.2%. L'exercice du travail à domicile présente selon les réponses que nous avons recueillie, l'intérêt d'une plus grande souplesse dans la gestion du temps de la femme. Il lui permet d'être disponible pour ses enfants tout en répondant à la demande de la clientèle qui s'adresse à elle.

Mais il s'avère que l'achalandage est dans ce cas très réduit, c'est pourquoi, une grande partie des femmes finissent par exercer à l'extérieur, mais pas dans un local fixe construit, ce qui facilite encor leur gestion du temps entre le ménage et l'activité professionnelle. Ainsi, 29% des femmes travaillent comme ambulantes ou au coin de la rue, contre 14% seulement pour les hommes. La faible part des microentreprises ambulantes ou sans local fixe construit expliquent ainsi le pourcentage peu élevé de femmes microentrepreneurs.

II- Que propose le microcrédit ?

1-Le microcrédit : un instrument de financement de la microentreprise

Comme nous avons mentionné, le microcrédit ou le crédit solidaire est une création d'un professeur d'université d'origine bangladaise26(*) spécialisé en économie. Le professeur ·Mohamed YUNUS· observe que l'aide internationale n'a pas beaucoup d'incidences sur les pauvres qui en le plus besoin27(*). Les pauvres demeurent exclus des circuits économiques traditionnels notamment les établissements bancaires. Grâce aux microcrédits, ils peuvent enfin avoir accès à des prêts et participer à la vie économique de leur pays.

Le microcrédit ou le finance solidaire porte sur des petites sommes d'argent censé répondre à un besoin urgent de financement (de microprojets remboursables en un temps relativement court, à de faible taux d'intérêt).

Le contexte dans lequel les personnes optent pour le microcrédit a déjà été en grande partie analysé au premier chapitre de ce mémoire. Un microcrédit peut donner aux starters un accès au financement et, en conséquence, offrir un droit à l'initiative économique, ce qu'est rarement le cas auprès des organismes bancaires ordinaires. Les banques refusent la demande de crédit des microentrepreneurs pur les raisons suivantes : les demandeurs de crédit ne peuvent présenter suffisamment de garanties. Le montant demandé est trop faible par rapport au coût qui y lié (risques et frais administratifs)... ou en outre la situation réelle, selon laquelle les microentrepreneurs ont difficilement accès ou n'ont pas accès au financement par la banque, certains starters pensent qu'ils ne pourrant obtenir aucun financement via la banque et ne font donc aucune démarche pour y arriver.

Les bénéficiaires de ces microcrédits sont des personnes seules, soit de petits groupes. En général, ces crédits sont accordés préférentiellement à des femmes non seulement en raison de leur affectation des revenus au bien-être de leur ménages et de leurs enfants, mais aussi parce que le taux de remboursement des prêts qui leur sont consentis, comme l'on démontre les expériences menées dans de nombreux pays, est sensiblement plus élevé que dans les cas des hommes. Les institutions assurant ce microfinancement sont généralement des organisations non gouvernementales ou des associations à but non lucratif. Signalons toutefois que des réussites remarquables montrent qu'il est possible même pour une banque commerciale, de prêter de petites sommes à court terme, à des taux non usuriers, à des clients solvables, de faire des bénéfices non négligeables.

En général, le système de microcrédit s'adresse à une population non bancale ; une population qui n'a pas accès au crédit classique, surtout qu'il s'agit d'un système qu'il faut développer en dehors des banques du fait que ces derniers ne sont pas adaptés à ce type de financement d'activités qu'elles considèrent à hauts risques.

2-L'accompagnement :

a) Définition de l'accompagnement :

Le terme accompagnement désigne un processus qui vise à aider des personnes ayant une idée de création d'activité afin qu'elles puissent :

§ concrétiser leur projet et devenir des chefs d'entreprise autonome dans l'hypothèse où leur projet de création s'avère viable ;

§ dans le cas contraire, mettre en évidence des qualités personnelles ou professionnelles sur lesquelles ces personnes pourront « rebondir » si leur projet s'avère irréalisable.

b) Les fonctions et les étapes de l'accompagnement :

Quelles que soient les pratiques, celles-ci doivent s'assurer de prendre en charge les cinq fonctions essentielles suivantes :

· la fonction d'ingénierie économique et financière ;

· la fonction de miroir du couple porteur-projet ;

· la fonction de démotivation positive ;

· La fonction de recadrage, de redimensionnement du projet ;

· la fonction de positionnement du porteur dans son projet.

Ces cinq fonctions sont prises en charge à diverses étapes du processus d'accompagnement mais doivent être rencontrées d'une manière efficace et personnalisée.

i - Analyse des fonctions : 

- La fonction d'ingénierie économique et financière :

Nous appellerons cette fonction le  « modèle de base » de l'accompagnement. Le reste vient en option. Dans le cadre de ce mémoire consacré au microcrédit, nous pouvons largement, considérer cette fonction comme acquise.

Rappelons toutefois un élément sensible de l'ingénierie financière. Un condidat-entrepreneur à la base d'un projet de microentreprise n'a pas beaucoup de chois parmi les différents instruments de financement lorsqu'il dispose de fonds propres insuffisants. Résultat : les conditions de possibilité de financement qui peuvent effectivement être obtenues, paraissent secondaires au condidat-entrepreneur. Le taux d'intérêt, par exemple, est accessoire par rapport à l'accès au financement. De façon analogue, lorsque le condidat-entrepreneur doit choisir entre obtenir un crédit dont la période de remboursement n'est pas adapté à la structure financière des actifs ou ne pas obtenir de crédit du tout, sa décision est vite prise.

L'accompagnement financier lors de la constitution d'un dossier implique que le consultant examine différentes possibilités de financement du projet avec l'entrepreneur, après que celui-ci a effectué les calculs nécessaires. Malgré le choix limité de possibilité de financement qui s'offre aux microentrepreneurs, il convient de viser un plan de financement aussi équilibré que possible et en harmonie avec les investissements. Vouloir financer une voiture à l'aide d'un prêt solidaire ou d'un prêt lancement est un bel exemple du contraire.

- La fonction de miroir :

Toute personne ayant une idée doit pouvoir confronter cette idée à un professionnel. Le professionnel doit servir de miroir dans lequel la personne regarde ce que représente son idée. Le porteur de projet doit se trouver confronté face à un professionnel qui reformulera en d'autres mots l'idée qui lui a été soumise. Cette reformulation est importante puisque, pour la première fois, le porteur se trouvera confronter à sa propre idée. En réentendant son idée exprimée par quelqu'un d'autre, il pourra commencer à la critiquer, l'évaluer...

Cela peut paraître très psychologisant mais les professionnels d'accompagnement font cela très bien sans penser psychologiser.

Cette fonction doit rencontrer une double exigence :

ü « Renvoyer l'image la plus faible possible de ce que l'entrepreneur dit de son projet et de lui-même ». Il s'agit de reformuler ce que l'entrepreneur dit. Lui retourner sa propre image et celle de son projet ; l'y confronter sans juger.

ü « Identifier le stade de maturité du projet et de son entrepreneur ». Prendre un peut de hauteur pour photographier non pas le coureur mais le coureur sur le champ de course afin de donner une image fidèle de la distance parcourue et de celle qu'il reste à parcourir avant la ligne de départ !

Cette fonction se base sur deux qualités de l'accompagnement :

Ø Expérience, ce qui ne fait dire que limiter la fonction du miroir au premier entretien et confier le premier entretien aux professionnels les moins chevronnés de l'équipe n'est pas nécessairement une bonne idée ;

Ø L'intuition (donc l'expérience) !

- La fonction de la motivation positive :

Selon la qualité forte du secteur de la création d'entreprise : « beaucoup d'appelés peu d'élus ». Quand on s'adresse spécifiquement à un public d'allocataires sociaux, il est nécessaire de structurer un outil de démotivation positive qui permette en mouvement des allocataires sociaux vers la création d'entreprise et de ré-aiguiller positivement ceux qui feront le choix de ne pas entreprendre. Il s'agit de proposer une méthodologie permettant d'apprendre le métier d'entrepreneur. Les professionnels du secteur appellent cette méthode de démotivation positive,  « démotivation » car pour dix porteurs de projet rencontrés au départ, en moyenne deux vont concrétiser leur projet d'entreprise, « positive » car un travail de précision de projet d'entreprise, même s'il n'aboutit pas sur une création d'entreprise permet le cas échéant au porteur de faire son deuil sur d'autre pistes d'émancipation personnelle telles une formation qualifiante et/ou un emploi salarié28(*).

La démotivation positive permet au condidat entrepreneur de :

§ connaître les enjeux de la création d'entreprise pour lui-même et en général ;

§ être sensibilisé à la spécificité du métier d'entrepreneur ;

§ avoir une première information et des premiers réflexes par rapport au statut social d'indépendant ;

§ être mise en mouvement par rapport à un véritable projet d'entreprise ;

§ analyser ses points forts et ses points faibles ;

§ être réorienté professionnellement si, une fois les enjeux de la création d'entreprise éclaircis, il faut le choix de ne pas entreprendre.

- La fonction de redimensionnement du projet :

Redimensionner un projet, c'est organiser l'harmonie entre :

· compétences du porteur,

· core busines,

· dimension du marché et

· capacité d'investissement.

Cette fonction est assurée à différentes étapes du processus d'accompagnement. D'entrée de jeu, il faudra prendre conscience au porteur de la nécessité d'harmoniser entre ces composantes et surtout des « dysharmonies » flagrantes de son idée. Progressivement, on pourra travailler sur les différents paramètres, fermer des portes, en ouvrir de nouvelles... Pour simplifier, c'est ici que se marque toute la différence entre une idée et un projet plus toute la différence entre un projet et une activité économique viable.

- La fonction de positionnement du porteur :

Il s'agit de présenter à l'entrepreneur les avantages et les inconvénients des divers statuts sociaux identifier avec lui le statut le plus adéquat.

ii - Analyse des étapes :

- Promotion et présence au bon endroit :

La plupart des structures d'accompagnement du microcrédit sont inscrites dans le paysage de l'animation économique depuis longtemps. Elles y tiennent une fonction reconnue et s'inscrivent dans des réseaux, des filières habituelles, rodées... qui leur assurent une « clientèle » quasiment « structurelle » le problème, c'est que le microcrédit n'est pas absolument structurel.

La structure d'accompagnement doit donc pouvoir :

ü identifier, parmi les personnes qui demandent un accompagnement, celles qui seraient mieux aidées par une pratique « microcrédit » ;

ü faire connaître le potentiel du microcrédit dans ses réseaux ou dans les réseaux de ses réseaux.

- Le prè-accueil :

Objectifs de l'étape :

Ø permettre aux porteurs de projet de fixer leur idée et de réfléchir à leur projet personnel et aux conditions de leur environnement permettront ou non de rentrer dans la dynamique du projet.

Ø pré-comprendre le projet de vie personnelle des porteurs et leur permettre d'initier leur démarche.

Référentiel du métier :

· orienter les porteurs du projet vers l'organisme le plus adéquat.

· détecter l'idée et la motivation des porteurs de projet.

· faire décrire l'idée.

· en cas de motivation mais d'absence d'idée, détecter les qualités, les intérêts et les besoins des porteurs de projet potentiels.

· vérifier que l'idée de projet est fixée dans l'esprit des porteurs de projet et non mouvante.

· identifier l'état d`avancement de l'idée de projet et les aspects de projet (commercial, juridique, financier).

· Connaître les porteurs de projet, leur environnement familial et social.

· Connaître la situation et le passé professionnel des porteurs de projet.

· Avoir une première idée de ses ressources financières, de son endettement.

- L'accueil :

Objectif de l'étape :

§ donner aux porteurs de projet les moyens de formaliser leur projet en abordant tous les aspects à franchir pour permettre d'aboutir à la création effective de leur entreprise ou à leur réorientation.

§ établir avec les porteurs un diagnostic de l'état d'avancement de leur projet et détecter leurs besoins de formation.

Référentiel de métier :

Ø permettre aux personnes de se présenter elles-mêmes et de présenter leur projet.

Ø amener les personnes à une première formulation par écrit du projet d'entreprise et des informations déjà réunies par porteurs de projet : techniques commerciales ; financière, juridiques.

Ø identifier l'état d'avancement des porteurs de projet par rapport à leur projet et leur état de connaissance par rapport à leur futur métier de chef d'entreprise.

Ø connaître les porteurs de projet.

Ø faire connaître aux porteurs de projet des différents aspects du projet qui restent à approfondir, des étapes à franchir et des méthodes pour le faire...

Ø fournir aux porteurs de projet une information détaillée sur la méthode de création d'entreprise, sur les interlocuteurs qu'ils devront rencontrer et sur les exigences du futur métier de chef d'entreprise.

Ø en cas de projet collectif, faire prendre conscience aux porteurs de projet des modes de contractualisation nécessaires.

Ø établir un diagnostic de cohérence personne-projet.

Ø déterminer avec eux et en fonction de leur projet leurs propres atouts et freins, et leurs besoins de formation.

- L'accompagnement au montage :

Objectif de l'étape :

ü mobiliser les porteurs comme réalisateurs de la conduite de leur projet ;

ü les aider à établir un diagnostic permanent de l'état d'avancement de leur projet ;

ü leur favoriser les contacts avec les institutions et les différents opérateurs intervenant dans le champ de leur projet ;

ü les encourager à établir des relations avec l'environnement de leur projet ;

ü détecter les besoins de formation et orienter le cas échéant.

- L'accompagnement financier :

Objectif de l'étape :

ü permettre aux porteurs de financer leur projet avec un plan de financement équilibré et l'engagement d'opérateurs financiers crédibles à leurs côtés ;

ü vérifier l'état de cohérence des éléments financiers du projet et leur adéquation avec le projet économique.

* 21 -Bonneau et Francoz 1996, ·les créations d'entreprises, données sociales· 1996, la société française, INSEE, Paris.

* 22 -IFOP pour les salons des entrepreneurs ·la création d'entreprise · janvier 2003.

* 23 -cette liste est basée sur : IFOP pour la création d'entreprise janvier 2003.

* 24 -L'expérience de la Banque Populaire pour la création d'entreprise, direction centrale des activités bancaires : le financement de la microentreprise, complément de la note DCAB de 29 août 1996.

* 25 - CF Sethuraman ·le secteur urbain non structuré· Vol 114 n°1 1995.

* 26 - C.F Focus. Revue du GCAP, octobre 1995.

* 27 -Moins d 10% de toute l'aide internationale au développement répond strictement aux besoins les plus manifestés... sur les 40 milliards de $ d'aide bilatérale accordée par les pays occidentaux industrialisés au pays en développement par an, le montant affecté à la nutrition, aux soins de santé, à l'eau et à `assainissement...

* 28 - Agence TPME, 2003 ·l'appui à la création point de vue du créateur regard sur les PME·, n°2, p23 à 28.

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