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L'afrique centrale face a la problematique de la securite alimentaire: la lutte contre l'insecurite alimentaire dans la zone cemac pendant la periode 2003 a 2015

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par Ghislaine Stéphanie PEFOUWO TSAMO
Institut des Rélations internationales du Cameroun - Master en Rélations Internationales 2016
  

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2-Le revenu sur la production et sur les exportations/ importations.

Les Etats de la sous-région Afrique centrale, bien que n'ayant pas le même intérêt pour le secteur agricole, disposent qu'à même d'un certains ensemble de points communs en matière de production qui est une insuffisance de production surtout lorsqu'on se retrouve dans le secteur de l'agriculture et, des exportations massif de matières premières.

La production des Etats de la sous-région est principalement caractérisée par des produits extractifs tels que les hydrocarbures, les minerais, mais aussi on y compte les produits agricoles communément appelé produits de rentes, qui sont le coton, le café, l'hévéa, le cacao, la banane, etc. ces produits sont exportés à l'état brut, sous forme de matière première. Les études montrent quela croissance de la sous-région a atteint en moyenne 10% par an entre 2004 et 2008, favorisé par l'envolée des prix des produits de base et par la vigueur de la demande extérieure (CEA, 2009). Il est aussi à noter qu'au cours des dix dernières années, la valeur des flux commerciaux des pays de la CEMAC avecl'extérieur a plus que triplé, s'établissant à FCFA 16 813,7 milliards à fin 2005. Cette progression arésulté d'un accroissement moyen des exportations de 16,4 % par an, tandis que le rythme deprogression annuel des importations s'est établi en moyenne autour de 11,8 %. La croissance deséchanges a été marquée par une amélioration sensible des termes de l'échange (+ 9,4 % par an),ainsi que par une progression du volume des transactions commerciales (+ 7,1 % par an). Endéfinitive, ces évolutions se sont traduites par une consolidation significative de l'excédentcommercial de la CEMAC, qui a atteint 31 % du PIB à fin 2005 (BEAC, 2006).

Jusqu'en 2012, les échanges entre la CEMAC et l'extérieur sont plus que fructueux. Cela peut se vérifier à travers l'accroissement du niveau économique de la région. Déjà, entre 1995 et 2005 on est passé dans la sous-région à une moyenne de 90% des exportations majoré à 85,5% par les exportations des produits extractifs. On note par contre un recul des exportations des produits du secteur agricole qui est passé de 24,5% en 1995 à 8,4% à fin 2005. Aussi, on compte 2,9% des exportations des produits commerciaux et manufacturés. La part des importations quant à elle se résume en les échanges des produits du secteur commercial qui occupe 24,8% du total des importations, les industries extractives venant avec 32,8% et le secteur industriel 12,1%. Il est fort de constater que de ce poids énorme des échanges entre la CEMAC et le monde extérieure, la part des échanges en son sein est réduit à moins de 6% des exportations totale (BEAC, 2006).

Partie de cette analyse, nous pouvons jauger la part de la sauvegarde de la sécurité alimentaire dans la région. Il ressort que pendant la période allant de 1995 à 2005, le taux d'exportation de la région était considérablement élevé et, du fait de l'amélioration des termes de l'échange, la situation alimentaire n'y fut pas tellement critique car les exportations couvraient les importations des denrées alimentaires, et le prix sur les marchés nationaux était considérablement bas. Mais il est quand même regrettable de constater que la production du secteur agricole avait été relayée au second plan devant une hausse considérable des prix des produits extractifs. Cette faible valorisation du secteur agricole, s'est étendue pendant une longue période jusqu'à la chute du coût du carburant sur le marché, ce qui a mis la région dans une fragilité alimentaire car, ayant perdue son autonomie au sa souveraineté alimentaire, ajouté à cela la détérioration des termes de l'échange, a conduit à une flambé des prix sur les marchés locaux qui a commencé à partir de 2007 et n'a cessé de grimper jusqu'à la période 2015. Le PDDAA en Afrique avait précisément mis sur pied un cadre de développement agricole, devant être sponsorisé par les Etats afin d'amoindrir les importations alimentaire et ainsi dire leurs effets sur les populations. Quel est le bilan de cette démarche en Afrique centrale ?

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld