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La politique étrangère du Congo-Brazzaville(1997-2007) : jeux et enjeux d'une realpolitik

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par Sylvie Lembe
Institut des Relations internationales du Cameroun - Master II 0000
  

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Paragraphe 2 : Le Ministre des affaires étrangères (Cheville ouvrière de la

nouvelle diplomatie congolaise)

Se referant au contexte camerounais, Biloa Tang224(*) décrit le ministre des Affaires étrangères comme l'agent chargé de traduire dans les faits les orientations données par la présidence de la République en matière de politique extérieure.

Cependant, cette haute fonction est désormais battue en brèche sous l'effet de la diversification des acteurs de la politique internationale et de l'intensification des échanges internationaux.

Marcel Merle soutient à juste titre que tous les ministres ont actuellement des activités qui les mettent en rapport par le truchement des organisations internationales avec leurs homologues étrangers225(*). Mais, si cet aspect semble vérifié, il n'en demeure pas moins vrai que le Ministre des Affaires étrangères a la prééminence sur ses collègues en ce qui concerne la politique extérieure.

La lecture de certains textes organiques du ministère congolais des Affaires étrangères nous a permis d'identifier une répartition fonctionnelle faisant du chef de l'Etat le concepteur, et du Ministère des affaires étrangères l'instance d'exécution. Mais, il serait insuffisant de n'allouer à celui-ci que ce rôle officiel : d'abord, à cause sa structure (A)  ensuite, à cause des personnalités qui en ont la charge et qui ont influencé la vie internationale du Congo post-guerres civiles (B).

A-L'organigramme

La structure du ministère congolais des Affaires étrangères n'a jamais été uniforme. Sous le régime du Professeur Lissouba (1992-1997) l'ossature était dominée par deux grandes structures à savoir : le ministre des Affaires étrangères et le ministère de la coopération. L'appellation était en fait : ministère des Affaires étrangères et de la coopération. Depuis 1998, cependant, il s'agit du Ministère des affaires étrangères et de la francophonie. Une lourde structure composée de six secrétariats226(*) :

-Un secrétariat des affaires générales.

-Un secrétariat de l'Union africaine.

-Un secrétariat de la coopération bilatérale.

-Un secrétariat de la coopération multilatérale ou des affaires politiques avec les

organisations internationales.

-Un secrétariat pour l'inspection des Missions diplomatiques et consulaires du Congo à l'extérieur (service dans lequel est inclus celui des Congolais de l'étranger).

-Un secrétariat de la Francophonie.

En vertu de l'organigramme, les secrétariats sus mentionnés sont de véritables ateliers où se forgent et se façonnent les décisions de la politique étrangère congolaise. Et, où les maîtres forgerons sont souvent triés sur le volet.

* 224 Alain Biloa Tang, Le Ministère des Relations extérieures dans la politique étrangère du Cameroun, Mémoire en cycle d'études supérieures spécialisées en Relations internationales, option :Diplomatie,IRIC,Yaoundé, juillet ,2000.

* 225 Marcel Merle, Sociologie des relations internationales, op. cit, p.116.

* 226 Au Cameroun, on parle plutôt de Direction.

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