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La contribution de la fao à  la politique de la sécurité alimentaire du Togo

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par Tchein NINKABOU
ENA du Togo - Cycle 3 de l'ENA option: Diplomatie 2009
  

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A- Les politiques et les programmes agricoles

Dans le cadre de ces programmes, en dehors de la vulgarisation, de la recherche et de la réalisation des infrastructures socio-économiques, les actions portées sur les plans de développement expriment toute l'importance que revêt, aux yeux des autorités togolaises, la nouvelle politique agricole : 6 milliards de FCFA allaient au secteur agricole dans le 1er plan ; 11,2 dans le II è ; 56,2 dans le IIIè ; 66,6 dans le IVè entré en vigueur en 1981.

En effet, du 1er plan quinquennal 1996-1970 en passant par le IIè 1971-1975 et le IIIè 1976-1980 au IVè 1981-1985, la part des crédits agricoles a été multipliée par plus de onze fois3.

L'objectif à atteindre est triple :

- assurer rapidement au pays son indépendance alimentaire par la promotion des cultures vivrières ;

- procurer des ressources financières plus importantes à l'Etat par le développement des cultures industrielles d'exportation ;

1- Selon le Petit Larousse illustré 2001 : la sylviculture est l'entretien et l'exploitation des forêts.

2- Togo : Sortir de la crise, sortir de la pauvreté, une évaluation de la pauvreté. Banque Mondiale, 1996, p. 60.

3- Annuaire Economique Officiel ; 1982-1983, p. 65.

- créer une véritable industrie agro-alimentaire fondée sur le surplus dégagé du
produit agricole après la satisfaction des besoins de la consommation nationale.

Ce triple objectif est celui assigné à la révolution verte lancée par le gouvernement togolais au cours du séminaire agricole de 1977. Le IVè plan de développement devait dès lors mettre un accent particulier sur le développement agricole par la méthode de la culture intensive, la diversification des productions agricoles vivrières et industrielles.

Il faut également noter que les autorités togolaises ont créé les structures et mobilisé les moyens nécessaires au développement intégré du monde rural. Elles ont pris d'importantes mesures pour y parvenir dont la modernisation des structures agraires.

En 1973-1974, on estimait la superficie des terres cultivables à près de 6 millions d'hectares, dont environ 368 000 étaient cultivés par 784 000 paysans actifs regroupés en 199 700 exploitations. Près de 30% de celles-ci avaient moins de 1 hectare, 43% entre 1 et 3 hectares et 13% seulement dépassaient 5 hectares. Ce morcellement extrême constituait un grand handicap pour le développement agricole, parce qu'il ne permettait ni la mécanisation ni le crédit d'où le rendement médiocre des exploitations et l'exode rural constatés1.

Pour remédier à cette situation, une réforme agro-foncière a été décidée en 1974 et amplifiée en 1978 par l'institution des Zones d'Aménagement Agricole Planifié qui est à la fois un espace géographique à mettre en valeur selon un programme d'action précis et un établissement public doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière.

La réforme vise à regrouper les paysans pour supprimer l'émiettement des exploitations et à recenser puis mettre en valeur les nombreuses terres incultes dont la propriété a été transférée à la nation. Après leur mise en valeur, ces terres doivent être redistribuées aux coopératives ou aux individus pour la réalisation de programmes de développement.

Dans le souci de plus d'efficacité, une déclaration de politique de développement agricole a été adoptée en 1996 et constitue le cadre auquel se réfèrent les programmes triennaux glissant avec ses Programmes d'Investissements Publics (PIP).

Cette politique a pour objectifs généraux :

-l'intensification et la diversification de la production afin de renforcer la sécurité alimentaire et d'améliorer l'équilibre nutritionnel, de promettre des substitutions aux importations et d'accroître les exportations ;

-la lutte contre la pauvreté par l'augmentation des revenus et la création d'emplois agricoles ;

-une croissance de l'agriculture supportable par l'environnement.

1- Marchés nouveaux, Togo cap sur l'an 2000, n°2 janvier 1998, p. 321.

Pour recentrer l'Etat dans son rôle régalien de conception de politique et de réglementation, de coordination, de suivi et de contrôle, une restructuration institutionnelle s'est avérée indispensable.

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