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Définition d'un outil cartographique d'aide à  la décision dans le domaine de la méthanisation

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par Johan Poquet
Université Rennes 2 Haute Bretagne - Master 2 Aménagement du Territoire - Gestion de l'Environnement 2013
  

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2.4.2 Pays de la Loire

Les Pays de la Loire sont également une région qui se démarque de par ses caractéristiques agricoles et agro-alimentaires. C'est notamment la première région française en termes d'effectif bovin avec 22,4% de l'effectif national, la seconde région concernant le cheptel porcin avec 11,7% des effectifs et enfin la troisième région concernant l'effectif volaille, avec 22,4% (AGRESTE, 2010 [11]).

Le gisement d'élevage a été estimé à 21 217 000 tonnes, soit 541,3 ktep, avec un potentiel mobilisable d'ici 2020 compris entre 5 et 10% et entre 20 et 30% pour 2050. Pour ce qui est de la masse végétale potentiellement mobilisable (calculée cette fois-ci uniquement à partir des menues de culture), elle serait de 615 000 tonnes, soit 92,3 ktep dont 12% seraient disponibles en 2020, et 45% en (AGRESTE, 2010 [11] ; LE GUEN, 2013 [60] ; doc 4 et 5 annexes).

L'industrie agro-alimentaire, avec ses 22 972 salariés représentant 21,3% des emplois de l'ensemble de l'industrie manufacturière, est le 1er secteur industriel régional. Elle regroupe PME* et grandes entreprises, particulièrement dans le domaine de la transformation de la viande et l'industrie laitière. 5,1% des entreprises françaises de l'agro-alimentaire et 10,6% des effectifs salariés sont issus de la région Pays de la Loire (SSP ESANE, 2010 [36]).

« L'étude PBE+, effectuée sur la région Bretagne, a permis de mettre en avant des ratios (quantités produites par salariés par branche agro-alimentaire), qui ont été extrapolés aux données statistiques en Pays de la Loire. Il est donc estimé que le gisement ligérien en IAA potentiellement mobilisable est de 912 400 tonnes pour environ 87,7 ktep » (LE GUEN, 2013 [60]).

L'ADEME, avec une méthodologie identique que pour la Bretagne citée précédemment, évalue le gisement potentiel issu des collectivités à 1 078 000 tonnes, pour 74,7 ktep.

Grâce au Plan Biogaz Bretagne Pays de la Loire (AILE, 2011 [17]), réunissant l'association AILE*, l'ADEME et les deux régions, la progression des unités de méthanisation s'observe également en Pays de la Loire, région assez semblable à la Bretagne en termes de caractéristiques agricole et agro-alimentaires. La région compte, selon les recherches effectuées dans cette étude déjà 10 unités de méthanisation à la ferme en cogénération en fonctionnement, et une vingtaine en cours d'étude et/ou en développement.

2.4.3 Basse Normandie

Le profil de la région Basse-Normandie diffère légèrement de celui des régions étudiées précédemment, même si certaines similarités pourront être largement soulignées. Malgré un élevage volaille assez moyen en termes d'effectif (2,9% du cheptel français, 10e région), la région présente un cheptel bovin et porcin très important avec respectivement 8% du cheptel national (3e région française) et 4,1% (3e région française) (AGRESTE, 2010 [11]).

Les résidus des 25 000 exploitations agricoles sont estimés à 236 000 tonnes pour les cultures, et à 10 000 000 tonnes pour les effluents d'élevage, soit moins de la moitié que pour les Pays de la Loire, même si ces quantités restent très intéressantes dans le cadre du développement de la méthanisation. Sur l'ensemble de ces flux, 10 000 000 tonnes seraient mobilisables (BIOMASSE NORMANDIE, 2011 [24]).

L'industrie agro-alimentaire est, comme pour les deux régions précédentes, le premier secteur d'emplois industriels. L'activité prédominante reste la transformation de matières premières,

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POQUET Johan Société Armorgreen

M2 Géographie - Aménagement du Territoire - ETA - 2013 Université Rennes II

notamment en lait (1re région productrice de crèmes, beurres et fromages frais de vache, camemberts et assimilés) et en viande, essentiellement au sein de nombreuses PME. Les établissements issus du secteur agro-alimentaire de la région représentent 2,4% des établissements français et 4,1% de l'effectif salarié total (SSP ESANE, 2010 [34]).

Le secteur serait en mesure de mobiliser au total 80 000 tonnes de déchets méthanogène (20 000 tonnes de graisses, 51 000 tonnes de boues et 9 000 tonnes de sous-produits). Les collectivités mobiliseraient quant à elles entre 110 000 et 260 000 tonnes (entre 50 000 et 200 000 tonnes de biodéchets, 52 000 tonnes de boues et 9 000 tonnes de graisses).

La région Basse Normandie, au vu des chiffres cités, peut donc devenir un acteur majeur du biogaz en France, car le gisement est conséquent. Douze unités de méthanisation à la ferme en cogénération sont déjà en fonctionnement (dont dix ont été mise en marche entre 2011 et 2013), et une trentaine sont en cours d'étude ou en développement selon les données récoltées au cours de l'élaboration de cette étude.

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M2 Géographie - Aménagement du Territoire - ETA - 2013 Université Rennes II

III. MISE EN PLACE D'UN OUTIL D'AIDE A LA DECISION POUR LA SOCIETE ARMORGREEN VISANT A FACILITER LES DEMARCHES DE PROSPECTION SUR LE TERRITOIRE

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