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La pratique du contrôle interne dans une EMF: cas du crédit mutuel SA

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par Henri EMALIEU
Université de Douala - Master1 2010
  

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SECTION II : APPORT DE LA REGLEMENTATION COBAC

Au Cameroun comme dans la sous région d'AFRIQUE CENTRAL en général, les établissements financiers sont encadres par le règlement COBAC du fixant les modalités de mise en oeuvre efficace du contrôle interne pour permettre à ces dernier de ce prémunir des risques inhérent à leur activités. L'apport de la réglementation COBAC n'est donc pas une fin mais en moyens si elle est suivi et mise en oeuvre par les établissements, il les aidera à coup sur pour afin d'éviter les risques et les menaces qui pèsent sur eux. La COBAC organise autour de 10 titres et 52 articles, nous n'allons pas les citer ici mais nous allons présenter quelques titres et quelques articles qui permettent de mieux comprendre l'apport de la réglementation dans le processus de contrôle d'EMF au regard des mécanismes mis en oeuvre au sein du CREDIT MUTUEL

A - LE SYSTEME DE CONTROLE DES OPERATIONS ET DES RISQUES

Les établissements de crédit veillent à mettre en place un système de contrôle interne efficace en adaptant l'ensemble des dispositifs prévus par le présent règlement à la nature et au volume de leurs activités, à la taille, à leurs implantations et aux risques de différentes natures auxquels ils sont exposés.

Dans son article 7 le système de contrôle interne est placé sous la responsabilité de l'organe délibérante et mise en oeuvre par l'organe exécutif, il doit permettre dans les conditions optimales de sécurité, de fiabilité et d'exhaustivité, notamment, de :

· Vérifiés que les opérations réalisées par l'établissement, ainsi que l'organisation et les procédures internes, sont conformes aux dispositions législatives et réglementaire en vigueurs, aux normes et usages professionnels et déontologiques et aux orientations des organes Délibérant et Exécutif ;

· Vérifier que les procédures de décision, de prise de risques, quelle que soit leur nature, et les normes de gestion fixées par l'Organe Exécutif en application des décisions de L'organe Exécutif ;

· Vérifier la qualité, la fiabilité et la sincérité de l'information comptable et financière qu'elle soit destinée à l'Organe Exécutif et à l'Organe Exécutif transmise aux autorités de tutelle et de contrôle ou qu'elle figure dans des documents destinés à destinés à être publiés ;

· Vérifier les conditions d'évaluation, d'enregistrement, de conservation et de disponibilité de cette information, notamment en garantissant l'existence de la piste d'audit au sens de l'article 22 du règlement ;

· Vérifier la qualité des systèmes d'informations et de reporting.

Dans son article 8, le règlement prévoit que les établissements de crédit s'assurent que les systèmes de contrôle s'intègre dans l'organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités.

Pour l'article 9 les établissements de crédit s'assurent que le nombre et la qualification des personnes qui participent au fonctionnement du système de contrôle interne ainsi que les moyens mis à leur disposition, en particulier les outils de suivi et les méthodes d'analyse des risques, sont adaptés aux activités, à la taille et aux implantations de l'établissement.

Pour l'article 10 les établissements de crédit doivent organiser leur système de contrôle interne de premier niveau de façon à se doter de dispositifs qui permettent un contrôle régulier et permanent au niveau des unités opérationnelles pour garantir la régularité, la sécurité, la validation des opérations réalisées et le respect des autres diligences liées à la surveillance des risques de toute nature associées aux opérations.

Pour l'articla 11 ces dispositifs doivent être conçus de manière à assurer une séparation claire des taches et des responsabilités entre les unités chargées de l'engagement des opérations et les unités chargées de leur validation, notamment, comptable, ainsi que celles chargées de leur règlement et du suivi des diligences liées à la surveillance des risques

B - LE MANUELS DE PROCEDURES INTERNES

Article 18 les établissements de crédit élaborent et tiennent à jour des manuels de procédures relatifs à leurs différentes activités. Ces documents doivent, notamment, décrire les modalités d'enregistrement, de traitement et de restitution des informations, les schémas comptables et les procédures d'engagement des opérations.

Article 19 les établissements de crédit établissent dans les mêmes conditions une documentation qui précise les moyens destinés à assurer le bon fonctionnement du contrôle interne, notamment ;

· Les différents niveaux de responsabilité ;

· Les attributions dévolues et les moyens affectés au fonctionnement des dispositifs de contrôle interne ;

· Les règles qui assurent l'indépendance de ces dispositifs ;

· Les procédures relatives à la sécurité des systèmes d'information et de reporting

· Une description des systèmes de mesures des risques :

· Une description des systèmes de surveillance et de maîtrise des risques ;

· La documentation est organisée de façon à pouvoir être mise à la disposition, à leur demande, de l'Organe Exécutif, de l'Organe Délibérant, des commissaires aux comptes et du Secrétariat Général de la Commission Bancaire.

C - ORGANISATION COMPTABLE

Article 20 - Les procédures et l'organisation comptables doivent être consignées dans un document mis à jour régulièrement afin de faciliter la compréhension du système comptable et la réalisation des contrôles.

Article 21 - Le système d'information des assujettis doit permettre l'établissement des documents de synthèse sous la forme et selon la périodicité fixées par les autorités de tutelles et de contrôle.

Article 22 - Chaque montant figurant dans les documents de synthèse et résultant de l'utilisation de soldes de comptes généraux doit être contrôlables par un ensemble de procédures, appelé piste d'audit, permettant :

· De constituer les opérations dans un ordre chronologique ;

· Le niveau de sécurité des systèmes informatiques est périodiquement apprécie et que, le cas échéant, les actions correctrices sont entreprises ;

· Les procédures de secours informatiques sont disponibles afin d'assurer la continuité de l'exploitation en cas de difficultés graves dans le fonctionnement des systèmes informatiques.

· Le contrôle des systèmes d'information s'étend à la conservation des informations et à la documentation relative aux analyses, à la programmation et à l'exécution des traitements.

Article 28 - Les établissements de crédit sont tenus de conserver, jusqu'à la date de l'arrêté suivant, l'ensemble des fichiers nécessaires à la justification des documents du dernier arrêté remis à la commission bancaire.

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