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La MONUSCO dans le résolution des conflits: entre contestation locale et légitimation global


par Bernard POPO-E-POPO
Université Paris 8 Vincennes Saint Denis - Master 2 2020
  

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CONCLUSION

L'objectif de ce travail était celui d'étudier le rôle de la Mission de l'Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (Monusco). Mise à l'épreuve de la critique et de la contestation ces dernières années du point de vue son opérationnalisation dans la résolution des conflits et violences à l'Est du Congo, la Monusco, qui est l'une des missions la plus chère de l'ONU pour le maintien de la paix dont les débats ont basculé de la scène nationale à l'internationale. La question qui traverse ce travail et à laquelle j'ai tenté de répondre demeure celle de savoir comment la Monusco a pu construire sa légitimité malgré les contestations locales dans un environnement marqué en permanence par des conflits et violences ? En analysant les facteurs de légitimation et de reproduction des opérations de maintien de la paix au Congo, j'ai voulu construire mon argumentaire autour de trois parties essentielles.

Dans la première partie, intitulée Monusco à l'épreuve de la contestation et de la négociation, j'ai voulu comprendre comment s'est construit au cours de ces dernières années la rhétorique contestataire sur le plan local à l'égard de la Mission et le processus de légitimation de celle-ci à travers les mécanismes de négociations internationales. Le résultat de mon analyse qui est au demeurant sélective et non exhaustive retient deux formes de rhétoriques qui se développent d'une part dans le champ politique, et d'autre part dans le champ social. Dans le champ politique, l'on voit se construire des discours opposés et parfois contradictoires entre des acteurs politiques congolais sur le rôle de la Monusco, selon les positionnements politiques. Pour ceux qui cherchent à se maintenir au pouvoir par tous les moyens, parfois en bafouant la loi fondamentale (la Constitution) et les principes internationaux de la gouvernance démocratique, la Monusco est perçue comme un acteur dérangeant parce que ses dirigeants font souvent des rappels au respect des textes nationaux et internationaux qui régissent les modalités d'accès au pouvoir. Une telle rhétorique contestataire se construit autour des concepts de la souveraineté et de la non-ingérence dans les affaires intérieures d'un pays indépendant et souverain. Quant à ceux qui cherchent à accéder au pouvoir ou ceux qui ont accédé au pouvoir à travers des élections entachées de multiples irrégularités, et cherchent de la légitimité et de la reconnaissance sur le plan international, la Monusco est plutôt vue comme acteur essentiel et partenaire indispensable pour rééquilibrer les rapports des forces entre les antagonistes politiques.

La rhétorique qui est développée dans le champ social est différente de celle qu'on a vu émerger dans le champ politique. Cette deuxième forme de rhétorique, généralement basée sur

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les concepts de la passivité et de l'inefficace de la Monusco émergent au sein des mouvements de la société civile (Mouvements citoyens, Associations des droits de l'Homme, ONG, etc.). Ces discours contestataires qui sont au départ pacifique, peuvent parfois se transformer par des discours violents ou alimenter l'extrême violence à l'égard de la mission. Une telle violence est souvent constatée lors que des mobilisations et des manifestations contre la présence passive de la Monusco. La prise d'assaut des locaux de la Monusco en 2018 à Beni, les confrontations entre les casques bleus et les manifestants qui ont conduit à la mort d'un jeune homme en 2019 à l'occasion du 20ème anniversaire de la Mission, les attaques délibérées visant les soldats de la Monsuco, dont la dernière en date est survenue le 10 mai 2021 près de la ville de Beni qui a entrainé, par la suite, la mort d'un casque bleu du contingent malawite, sont autant d'exemple qui montrent comment les contestations pacifiques peuvent se transformer en contestations violentes. Toujours dans le champ social, il y a également une forme de discours qui s'est développé par les universitaires et chercheurs. Cette dernière catégorie du discours est marquée par la rationalité en se basant sur les jeux des conflits, les vraies causes de ce qu'on pourrait appeler « l'absence des actions efficaces » de la Monusco.

Dans la deuxième partie intitulée Conflits et violences comme facteur aggravant de la contestation, il était question d'étudier les enjeux des conflits à l'Est de la République Démocratique du Congo pour ainsi déceler ce qui pourrait être le rôle de la Monusco dans cet espace marqué par la « banalité du mal » pour utiliser les termes d'Hannah Arendt. Ce qui nous a permis de rentrer en immersion dans ces conflits tout en relevant les différents facteurs qui rendent le vivre ensemble improbable dans cette région de l'Afrique des Grands Lacs. Nous retiendrons dans cette partie que l'arrivée massive des réfugiés rwandais en 1994, l'exile des Tutsis au Rwanda en 1995, les deux guerres du Congo ont modifié radicalement plusieurs des éléments sur lesquels reposait la dynamique conflictuelle dans les provinces du Kivu. Le premier facteur des tensions ethniques est bien évidemment les litiges fonciers. La criminalisation de l'économie par l'implication des groupes armés dans l'exploitation de matières premiers impliquant plusieurs acteurs, notamment les multinationales et les groupes mafieux augmentent le risque de prolongation de conflits qui engendre la violence. Les enjeux des conflits à l'Est de la République Démocratique du Congo sont non seulement économiques mais aussi et surtout politiques. Ces enjeux qui intéressent aussi bien le cadre régional qu'international, sont bien au-delà du simple clivage ethnique qui est généralement mis en avant par certains médias lorsqu'il s'agit de parler des conflits à l'Est du Congo. C'est ce qui pourrait justifier la pertinence des ingérences des puissances étrangères.

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Le but de ma démonstration dans la troisième partie à travers l'analyse de concept des Droits de l'Homme était de montrer comment ceux-ci peuvent être déployés comme outil de domination dans les relations internationales. Une telle démonstration n'a pour autant pas eu pour but de donner une image négative des droits de l'Homme, mais de nuancer les politiques et les dynamiques qui, dans le discours des acteurs qui les brandissent, en relèvent. Les exemples que j'ai mobilisés permettent de mettre en perspective la façon dont ils sont mobilisés dans les discours et les actions qui les emploient. Dans le contexte de la République Démocratique du Congo où l'insécurité et les violations des droits de l'hommes ont éluent domicile, les droits de l'Homme sont devenus une sorte de label dont un ensemble d'acteurs qui se connaissent et se reconnaissent définit les contours, les sens et les utilisations justes et justifiables. Ils sont un levier qui appuient les prétentions des uns en légitimant leur représentation, au détriment de représentations des autres. Même si on peut retracer leur origine dans le contexte européen de l'après-guerre, dans les décennies qui ont suivi ce concept a été remodelé et retravaillé dans l'arène internationale.

Malgré le caractère hégémonique des droits de l'Homme dans la situation de la Monusco, il m'a semblé juste de nuancer mes propos : si d'un côté il est vrai qu'il existe un phénomène de `'porte tournante» (revoling doors) dans le monde des ONG et dans les institutions internationales comme l'ONU, signe d'une collusion entre la sphère militante et la sphère politique, comme l'affirme Nicolas Guilhot, on ne peut pas oublier tous le petits acteurs locaux, en République Démocratique du Congo et ailleurs, qui opèrent dans une logique ouvertement contestataire pour faire valoir ces droits universels auxquels les États s'inspirent mais qui ont parfois du mal à respecter. Au demeurant, les Droits de l'Homme restent encore un instrument qui peut être mobilisé pour dénoncer les contradictions des États ne respectant pas les conventions et traités internationaux.

Pour terminer, une question ancienne mais toujours nouvelle mérite d'être posée : La MONUSCO pourrait-elle objectivement se retirer du territoire congolais après ces multiples contestations ? Sans tomber dans un scepticisme radical ou dans un optimisme naïf, encore moins dans un prophétisme ridicule, il me semble prudent et rationnel de baser mon raisonnement plutôt sur les événements factuels. Au regard de ce que j'ai évoqué dans ce travail, il convient de souligner tout d'abord qu'il existe fondamentalement une divergence de fond entre ce que les peuples congolais attendent de la Monusco, et ce que celle-ci peut faire et veut faire. Dans ces interventions sur la question concernant le retrait de la Monusco, l'actuel président de la République Démocratique du Congo, toujours en quête de légitimité et de reconnaissance à l'international, à chaque fois, affirmé la nécessité d'avoir la Monusco en tant

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que partenaire sûr pour la stabilisation du Congo et proclamé le renforcement des capacités militaires de la Mission. De même, dans la société civile, les mouvements citoyens comme la Lucha ont toujours réclamé à la Monusco soit d'agir pour mettre fin à la violence, soit de partir au cas de l'inaction face aux massacres sporadiques et régulières de civiles. L'opposant Martin Fayulu et le Docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, sont quant à eux, favorables à la présence onusienne en République Démocratique du Congo, et demandent pour leur part d'ailleurs une intervention militaire dans le territoire de Beni sur le modèle des opérations européennes Artémis en 2003 dans l'Ituri. L'idée sous-jacente de cette position étant la mise en place d'une opération offensive militaire musclée qui pourrait rapidement éradiquer les groupes armés, notamment les ADF.

Inversement, plusieurs responsables de la Monusco dans leur prise de parole et quelques-uns que j'ai interrogé lors de mes entretiens informels estiment que la Monusco « n'est pas là pour faire la guerre » et que l'usage de la force ne peut être utile qu'en complément d'initiatives diplomatico-politiques. Dans son rapport intitulé « The art of the possible. Monusco's New Mandate »207, le Groupe d'étude sur le Congo recommande « la construction d'une stratégie politique viable pour la protection des civils en zone de conflit ». Dans le même temps, la revue scientifique indépendante affirme qu'aucune solution militaire ne permet de résoudre les multiples crises qui empoisonnent la République Démocratique du Congo. Dans son message du 08 avril 2021 sur la situation d'insécurité et des massacres dans l'Est de la RD Congo, intitulé « Le sang de ton frère crie vers moi du sol »208, la Conférence épiscopale du Congo, recommande également la mise en place d'opération militaire du genre « ARTEMIS » dans laquelle plusieurs acteurs y compris la Monusco peuvent ensemble, dans le sens de l'achèvement du processus de désarmement et de démobilisation. Les attentes, parfois irréalistes du peuple congolais dans son ensemble et les solutions ne s'inscrivant pas dans un temps long peuvent certainement peser sur la Mission et pourrait permettre aux parties prenantes congolaises, du moins de manière inconsciente, de perdre de vue les responsabilités qui incombent aux autorités congolaises dans le traitement de vraies causes des conflits et violences, dont beaucoup sont la résultante de déficits de gouvernance locale. Au demeurant le scénario qui me semble une énigme est celui savoir quelle serait la situation sécuritaire en

207 Congo Research Group, The Art of the Possible. MONUSCO's New Mandate, Consultation #1, March 2018. http://congoresearchgroup.org/wp-content/uploads/2018/02/The-Art-of-the-Possible-MONUSCOs-New-Mandate-23Feb18.pdf, Consulté le 7 juin 2021.

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République démocratique du Congo, si la Monusco quittait réellement et définitivement le territoire congolais ?

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand