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Agriculture et contribution à  la croissance économique de la rdc


par Pascal BEYA
Université Officielle de Mbujimayi - Sciences économiques et de gestion  2019
  

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CHAPITRE II : APPROCHE EMPIRIQUE SUR LA PRODUCTION AGRICOLE ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE

Dans le présent chapitre nous allons voir les différentes tendances de différents auteurs sur l'agriculture et croissance économique.

L'agriculture étant un élément capital dans le développement de tout pays, différents écrits de différents auteurs vont nous aider dans ce chapitre à voir comment l'agriculture a joué le rôle du déclencheur de la croissance économique dans différents milieux de la planète, et voir aussi différentes stratégies proposées par des auteurs pour arriver à faire de l'agriculture une source de croissance économique.

Auteurs

Intitulé de la thématique et résumé

Contribution de chaque auteur à la doctrine

Notre contribution

1

Ramirez J. et Hernandez E

(2006)39(*).

« innover pour des mécanismes inclusifs de financement agricole et d'atténuation des risques »

Dans cet article, le plan Maroc Vert met en avant le rôle de l'agriculture comme moteur principal de la croissance économique et comme un moyen de réduction de la pauvreté. L stratégie repose sur deux piliers. Le premier se concentre sur la modernisation de l'agriculture au moyen du développement et de la promotion des chaines de valeur agricoles à rente élevée, par un processus d'intégration et d'agrégation.

Le deuxième pilier est centré sur les plans de développement régionaux pour une agriculture sociale.

En bref, les interventions menées dans le cadre de ces deux piliers du plan Maroc Vert reposent sur 6 principes : 1) le secteur agricole est le principal levier de croissance et de réduction de la pauvreté;

2) les stratégies de développement agricole ne doivent pas se limiter à l'agriculture, mais prendre aussi en compte les liens de celle-ci avec le secteur non agricole ; 3) les modèles d'agrégation doivent encourager l'innovation et l'égalité au sein des chaines de valeur agricoles ;4) l'objectif est d'accroitre l'investissement dans l'agriculture de la par des investisseurs marocains et étrangers ; 5) une perspective pratique permettant de faire avancer des projets concrets doit être adoptée, et 6) le plan s'applique à toutes les chaines de valeurs, tant moderne que traditionnelles.

L'auteur soutient que l'agriculture est le domaine d'activité qui doit être financé plus que d'autres domaines. Il fait aussi voir que le secteur agricole doit ravitailler le secteur non agricole.

L'étude de l'état de lieu de l'agriculture de la RDC permettra de voir et de mesurer sa réel contribution au PIB d'une part et situer la position du secteur agricole dans les efforts du développement.

2

Rachid. M. et Guèchègbé T.

(2014)40(*)

« contribution des facteurs et de la productivité globale des facteurs à la croissance au Maroc : une évaluation comparée intersectorielle et inter pays ».

Dans leur travail, les auteurs ont conclut que le la terre a rapidement contribué à la croissance du secteur agricole entre 2008 et 2014.

De façon similaire, le travail a contribué à la croissance du secteur agricole marocain jusqu'en 2005, puis en 2013 et 2014. En parallèle parmi les quatre pays de l'Est et du de la Méditerrané considérés, le Maroc a enregistré les plus faibles taux de croissance de l'emploi et, donc, de sa contribution à la croissance de l'industrie et des services.

Le facteur capital a positivement contribué à la croissance dans tous les secteurs au Maroc et encore plus pendant la période de la crise financière. Dans les huit pays étudiés, l'agriculture est le secteur qui a enregistré le taux de croissance annuel moyen de productivité le plus élevé.

Ceci aussi bien globalement entre 1990 et 2014 que par l'agriculture marocaine a enregistré le taux de croissance annuel moyen de la productivité globale des facteurs le plus élevé sur la période 1989-2014.

L'auteur fait voir que le facteur capital est nécessaire dans le domaine agricole pour réaliser de grandes productions agricoles

Au-delà du facteur capital, les facteurs travail et technologie sont nécessaires car la dynamique écologique astreint parfois les Etats à adapter le type des marchés qui doivent non seulement répondre aux besoins de la terre et de l'homme mais à exprimer par le climat.

3

Ramde .F. et Bassirou LOS

(2015)41(*)

«  le rôle du secteur agricole dans l'économie du Sénégal ».

Il ressort de leur travail que le secteur agricole joue un rôle capital dans le processus de croissance économique du Sénégal.

En effet, les résultats issus des investigations économétriques montrent que les effets bachards de ce secteur sont nettement supérieurs aux effets forwards.

Ils recommandent ce qui suit :

- L'Etat doit accroitre les formations spécifiques qui visent l'amélioration de la productivité des paysans ;

- En partenariat avec le secteur privé, l'Etat doit accroitre les investissements dans la recherche et développement pour stimuler l'innovation. Une partie de cette ressource pourra être allouée aux études filières qui permettront de mieux connaitre la chaine de création de la valeur ajoutée;

- L'Etat doit faciliter l'accès à l'amélioration de la productivité agricole, passant par la transition de l'agriculture traditionnelle à celle moderne.

Les auteurs montrent l'importance de l'intervention de l'Etat dans le domine agricole

Nous allons montrer comment les institutions peuvent contribuer à la croissance économique pour les politiques : économique rationnelle, agricole optimale, alimentaire efficace etc.

4

Cervantes-Goday D. et Dewbre S

(2010)42(*)

« importance économique de l'agriculture dans la lutte contre la pauvreté »

Les auteurs ont cherché à comprendre : pourquoi certains pays obtiennent-ils de meilleurs résultats que les autres ?

Ils ont comparé 25 pays en s'appuyant sur des indicateurs de leurs situations économiques et, en particulier de la situation économique de leur secteur agricole. Les pays retenus dans l'analyse sont très divers. Ils comprennent certains des pays en développement les plus pauvres et certains des plus riches, et présentent presque toutes les régions géographiques. Toutefois, ajoutent-ils, leurs résultat présente des similitudes étonnantes, qu'il s'agisse de la réduction de la pauvreté où de l'ensemble des indicateurs utilisés pour comparer les performances de leur économie toute entière ou celles de leurs secteur agricole uniquement. Les résultats de l'analyse de régression des données transversales et chronologiques ont montré que, si la croissance économique en général à beaucoup contribué au recul de la pauvreté, la façon dont elle s'est répartie entre sans intendances, la hausse des revenus agricoles revêtant à cet égard une importance non négligeable.

Les auteurs ont fait voir que le niveau de pauvreté d'un pays est aussi lié au niveau d'importance qu'accorde ce pays à l'agriculture.

Nous allons étudier le niveau de la production agricole et les effets de la politique de lutte contre la pauvreté en milieux ruraux d'abord et, ensuite, la politique de la répartition équitable de rente agricole.

5

Lebailly P., Michel B et Ntoto R.

(2014)43(*)

« quel développement agricole pour la RDC ?».

Dans cet article les auteurs démontent que le potentiel agricole de la RDC est unanimement reconnu comme étant considérable estimée à quelque 75 millions d'hectare dont moins de 10 millions d'hectare seraient exploités.

« Depuis ce constat particulièrement alarmante, ajoutent-ils, il convient de reconnaitre que la situation ne s'est pas parvenue à valoriser son potentiel agronomique »

Pour sortir de ce contexte qui bloque en quelque sorte le développement de l'agriculture en RDC, les auteurs proposent ce qui suit, je cite : »il ne nous semble pas y avoir d'obstacle insurmontable pour le développement agricole du Congo, mais est urgent d'adopter des politiques agricoles qui favorisent les agriculteurs.

Ils ajoutent que la mise en oeuvre de ces nouvelles politiques ne sera pas neutre et il y'aura des gagnants(les pauvres, les paysans, les citadins, les sociétés importatrices et, dans un premier temps, le budget de l'Etat congolais, car il est plus facile de prélever des taxes sur les importations que d'imposer les paysans), mais la relance de l'agriculture congolaise est à ce prix.

Les auteurs laissent voir que le secteur agricole de la RDC est négligé, alors que le développement du pays en dépend.

Nous allons aussi voir comment la production agricole a évolué sur une période donnée, et le niveau d'accroissement de cette production d'une année à l'autre.

6

Kabengele Dibwe

(2008)44(*)

« géographie économique et humaine de la RDC ».

Il considère que l'agriculture a un rôle important à jouer dans la croissance économique d'un pays quelque soit le degré de développement atteint par ce dernier. Dans une économie développée, poursuit-il, ce secteur constitue encore un élément important du fait qu'il intervient dans la fourniture des produits alimentaires et dans l'approvisionnement de certaines industries en matières premières. De même dans une économie non développé, ajoute-t-il, l'agriculture occupe 70 à 80% de la population active et fournit en moyen ne environ 40% du produit intérieur brut et 60% du commerce extérieur, l'agriculture apparait ainsi comme un facteur important dans le processus de développement économique d'un pays du fait qu'elle émet des impulsions créatrices, son expansion en effet, lui permet d'être à la fois un moyen de financement et une possibilité d'acquisition des devises, ce qui autorisé des occasions d'investissements générateurs et l'émergences des autres secteurs en relations d'abord avec le secteur agricole en suite avec d'autres secteurs.

L'auteur laisse entendre que le secteur agricole est en amont de tous les autres secteurs d'activité économique car sa chaine de valeur apporte de la valeur ajoutée aux autres qui participent à la vie économique du pays.

Nous ajusterons, compte tenu de la situation économique globale et de la place qu'occupe le secteur agricole dans le financement (le budget de l'Etat), la vraie place de ce secteur.

7

Kabuya kabeya tshilobu H.(2020)

« A quand la politique agricole en RDC ? »

Réagissent à la fois face à la méprise de certains agents de l'Etat et devant la nécessité de résoudre la crise, hilaire kabuya kabeya tshilobo professeur d'Université, préconise l'élaboration de la politique agricole nationale de la RDC.

Dans une correspondance adressée au gouverneur de la province du Kasaï oriental, le professeur présente une voie de sortir de la crise alimentaire en général : « le gouvernement définit et met en oeuvre la politique agricole nationale en vue de la promotion de la croissance de la production agricole nationale, ainsi que le développement rural et la sécurité alimentaire. Cette politique constitue la base du programme pour les provinces », à indiquer Hilaire Kabuya kabeya. Il ajoute : «  cette politique comprend les grandes orientations concernant notamment le régime agraire, l'exploitation, la formation et la recherche agricoles, la promotion, la production et la commercialisation des intrants et des produits agricoles, le développement de l'agro-industrie et des infrastructures de base, la commercialisation et l'utilisation durables des ressources phylogénétique pour l'alimentation et l'agriculture ainsi que le financement de celle-ci.

L'auteur laisse entendre qu'une politique agricole est nécessaire pour réaliser une grande production agricole, car elle constitue un plan d'action dans le domaine agricole.

Nous allons essayer de faire une proposition de la politique agricole pour la RDC pour qu'elle ne soit pas un instrument statique de gestion des problèmes du secteur mais plutôt plus dynamique afin qu'elle se contextualise à l'évolution des contextes de la société congolaise.

8

Ngembo lucien

(2020)

« le secteur agricole de la RDC est sous-utilisé »

Il a estimé au cour d'un séminaire sur le projet de recherche et d'innovation agricole que le secteur agricole congolais est sous utilisé. « le secteur agricole demeure encore sous utilisé avec seulement 10% des terres arabes exploités. Les pays comptent un cheptel de plus au moins 1million de bêtes et produit moins 200 000 tonnes de poissons par an.

La production agricole s'est réduite de 60% entre les années 1960 et 2006. Depuis longtemps, la croissance de la production agricole n'a pas été supérieure à la croissance démographique », a-t-il indiqué.

Le professeur Lucien Nyemba a soutenu que dans le domaine de la pêche, le pays est en même de produire au moins 700 000 tonnes des poissons par an.

L'auteur fait voir que le secteur agricole de la RDC ne peut pas déclencher son développement, car il est sous-utilisé.

Nous allons relever les facteurs barrières qui bloquent l'expansion de l'agriculture en RDC.

9

Rapport de la Banque Mondiale

(2008)45(*)

«  l'agriculture au service du développement »

Ce rapport soutient que la croissance agricole a un impact spécial sur la réduction de la pauvreté dans toutes les catégories de pays. Les estimations effectuées à partir d'un échantillon de pays montrent que la croissance du PIB due à l'agriculture contribue au moins deux fois plus à réduire la pauvreté que la croissance du PIB due au secteur non agricole.

En chine, la croissance globale générée après l'agriculture à contribué, selon les estimations, 3,5 fois plus à réduire la pauvreté que la croissance due aux autres secteurs, et 2,7 plus en Amérique latine.

Une rapide croissance agricole, en inde par suite d'innovations technologiques, et en chine par suite d'innovations institutionnelles, s'est accompagnée d'un important recul de la pauvreté rurale. Récemment, au Ghana, la forte réduction de la pauvreté, induite en partie par la croissance du secteur agricole, a été en grande partie enregistrée au niveau des ménages ruraux.

Le rapport de la Banque mondiale fait voir que l'agriculture à contribuer de façon positive au développement des pays dans le monde.

Nous allons étudier la contribution de l'agriculture à la croissance économique de la RDC.

10

KOSSI A. (2012)

«  agriculture et croissance économique dans les pays de l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) ».

Dans sa thèse l'auteur a mené des recherches sur les questions suivantes :

- Quelle est la contribution de l'agriculture à la croissance économique ?

- Le PIB et les autres secteurs stimulent-ils le développement du secteur agricole ?

Après les estimations effectuées, il conclut que l'agriculture a un impact positif à court et à long terme sur la croissance économique. Il trouve aussi que pendant que la croissance du PIB agit positivement sur l'agriculture, celle du secteur industriel et des services ont une influence négative sur le développement du secteur aéricole. Il soulève afin quelques contrainte à l'exploitation agricole : la déficience des infrastructures, une faible mécanisation de l'agriculture...

L'auteur fait voir qu'il faut établir des liens entre le secteur agricole et d'autres secteurs d'activité, car ils ont l'influence les uns sur les autres.

Nous allons étudier la contribution de l'agriculture à la croissance économique de la RDC.


Conclusion partielle

Nous voici arrivés au terme de notre 2éme chapitre intitulés « approche empirique sur l'agriculture et la croissance économique ». Il a consisté à étaler ce que les autres ont dit ou écrit sur l'agriculture et la croissance économique.

En les lisant, ces différents auteurs soutiennent que l'agriculture joue un rôle important dans les économies de différents pays, car elle est le moteur qui alimente l'économie d'un pays et permet de ravitailler le secteur industriel en matières premières.

Dans le chapitre suivant, nous allons définir la méthodologie de notre recherche et présenter le cadre d'investigation.

* 39 RAMIREZ J. et HERNANDEZ, Innover pour des mécanismes inclusifs de financement agricole et d'atténuation des risques, Rome, Italie, 2006, p9

* 40 RACHID M. et GUECHEGBE, Contribution des facteurs et de la productivité globale des facteurs à la croissance agricole au Maroc : une évolution comparée intersectoriel et inter pays, Maroc, 2014, p20

* 41 RAMDE F. et BASSIROU L., Rôle du secteur agricole dans l'économie du Sénégal, Sénégal, 2015, p37

* 42 CERVANTES-GODAY D. et DEBWE J., Importance économique de l'agriculture dans la lutte contre la pauvreté, France, 2010, p29

* 43 LEBAILLY P., MICHEL B. et NTOTO R., Quel développement agricole pour la RDC ?, RDC, 2014, p37

* 44KABENGELE DIBWE G., Géographie économique et humaine de la RDC, volume 2, M.E.S, KIN/RDC, 2008, p17

* 45 BANQUE MONDIALE, 2008 : l'agriculture au service de développement, p203

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand