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Le poids de l'histoire dans les relations internationales

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par Samuel Yapi ANDOH
Institut d'Etudes Politiques de Toulouse, Université de Toulouse 1 - Master Géopolitique et Relations Internationales 2005
  

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2.2. Le cas de la Turquie

L' empire Ottoman naît avec Osman (1298-1326), chef d'une tribu turque, qui s'est progressivement affranchie des Seldjoukides (califes ayant régné sur le proche orient du XIe au XIIIe siècle). La dynastie ottoman a été une des plus longues de l'histoire. De sa fondation en 1299 jusqu'à sa dissolution en 1923, 623 années se sont écoulées. L' empire crée, s'est par la suite étendu. Sous le règne de Soliman le Magnifique, il atteint son apogée (conquêtes de Rhodes, de la Hongrie, de Belgrade, de larges parties de la Perse et de l'Irak). Les Turcs ont fait la guerre contre l'empire Grec. Une coalition armée qui a attaqué l'empire Ottoman en 1394, a été défait par les turcs en faisant prisonnier plusieurs leaders européens. Apres plusieurs assauts, l'empire Byzantin est tombé entre les mains des Turcs en 1453. Il envahissent cette cite et la rebaptisèrent Istanbul. L'empire ottoman aussi conquit Constantinople après un siège qui a duré du 6 Avril au 16 mai 1453. Pour un court temps, les Turcs ont été présents en Italie en 1480. Mais l'échec devant Vienne est un coup d'arrêt en 1529, Soliman mourant en 1566.

Ainsi la question d'Orient ou « The Eastern question » se posa dès le XVIIIe siècle pour les Européens et la Russie. De nombreux acteurs décident du sort de l'Empire, celui-ci ne devant sa survie qu'à la rivalité entre les différentes puissances. Les Turcs dirigèrent l'Empire ottoman, mais comme tout empire, celui-ci est composé de multiples nationalités (Azéris, Grecs, Arabes..), qui cherchent tout au long du XIXe siècle à s'émanciper. Le nationalisme turc est donc le dernier à s'exprimer, dans un Etat en décrépitude, peu moderne, semi-colonialisé, à la fin du XIXe.

De nos jours, les bonnes relations diplomatiques entre la Turquie et Israël, et donc avec les Etats-Unis, sont dues à la présence en Turquie d'une forte communauté juive (les sephardis) estimée à plus de 30.000 personnes. Pour cause, l'empire ottoman a été la terre d'accueil des juifs expulsés de la plupart des nations d'Europe. D'abord, ceux expulses de la Hongrie en 1376, ensuite de la France en Septembre 1394 par Charles VI, puis ceux expulsés en 1492 de l'Espagne par la reine Isabelle et le Roi Ferdinand, enfin d'Italie (Apula) en 1537, et de bien d'autres endroits encore. Tous, ont trouvé refuge dans l'empire Ottoman. Ces Juifs - Turcs, présents dans l'administration, dans le commerce et de surcroît dans les affaires diplomatiques ne peuvent que mener une politique de bon voisinage avec la mère -patrie, Israël.

Pour revenir à l'Europe, une fois de plus l'histoire se déploie sur le terrain des relations internationales. Car, la communauté européenne est actuellement plus que divisée par rapport à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne. Le jaugeage des arguments pour et contre donne deux tendances. En dépit de ce que la Turquie représente un pont de L'Europe sur le monde arabe. En dépit de la puissance économique grandissante qu'elle pourrait apporter à l'Union Européenne. Malgré une constitution européenne qui déclare en son article 1 alinéa 2 que « L'Union est ouverte à tous les Etats européens qui respectent ses valeurs et qui s'engagent à les promouvoir en commun » et une devise « Unie dans la diversité » qui semblent être favorables à la Turquie, il y a toujours une opposition à son entrée. En effet, certains évoquent des raisons géographiques, la Turquie étant plus en Asie qu'en Europe. D'autres évoquent la religion ; L'Europe étant bâtie sur un socle chrétien ne peut admettre une nation à plus de 90% musulmane. Mais l'une des raisons les plus tangibles que peut-être les détracteurs taisent, c'est bien ce passé anti-européen de l'empire ottoman. Avant de tomber (en 1926) peu après la fin de la première guerre mondiale, l'empire ottoman devenue la Turquie (comme décrit plus haut) a fait la guerre à cette même Europe qu'elle convoite aujourd'hui. Peut-être que pour les diplomates, la prudence et la vigilance vis-à-vis de la Turquie, longtemps appelé  « l'homme malade » devrait être de mise

2. 3 Les deux guerres mondiales et leurs conséquences

Les deux guerres les plus meurtrières de l'histoire des hommes ont été la première (1914-1918), et la deuxième guerre (1939-1945) mondiales; les deux séparées par seulement une période de 21 ans. Cet relativement court intervalle laisse supposer que certains acteurs survivant à la première guerre mondiale ont encore été enrôlés ou impliqués dans la seconde. Le cas le plus parlant est celui d'Adolf Hitler (1889-1945). Hitler a participé à la première guerre en tant que caporal, et plus tard, il deviendra le Furher, principal instigateur de la deuxième guerre. Les conséquences de ces deux guerres sont multiples mais nous voudrions nous limiter a cinq exemples, pour relever leurs répercussions sur les relations internationales.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote