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Procédure de dédouanement des marchandises à  l'importation

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par Sékou YATTASSAYE
ESGIC - DUT 2010
  

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Deuxième Partie : Procédure de dédouanement des marchandises à l'importation (cas de Kourémalé)

Chapitre I : Procédure de dédouanement des marchandises à l'importation (cas de Kourémalé)

Importation : C'est l'introduction des marchandises sur le territoire Douanier en provenance de l'extérieur.

Avec la libéralisation du commerce, les importateurs sont libre d'importer les marchandises à l'exception de ceux qui sont prohibées ou soumises à des mesures restrictives. Suite à l'opération d'importation, les marchandises sont soumises à un régime douanier dès leurs arrivées sur le territoire douanier .

A- Les régimes Douaniers

On entend par régime Douanier  l'ensemble des caractères légaux et réglementaires déterminant la nature juridique et administrative auxquelles sont soumises les marchandises au cours de leur circulation entre le territoire douanier et l'extérieur.

IL répond à la question de savoir « ce qui s'applique à la marchandise dès le franchissement des frontières ». IL existe trois sortes de régime douanier qui sont :

1) Le régime de droit commun : c'est les marchandises en libre circulation, c'est-à-dire la mise à la consommation par le payement des droits et taxes ;

2) Les régimes économiques en douane : ils comprennent les régimes suspensifs et le drawback ;

3) Les régimes particuliers : c'est un ensemble de dispositions légales et réglementaires qui déroge en tout ou parti au droit douanier commun. Ainsi on peut expliquer les régimes douaniers à travers un schéma

Les régimes douaniers

Régime de droit commun

Régimes particuliers

Régimes Economiques

Drawback

Régimes suspensifs

Transit

Les Entrepôts

Admission Temporaire

Usines Exercées

Exportation temporaire

Pour le cas du bureau secondaire de Kourémalé, le régime Douanier est exclusivement le régime du droit commun et le transit.

Section I : Le régime du droit commun :

Le régime du droit commun consiste à la mise à la consommation directe des marchandises c'est-à-dire le l'acquittement directe des droits et taxes. la mise à la consommation permet de mettre en libre pratique sur le territoire assujetti des marchandises importées et ce, après accomplissement des opérations de dédouanement.

Le transit :

le transit consiste en la faculté d'acheminer les marchandises sous surveillance douanière d'un bureau de douane à un autre ou d'un pays à un autre en suspension des droits et taxes. 

 sauf disposition contraire, les marchandises expédiés bénéficient de la suspension des droits, taxes, et autre mesures économiques, ou douanière applicable à ces marchandises.

GENERALITE

La procédure de dédouanement est l'ensemble des formalités accomplies par le propriétaire des marchandises ou son représentant légal vis à vis de la réglementation et la législation douanière en vue de la concrétisation d'une opération d'importation ou d'exportation. Elle comprend deux (2) grandes phases qui sont :

- Les formalités préalables de dédouanement (la conduite en douane, la mise en douane et la prise en charge)

- Le dédouanement proprement dit.

L'opération d'importation ou d'exportation des marchandises fait naître à l'égard de l'importateur ou de l'exportateur une série d'obligations dès le franchissement de la ligne frontalière jusqu'à la main levée de l'administration des douanes sur les dites marchandises. L'ensemble de ces formalités accomplies par l'importateur ou son représentant légal est dit procédure de dédouanement et fait l'objet de trois étapes :

Section II : Les formalités préalables au dédouanement

I- La conduite en douane

La loi douanière fait obligation à tout importateur et à tout exportateur de conduire et de présenter sa marchandise à un des bureaux de douanes. Pour garantir l'accomplissement de cette obligation, le code des douanes prévoit un ensemble de formalités à satisfaire sous peine de sanctions.

Certaines des formalités doivent se faire avant l'arrivée de la marchandise au bureau des douanes et d'autres dès l'arrivée au bureau des douanes. Les premières constituent « la conduite en douane » des marchandises, tandis que les secondes relatives à la prise en charge régulière des marchandises par l'administration des douanes, constituent « la mise en douane ».

Cette dernière se matérialise par le dépôt d'une déclaration sommaire, qui est suivie en principe par la déclaration en détail assignant aux marchandises un régime douanier définitif, et fournissant entre autres indications, tous les éléments quantitatifs et qualitatifs nécessaires au calcul des droits et taxes notamment : (l'origine, la valeur et l'espèce).

Les formalités de conduite et de mise en douane des marchandises à l'importation sont régies par les dispositions des articles 64, à 73 du code des douanes ; et à l'exportation celles de l'article 76 du code des douanes.

II- La mise en douane :

a. Obligation de la déclaration sommaire ;

La conduite en douane est assortie d'une autre formalité impérative : la mise en douane qui se matérialise par la présentation de la marchandise transportée et le dépôt d'un document de transport entre les mains de l'administration des douanes. Cette obligation de mise en douane résulte des dispositions de l'article 66 CD : « dans les 24 heures de l'arrivée du bateau le préposé conducteur doit déposer au bureau de douane à titre de déclaration sommaire le manifeste de cargaison ».

Ce délai de 24 heures ne court pas les dimanches et les jours fériés. Lorsqu'il expire pendant la fermeture du bureau, on admet que la déclaration sommaire soit déposée dès la réouverture. La formalité de mise en douane vise essentiellement à prévenir le débarquement frauduleux des colis non repris sur la déclaration sommaire.

La mise des marchandises entre les mains de la douane sert de base à divers contrôles dévolus à cette dernière et permet aux agents de douanes de procéder à une première vérification de la cargaison.

b. La déclaration sommaire :

Dès son arrivée au bureau ou poste de douane, le conducteur doit remettre aux agents à titre de déclaration sommaire, une lettre de voiture internationale (LVI) indiquant les objets qu'il transporte. Les marchandises prohibées doivent être portées sur cette LVI sous leurs véritables dénominations par nature et par espèces.

Lorsque les marchandises sont déclarées en détail dès leur arrivée en douane, la formalité de déclaration sommaire n'est plus exigée. Les marchandises qui arrivent après la fermeture du bureau de douane sont déposées sans frais dans les dépendances du bureau jusqu'au moment de son ouverture, et dans ce cas la déclaration sommaire doit être remise à l'administration des douanes dès l'ouverture du bureau si les marchandises ne sont pas déclarées immédiatement en détail.

c. Forme et contenu de la déclaration sommaire :

La déclaration sommaire est constituée de l'ensemble des documents qui accompagnent la marchandises. Son contenu doit permettre l'identification des marchandises et à cet effet, mentionné leur nature, nombres, marques et numéros des colis et doit préciser l'espèces des marchandises prohibées.

La déclaration sommaire ne revêt pas de forme particulière, généralement tout titre de transport peut être déposé en douane pour servir de déclaration sommaire. La prise en charge des marchandises peut être simplifiée dans le cas ou la déclaration sommaire est déposée en même temps que la déclaration en détail. Dans les bureaux intérieurs, la prise en charge est en général effectuée sur la base du titre de transit sous le couvert du quel les marchandises ont été acheminée jusqu'au bureau. Si ce document est insuffisant pour assurer la prise en charge correcte, le bureau doit exiger un bordereau ou bulletin de chargement qui reprend le détail des marchandises transportées.

III- La prise en charge

C'est l'opération par laquelle le service des douanes procède à l'enregistrement de la déclaration sommaire dans un registre. Cette inscription constitue la prise en charge des marchandises er par de l'effectivité de la mise en douane.

Chapitre II : Le dédouanement proprement dit des marchandises.

(Procédure manuelle)

Le dédouanement au stricte et étroit du terme, est généralement défini comme l'action de faire sortir une marchandise à la douane en s'acquittant des droits et taxes exigibles.

Au sens large, le dédouanement est une opération complexe qui comporte normalement :

- La déclaration en détail

- La vérification des marchandises

- La liquidation et l'acquittement des droits et taxes

- L'enlèvement des marchandises.

B- Déclaration en détail :

Définition :

la déclaration en détail est l'acte juridique par lequel le déclarant :

- Marque sa volonté de placer les marchandises sous un régime douanier

Exemple : mise à la consommation, exportation définitive, AT, entrepôt etc...

- S'engage à accomplir les obligations découlant du régime douanier déclarer

Exemple : paiement des droits et taxes lors d'une mise à la consommation

- Fournit toutes les indications nécessaires pour l'application des mesures dont l'administration des douanes assure l'exécution

Exemple : application des dispositions relative au contrôle du commerce extérieur ; établissement des statistiques du commerce extérieur.

1) Caractère obligatoire de la déclaration en détail :

L'article 84 du Code des Douanes stipule que toutes les marchandises importées ou exportées doivent faire l'objet d'une déclaration en détail leur assignat un régime douanier. L'exemption des droits, soit à l'entrée soit à la sortie ne dispense pas de l'obligation.

2-)Personnes habilitées à déclarer les marchandises en détail : Commissionnaires en douane

Les marchandises importées ou exportées doivent être déclarées en détail, dans les conditions prévues par le présent code, par les personnes physiques ou morales ayant obtenu l'agrément de commissionnaire en douane.

Nul ne peut faire profession d'accomplir pour autrui les formalités de douane concernant la déclaration en détail des marchandises s'il n'a été agrée comme commissionnaire en douane.

Toutefois, pour des raisons de défense nationale et de sécurité, les forces Armées et de sécurité peuvent bénéficier d'une autorisation de dédouaner pour leur propre compte.

Le commissionnaire agrée en douane acquitte, pour le compte de son commettant, le montant des droits, taxes ou amendes, liquidés par l'Administration des Douanes.

3-) Forme de la déclaration en détail

La déclaration en détail doit être faite soit par écrit, sur des imprimés conformes au modèle officiel (article 90 du CD) soit en utilisant un procédé informatique. La fourniture de ces imprimés incombe aux usages.

Toutefois dans les conditions fixées par arrêté du ministre chargé des douanes, la déclaration écrite peut être remplacée par la déclaration verbale.

En effet dans les bureaux frontaliers, le service des douanes peut admettre la simple déclaration verbale par les voyageurs des marchandises qu'ils transportent sous réserve qu'il ne s'agisse pas d'opération présentant un caractère commercial. Dans les bureaux non automatisés la déclaration en détail est établie en sept exemplaires :

- L'exemplaire visite qui sert de pièce comptable et auquel sont joints tous les documents justificatifs de l'opération.

- L'exemplaire CEDEAO UEMOA

- L'exemplaire statistique destiné au traitement des données de la déclaration ;

- L'exemplaire contrôle qui sert de pièce d'archive au bureau d'enregistrement de la déclaration

- L'exemplaire B.C.A (bureau de contrôle des acquis) qui sert au contrôle de l'apurement des acquis à caution

- L'exemplaire « bon à enlever », sur lequel le service de visite délivre l'autorisation d'enlever des marchandises déclarées ;

- L'exemplaire déclarant, qui est remis au déclarant après enregistrement de la déclaration.

Chaque exemplaire comporte dans la case ad hoc l'indication de la destination en vue de laquelle il est établi.

Des exemplaires supplémentaires peuvent être exigés par le service des douanes en cas de besoin.

Les exemplaires de la déclaration doivent être clairement lisibles et ne comporter, ni surcharge ni interligne. Les ratures, les renvois doivent être expressément approuvés et paraphés par le signateur de la déclaration.

La signature apposée sur la déclaration ainsi que les paraphes doivent être manuscrits. Lorsque la déclaration est signée par un fondé de pouvoir du déclarant, celui-ci doit faire suivre sa signature de l'indication de son nom en lettres majuscules d'imprimerie. La déclaration en détail ne peut comporter plus de onze (11) articles. Lorsque les énonciations ne peuvent pas tenir sur un même formulaire chemise, il est usage des feuillets intercalaires appropriés, établis en notant l'exemplaire qu'indiqué ci-dessus. Lorsqu'une déclaration comporte plusieurs articles, chaque article est considéré du point de vu juridique comme ayant fait l'objet d'une déclaration indépendante.

Chaque déclaration en détail ne peut concerner que des marchandises envoyées par un expéditeur unique à un destinataire. Il est par ailleurs défendu de présenter comme unité dans une déclaration, plusieurs colis fermés réunis de quelque manière que ce soit.

La signature manuscrite du déclarant à poser sur la déclaration imprimée est une manifestation matérielle de sa décision de faire siennes toutes les informations contenues dans la déclaration électronique validée et enregistrée. Elle engage sa responsabilité à l'égard de l'administration des douanes pour chacune de ces énonciations. Mise à part la signature, la déclaration informatique imprimée ne doit comporter aucune mention écrite à la main ni même dactylographié. Tous les éléments y contenus doivent être imprimer par l'ordinateur.

La déclaration ne peut contenir plus de 11 onze articles. Et chaque déclaration porte sur des marchandises envoyées par un expéditeur unique à un destinataire unique.

B-) La vérification des marchandises :

Après enregistrement de la déclaration en détail, l'Administration des Douanes procède au contrôle documentaire, et si elle juge utile, à la vérification de tout ou partie des marchandises déclarées. La vérification à lieu en présence du déclarant ou de son représentant. En cas de contestation, le déclarant a le droit de récuser les résultats de la vérification partielle et de demander la vérification intégrale des énonciations de la déclaration sur lesquelles porte la contestation.

C-) Liquidation et acquittement des droits et taxes :

Suite à son enregistrement la déclaration est attribuée à un agent par le Chef de Visite qui sera chargé de la liquidée après vérification des énonciations qu'elle contient ainsi que les documents joints constitués du carnet TRIE, la facture, l'intention d'importation, le certificat d'origine etc...

La liquidation est l'opération par laquelle le service procède au calcul des droits et taxes, ce qui constitue la fiscalité douanière.

Cette fiscalité est fixée et codifiée dans un document unique appelé Tarif des Douanes.

Les pays membres de l'UEMOA ont adopté un Tarif Extérieur Commun (TEC) dont la modification révèle de la commission de l'UEMOA. Il ne s'applique qu'aux marchandises originaires de l'UEMOA. Le TEC s'articule autour des éléments suivants :

- la nomenclature tarifaire et statistique (NTS) à dix chiffres de l'UEMOA inspirée du

Système Harmonisé (SH) de codification des marchandises ;

- les droits et taxes permanents sont : Droit de Douane (DD), Redevance Statistique

(RS), Prélèvement Communautaire Solidarité (PCS) et le Prélèvement Communautaire (PC)

- des droits et taxes à caractère temporaire : Taxe Dégressive de Protection (TDP) et la

Taxe Conjoncturelle à l'Importation.

Selon le TEC, les marchandises sont classées en quatre catégories :

- catégorie 0 : concerne les biens sociaux essentiels relevant d'une liste limitative

(Exemple : les médicaments, les livres scolaires, engrais agricoles). Ces produits ne payent pas de droit de douane (DD au taux de 0%) ;

- catégorie 1 : constituée de biens de première nécessité, des matières de base et

biens d'équipement (machines, outils pour l'industrie par exemple). Ces biens payent un droit de douane de 5%.

- catégorie 2 : concerne les intrants et produits intermédiaires

(exemple produits chimiques finis destinés aux industries). Ces bien payent un

droit de douane de 10% ;

- catégorie 3 : constituée des biens de consommation finale. Ils payent un droit

de douane de 20% (exemple véhicules particuliers, électroménager, etc.).

En plus du droit de douane, les autres impositions prévues actuellement au TEC de l'UEMOA sont :

- la Redevance Statistique au taux de 1% ;

- le Prélèvement Communautaire de Solidarité (PCS UEMOA) au taux de 1% ;

- le Prélèvement Communautaire (PC CEDEAO) au taux au taux de 5%.

Les produits originaires de la CEDEAO et de l'UEMOA bénéficient de la taxation préférentielle.

Sont exemptés de la taxe Prélèvement Communautaire de Solidarité (PCS), tous produits originaires d'un pays membre de l'UEMOA.

Sont aussi exemptés de la taxe Prélèvement Communautaire (PC), tous produits originaires d'un pays membre de la CEDEAO.

Cette exemption est subordonnée à la fourniture d'un certificat d'origine qui atteste que le produit à un lien géographique avec le pays de production.

Seulement les produits de cru sont dispensés de la délivrance du certificat d'origine.

Pour le cas de Kourémalé, les produits originaires de la Guinée sont exclus au paiement de la taxe Prélèvement Communautaire (PC CEDEAO) mais soumis au payement de la taxe Prélèvement Communautaire de Solidarité (PCS).

En plus de ces droits et prélèvements, la fiscalité douanière en vigueur au Mali comprend la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) prélevée au cordon douanier au taux unique de 18% l'Acompte sur Divers Impôts et Taxes (ADIT) est de 3% et est remboursé à l'importateur, l'Impôt Spécial sur Certains Produits (ISCP) exigible sur les alcools, les armes, les munitions, la cola et les tabacs.

D-) Le Paiement et recouvrement des droits et taxes :

Après la liquidation, le service délivre un bulletin de liquidation en guise de facture au commissionnaire. Ce bulletin contient l'ensemble des montant des droits et taxes exigibles qui doit être acquittés par le commissionnaire.

Les droits liquidés par l'administration des douanes sont payables au comptant, en numéraire, par chèque ou tout autre moyen légal de paiement.

A Kourémalé, le paiement est effectué au comptant. Après le paiement, la quittance est délivrée au redevable en plus de le copie Bon à Enlever de la déclaration.

E-) Enlèvement des marchandises

Aucune marchandise ne peut être retirée des bureaux de douane ou des lieux désignés par l'Administration des Douanes sans que les droits et taxes aient été préalablement payés, consignés ou garantis.

Les marchandises ne peuvent être enlevées sans l'autorisation de l'Administration des Douanes.

Dès la délivrance de cette autorisation, les marchandises doivent être enlevées.

L'enlèvement se matérialise avec la copie Bon à Enlever de la déclaration en détail et d'une quittance.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire