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Accompagnement psychosocial d'un garçon àąge de 28 ans victime d'une carence affective à  Lubumbashi


par Steve Kyungu Mukuta
Université de Lubumbashi - Licence 2013
  

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II.7.2.5. ACCOMPAGNEMENT PSYCHOSOCIAL

Faisons remarquer avec Anne le RHUM (août 2007 p.17, 18 et 19) que l'accompagnement au sens très large correspond à la prise en compte de la singularité de la personne et de son contexte de vie, la personne étant considérée dans sa globalité et dans sa complexité. Toutes les dimensions du « psychosocial » évoquées ci-dessous (santé, besoin de santé, comportements, facteurs externes, ressources internes : compétences, capacités, facteurs et besoins psychosociaux sont ici intégrées. Ils s'y rajoutent tous les facteurs psychologiques, sociaux, contextuels, pouvant se constituer des obstacles ou des ressources à la réalisation du

projet premier du soignant. Si le projet du soignant est le maintien ou l'amélioration de la qualité de vie du patient, il s'agit alors d'un accompagnement global de la personne, complémentaire à la prise en charge biomédicale. Si le projet du soignant est l'observation du traitement par le patient, il s'agit d'un accompagnement du soignant ciblé pour lever tous les obstacles possibles (psychologiques, sociaux, psychosociaux...) à une prise irrégulière du traitement.

Au sens plus restreint qui correspond à la prise en compte d'un certains nombre des facteurs identifiés comme étant à l'intersection des facteurs psychologiques et socioculturels, ces facteurs psychosociaux correspondent au dernier point de toutes les dimensions du psychosocial citées ci-dessous, c'est-à-dire à la subjectivité du patient. C'est la manière dont une personne ressent, se représente et juge les choses de manière consciente (ensemble des représentations, croyances, sentiments et perception du patient concernant sa maladie, son traitement, son contexte de vie, sur lui-même, des capacités d'adaptation...)

Nous distinguons donc à ce niveau, les notions suivantes :

*Santé psychosociale : elle correspond à toutes les dimensions de la santé (mentale, sociale, et spirituelle), exceptée la santé physique objective (déterminée par les soignants)

*Besoins de santé psychosociale : ils correspondent à l'ensemble de besoins de santé psychosociale de la personne qui donne du « goût » à sa vie (besoin de plaisir, de liberté de projets, d'appartenance.

*Comportements psychosociaux : ils correspondent aux « performances » de la personne, c'est la manière dont une personne entre en interaction avec son environnement. C'est l'ensemble des actions d'adaptation, ce que la personne exprime (actions d'interaction-communication) ou fait pour interagir avec son environnement (actions d'interactions-créations) les comportements objectifs « médicaux » qui visent la santé physique de l'individu avec une très faible interaction avec l'environnement ou d'autres personnes (par exemple, prise de médicaments chez soi, seul) ne sont pas inclus ici.

*Facteurs externes psychosociaux : stresseurs psychosociaux (contraintes, isolement...) et ressources psychosociales externes du milieu (soutien, lieu et personnes ressources)

*Ressources psychosociales internes :

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Le besoin psychosocial correspond à un besoin ressenti par le patient ou objectivé par le soignant, important à satisfaire, pour que le patient puisse mobilisé les comportements

Compétences psychosociales (CPS) : Habiletés d'interactions avec son environnement ou avec d'autres personnes, considérées complexes dans des situations problèmes de la vie réelle. Les dix CPS définies par l'OMS (1993) peuvent être considérées comme la base de ces CPS :

Savoir gérer son stress, ses émotions ;

Avoir conscience de soi-même et de l'empathie pour les autres ;

Savoir donner du sens, comprendre ;

Savoir communiquer efficacement et être habile dans ses relations interpersonnelles ;

Savoir résoudre des problèmes ;

Avoir l'esprit créatif et critique ;

Savoir prendre des décisions ;

Savoir utiliser ses ressources personnelles et ses ressources externes, d'autres compétences, plus spécifiques, comme « résister à la pression de peurs » ou « renforcer l'estime de soi » peuvent se construire sur ces bases.

Capacités psychosociales : habiletés d'interactions avec son environnement considérées moins complexes par la personne, dans des situations simples de la vie réelle ou de la mise en situation fictive (capacité relationnelle : savoir se faire comprendre de son médecin sur des demandes simples...)

Facteurs et besoins psychosociaux : c'est la manière dont une personne ressent, se représente, juge et interprète les choses de manière consciente l'ensemble des représentations, croyances, sentiments et perceptions du patient concernant sa maladie, son traitement, son contexte de vie, sur lui-même, des capacités d'adaptations...

Nous distinguons ici « facteurs » et « besoins »psychosociaux :

Les facteurs psychosociaux correspondent au terme neutre de l'objet psychosocial. Par exemple le sentiment d'auto-efficacité correspond au sentiment de se sentir capable de réaliser tel comportement de santé.

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nécessaires pour réaliser un comportement de santé, par exemple : « ce patient a besoin de renforcer son sentiment d'auto-efficacité car il m'a dit qu'il ne se sentait pas capable de faire ses injections tout seul alors que j'ai vérifié qu'il maitrisait très bien la technique ».

Nous avons choisi l'accompagnement psychosocial, comme moyen thérapeutique parce que c'est une action d'aide, de suivi et d'orientation vers des solutions. C'est-à-dire ce moyen offre une occasion d'échange ou de dialogue entre le thérapeute et le patient, il permet au psychologue de conduire le patient à accepter de guérir en le plaçant au centre de sa guérison tout en faisant appel à sa conscience et à sa volonté car sans ces deux facteurs, il est difficile qu'il accepte sa guérison. Il permet encore à la société de comprendre la situation du patient, de l'accepter, de l'accueillir à bras ouvert en le considérant toujours comme un être utile, capable d'exercer tel ou tel métier pour son intérêt ainsi que pour le bien-être communautaire.

II.8. DIFFICULTES RENCONTREES

notre travail, n'a pas été facile ou simple, nous avons connus différentes difficultés d'ordres financiers, le caractère lui-même du travail recouvre d'énormes difficultés car demander à une personne avec qui on n'a jamais eu un bref moment d'échange ou de dialogue de parler de sa vie passée, présente et de sa famille, supporter ses caprices de répondre à l'entretien, n'est pas une chose facile. Nous n'avons pas pu situer la carence affective car elle n'est ni un trouble, ni une des maladies, voire le DSM IV, V, et la CIM DIX ne la classifient pas parmi divers troubles et différentes sortes des maladies psychiques. Nous n'avons pas trouvé facilement des livres cadrant avec notre sujet des recherches. L'axer dans des bibliothèques n'a pas été facile. L'élaboration de ce travail sans l'intervention du directeur, témoigne une des difficultés rencontrées pendant la rédaction.

II.9. CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce deuxième chapitre consacré au cadre méthodologique, nous avons commencé par décrire le champ d'investigation à travers un bref aperçu historique de l'hôpital provincial de référence JASON SENDWE appelé jadis, hôpital Prince Léopold. Il a été construit en 1928, pour lutter contre les maladies endémiques dues à la poussée démographique, afin d'éviter la contagion de la population. Après cette brève historique, nous acheminons avec sa structure et ses fonctions, où nous démontrons comment l'hôpital fonctionne avec la structure administrative dirigée par un comité de gestion composé d'un médecin directeur et d'un administrateur gestionnaire, suivi de la structure médicale dirigée par un médecin directeur

qui coordonne les services médicaux. Après ces structures, nous avons parlé de l `étude de cas qui est notre patient carencé affectif, nous avons ensuite parlé des caractéristiques du cas étudié et de la manière dont nous avons recueilli des informations concernant notre patient : son comportement, et les divers événements qui ont contribués à la formation de sa personnalité. Nous avons encore parlé des méthodes et techniques : à ce niveau, nous avons défini la méthode clinique qui à son tour, nous a conduit aux techniques suivantes : l'observation clinique qui nous a permis d'apporter une attention soutenue sur la posture du patient, ses gestes, ses réactions et sa tenue. L'entretien clinique est notre outil ou instrument principal. Nous avons également évoqué le counseling qui a permis au patient de prendre conscience sur la situation qui lui est arrivée et le processus de deuil qui nous a permis d'accompagner notre patient dans ses différentes émotions pour préserver sa santé mentale. Nous avons épinglé l'accompagnement psychosocial qui a favorisé son insertion dans l'environnement social. Enfin, nous avons étayé quelques difficultés rencontrées lors de la réalisation de ce travail.

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CHAPPITRE TROISIEME :
RESULTATS DE LA RECHERCHE

Dans ce chapitre, nous présentons en premier lieu notre cas clinique, c'est-à-dire notre patient, sur qui sont fondées nos recherches que nous avons mené lors de notre stage de professionnalisation à l'Hôpital Général Provincial de Référence Jason Sendwe. Ensuite nous procédons à la description de l'accompagnement psychosocial que nous avons appliqué comme l'un des moyens thérapeutiques pour le conduire à sa guérison et enfin, nous terminerons par l'interprétation des résultats.

III.1. PRESENTATION ET ANALYSE DESCRIPTIVE DU CAS CLINIQUE

a. Identité

- Nom : MUNONGO -Adresse : N° 1 Av : Araucarias Q!

-Post-Nom : BEYA Bel-air C! Kampemba

-Age : 28 Ans -Tribu : luba du Kasaï

-Sexe : M -Religion : pentecôtiste

-Profession : tous travaux -Province d'origine : Kasaï

-Lieu et date de naissance : occidental
Lubumbashi 1985

b. Plainte

Le patient a été amené par sa grand-mère pour changement de comportement empreint d'agressivités avec passage à l'acte, manque d'appétit, délires de persécution, langage incohérent et agitation.

1. ANTECEDENTS

Antécédents familiaux :

Rien à signaler, mais le patient nous a fait voir que ses parents l'ont abandonné depuis son enfance (à l'âge de trois ans) entre les mains de sa grand-mère. C'est elle qui l'a élevé jusqu'aujourd'hui.

Antécédents scolaires :

Pas des particularités, car il a évolué sans aucune difficulté depuis l'école primaire, jusqu'à ce qu'il ait décroché son diplôme d'état en math-physique en 2009.

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Antécédents personnels :

Patient colérique et timide : quand il prend la décision d'agresser quelqu'un, il le fait.

Antécédents conjugaux :

Rien à signaler. Il est marié et père d'un enfant âgé d'une année et huit mois

2. BIOGRAPHIE

Le patient se nomme MUNONGO BEYA. Il a 28 ans, en 1992 (à l'âge de sept (7) ans, il débuta ses études primaires à l'école primaire (E.P. en sigle) camp Mutombo au niveau de l'arrêt dispensaire Unilu où il obtient son certificat d'études primaires en 1999 et continue ses études secondaires en 2000 jusqu'à décrocher son diplôme d'état en maths physiques au lycée kiwele en 2009, il réside au numéro 1 de l'avenue Araucarias du quartier bel-air de la commune kampemba. Chrétienté pentecôtiste, il est né seul chez ses parents, quand son père fut étudiant et sa mère élève finaliste.

En 2011, il a fait le centre d'anglais et informatique pendant quelques mois, après une année de chômage. Apres sa formation au centre, il est entré dans la « force one Security » du côté kilima simba, en allant vers la cité de kipushi, où il a oeuvré pendant une année et quelques mois.

En 2012, en il a abandonné ce travail et s'est orienté vers la profession libérale dans des chantiers, où il faisait tous travaux : aide maçon, charpentier, etc. Six mois après, il a été chassé du chantier, pour son agressivité. C'est au cours de cette année qu'il a rendu une fille de son quartier grosse, ce qui a plus rendu son père nerveux, et ce dernier a fini par couper contact avec son fils et a cessé de lui envoyer de l'argent chaque fin du mois comme d'habitude.

Il a alors chômé pendant trois mois, puis il a eu l'idée de fabriquer les pains chez lui à la maison pour subvenir aux besoins de sa famille.

En 2013, il a perdu sa fille aînée. Quelques mois après, il a décidé que sa femme retourne chez ses parents pour qu'il aille habiter chez l'aîné de la famille de son père afin renouer le contact avec son père malgré la distance qui les sépare, ce qui n'a pas plu sa mère biologique. C'est ici où il a complètement changé son comportement et ce qui a fait qu'il soit renvoyé de la maison, pour rentrer chez sa grand-mère, qui sait gérer son agressivité. Déjà à cette période, la relation avec sa mère n'était pas bonne, malgré le soutien.

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Victime de la menace de mort par son fils, et sous l'influence de la colère, la mère décida en présence de tout le monde de n'oser plus revoir son fils dans sa vie, car il lui a manqué du

C'est depuis le 16 décembre 2013 qu'il est hospitalisé à l'Hôpital Général Provincial de Référence Jason Sendwe pour trouble comportemental ; car ce dernier, lorsque le grand frère de son père a remarqué qu'il a changé son comportement, il l'a traité d'un fou, d'un sorcier qui voulait détruire sa maison, parce qu'il avait des propos suicidaires à l'égard de ses frères et soeurs, il s'isolait et ne voulait pas parler aves ses proches, il s'énervait à tout moment, et ce qui apparait étrange chez ses frères et soeurs, il les insultait en les traitant des sorciers à l'absence des parents.

3. HISTOIRE DE LA MALADIE

Tout a commencé chez son oncle paternel, l'aîné de son père. Un jour il s'est beaucoup demandé pourquoi il ne vit pas comme ses frères et soeurs, pourquoi ses parents ne se sont pas épousés, pourquoi sa présence sur terre n'est pas importante ?

Le mari de sa mère ainsi que leurs enfants ne le considèrent pas. Dans la maison où il vit, on ne le respecte pas, il n'a aucun rôle, aucune responsabilité, ce n'est que lui qu'on envoie, même les petits enfants lui donnent des ordres.

C'est ainsi qu'il a jugé bon de s'enfermer dans la chambre où il passait nuit pendant toute la journée en voulant se suicider (se pendre) car il était assis sur un escarbot en train de faire un noeud avec une longue corde bien attachée sur la charpente de sa chambre. Le soir, sa petite soeur frappa à sa porte pour qu'il soit envoyé. Il s'est jeté sur sa soeur qui le réveillait afin de se décharger (défouler). Sa violente agression a été mal interprétée par sa tante. Celle-ci croyait que notre patient voulait la violer, du fait que la porte était à moitié fermée et la fille criait au secours. En voulant se justifier de la fausse accusation auprès de son père, ce dernier écouta sa femme puis le chassa de sa maison en le traitant d'un violeur. Vu que sa réputation a été foulée au pied, il s'est décidé de causer de dégâts matériels, en cassant les vitres de la maison, ainsi quelques chaises en plastiques, il a détruit la porte de sa chambre, y compris la fenêtre.

Le même soir, on a fait venir sa mère. Cette dernière, le rendra encore plus nerveux par sa présence et sa nervosité le poussa à tenir sa mère au coup en la traitant d'une sorcière qui est la cause de sa souffrance, il l'a promis qu'il finira par la tuer parce qu'il a déjà une fois consulté un marabout à la Rwashi.

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respect. Il lui revient d'aller chercher une autre mère, elle ne plus sa mère biologique, car si elle l'était, il aurait vécu avec depuis sa naissance. . Telle est la réaction de sa mère. Vue cette déclaration, notre patient se tourna vers sa grand-mère pour lui demander enfin qui est sa mère biologique et où est la vraie famille de son père? Par ce que sa mère le refuse devant tout le monde, et son oncle paternel le chasse de sa maison. Sa grand-mère le prit, rentra avec lui à la maison où elle essaya de le calmer afin de mieux dialoguer. Malgré multiples conseils prodiguée par sa grand-mère, Munongo Beya n'a pas compris, il voulait encore rentrer menacer sa tante qui l'a accusée injustement en le qualifiant de violeur.

Etant donné que son état nerveux allait de plus en plus mal, et pour mettre fin à cette situation douloureuse, notre patient voulait à tout prix se donner la mort deux jours après les dégâts. Sa grand-mère décida de l'hospitaliser à l'Hôpital Général Provincial de Référence Jason Sendwe dans le service de psychiatrie homme où le médecin psychiatre lui prescrivit des antidépresseurs en l'occurrence de Tegretol, Aldol, Artane, Nozinan, pour soulager sa souffrance et améliorer son état de santé.

4. INFORMATION DE L'ENTOURAGE

Selon la grand-mère, notre patient a très bien évolué pendant son enfance, car il ne connaissait pas qu'elle (sa grand-mère) n'était pas sa mère biologique. Mais, quand ses oncles ainsi que tantes maternels l'avaient informé que sa mère est leur soeur, ils feront de leur mieux pour qu'elle prenne son fils en charge, car leur mère (sa grand-mère), n'avait pas suffisamment de moyens pour assurer sa scolarité, c'est ainsi qu'il a su que celle qui l'a fait grandir, n'est jamais sa mère. Il a fini par chercher à connaitre si cela était vrai auprès de sa grand-mère, qui n'avait pas tardé e tardait pas de lui témoigner la réalité.

Depuis lors, il est devenu timide, et a opté pour une vie solitaire, manifestant une colère non exprimée que sa grand-mère ignorait. Elle pensait que c'est passager. A cette époque, il avait 14 ans et quelques mois.

OBSERVATION DES FAITS

Lors de nos observations, nous avons relevé les faits ci-après : Notre patient est replié

sur lui-même ; il vit dans la solitude ;

Attachement excessif à sa grand-mère ;

Il aime rester au lit ou parfois assis pendant longtemps ;

Il se plaint de manque d'appétit ;

Le langage logorrhéique ; La méfiance ;

Le refus de parler de sa mère ou de raconter son histoire ;

Le manque d'estime de soi ; la tristesse et le désespoir manifestés en secouant sa tête à chaque fois etc. Cette observation nous a permis de le classer parmi les six types de personnalité décrite par Jean-Luc Monsempeses (cité par Dr Tumbwa, 2014, p 12).

Notre patient a un caractère sympathique qui présente les caractéristiques suivantes :

Ses points forts : il est sensible, chaleureux et compatissant. Il aime s'occuper des autres, être utile, donné aux autres en s'occupant de leur confort.

Son comportement : il s'habille pour plaire aux autres. Son visage est souvent souriant. Il aime travailler en groupe et recherche des ambiances bienveillantes, dans un regard sympathique.

Son mode de perception et de communication : il perçoit les gens et les situations avant tout par ses ressentiments, son langage exprime de nombreux sentiments et d'émotions. Ses besoins psychologiques : il souhaite être reconnu en tant que personne, se sentir aimé pour lui-même et pas pour son travail ou ses opinions. Il recherche également la satisfaction des besoins sensoriels (voir, entendre, sentir, goûter).

Son choix sur une activité : il est attiré par les métiers de relations, les métiers de service ou d'assistance (infirmières, psychologues, assistantes sociales, hôtesses), ou des métiers liés à l'usage des sens.

Son point négatif : il a tendance à se sur-adapter aux besoins des autres, il a du mal à s'affirmer et peut commettre des erreurs absurdes.

Notre patient répond à beaucoup de types des caractères décrits par Jean-Luc Monsempes (cité par Tumbwa, 2014, p.14) et certains autres traits de sa personnalité apparaissent dans d'autres types de caractères de Jean-Luc.

Quelle est ta grille d'analyse qui t'a permis de relever les faits ci-haut évoqués ?

III.2. ETABLISSEMENT DE LA RELATION THERAPEUTIQUE

Après avoir fait cette observation sur notre patient, nous lui avons parlé d'une possibilité de traitement par la chimiothérapie de la part du médecin psychiatre du service neuropsychiatrique de l'Hôpital Général Provincial de Référence Jason Sendwe et d'un éventuel accompagnement psychosocial de notre part, par ce que notre tâche est celle de

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compléter le diagnostic médical pour un meilleur accompagnement en tenant compte des facteurs biopsychosociaux.

Nous lui avons encore parlé de sa maladie provenant de la carence affective, qui d'après nos observations cliniques pouvait le conduire à des maladies névrotiques telles que : névrose d'abandon (peur d'être abandonné ou d'abandonner quelqu'un), délires de persécutions (le sujet pense qu'il est pourchassé, qu'on vient le tuer ou lui faire du mal etc.)

Pour cela, nous lui avons montré la nécessité d'entre prendre avec lui les séances d'accompagnement psychosocial pour l'aider à comprendre toute situation qui lui arrive, de ne plus être nerveux et ses comportements à risque (tristesse, découragement, indifférence envers les autres, manque d'estime de soi et aussi pour recueillir les informations pour notre mémoire).

Avec son consentement, nous avons proposé dix séances (10) d'accompagnement psychosocial et une séance d'évaluation de son état physique chaque jour après entretien clinique. (Un exercice physique) car il avait du mal à courir par le fait qu'il passait presque toute la journée au lit. Donc deux séances par semaine. A chaque séance, nous commençons par annoncer la prochaine séance tout en tenant compte d'éventuels changements du calendrier indépendamment de notre volonté.

Cela étant, nous avons l'habitude de signaler à l'avance à notre patient et d'envisager.

Nous l'avons surtout rassuré au sujet de la confidentialité dans la relation d'aide, tout au long du processus d'accompagnement psychosocial. Enfin, nous lui avons demandé sa collaboration pour faciliter cet accompagnement psychosocial proposé.

III.3. INTERVENTION THERAPEUTIQUE PAR L'ACCOMPAGNEMENT

PSYCHOSOCIAL

1ere Séance : le 19 décembre 2013 (45 minutes)

La première séance était basée sur la prise de contact et la préparation psychologique de notre patient. Au cours de cette séance, nous avons remarqué la méfiance dans son regard accompagnée d'une attitude colérique, son visage renfrogné attiré notre regard et nous pousse de nous approcher de lui.

S'étant entretenue avec lui pendant au moins 45 minutes, il ne faisait que parler de sa grand-mère, des difficultés qu'ils traversent, ce qui le rend plus nerveux car selon lui, il ne souhaite jamais voir quelqu'un souffrir. Il nous avait demandé l'importance de notre tâche au sein de ce service neuropsychiatrique, du fait que depuis son hospitalisation, il nous voit parler avec

les malades, sans qu'on ne leur administre les médicaments ou leur prescrire les produits. Or, nous tous nous avons le même blouson et on nous appelle docteur : nous lui avons dit clairement que nous sommes psychologue(s) clinicien(s), (nous sommes ceux qui posent un diagnostic et proposent une thérapie aux patients ayant des troubles affectifs, comportementaux et moteurs). Ce qui veut dire : Nous traitons la souffrance psychique ou mentale, à travers la parole. Tel que toi, (ton agressivité, ta tristesse, ta timidité,...) ces problèmes te viennent de la tête et te poussent d'agir tantôt d'une manière, tantôt d'une autre, en te rendant de fois nerveux, agressif sans que tu comprennes ou soient ils te permettent à t'isoler des autres. Ce qui n'est pas normal. Voilà ce que Nous appelons souffrance mentale et nous la traitons ensemble avec le malade au moyen de la parole (entretien, dialogue, échange avec le patient) sans lui administre ou lui prescrire aucun médicament. Ces malades sont accueillis dans des institutions hospitalières qui sont : les centres neuropsychiatriques, les hôpitaux et les cliniques.) Différents des médecins, et infirmiers, notre rôle au sein de ce service est de nous entretenir avec tous les patients ayant des problèmes psychologiques ou somatiques pour proposer une prise en charge ou un accompagnement psychosocial afin de les aider à comprendre toutes situations qui se présentent devant eux, pour qu'ils acceptent de le surmonter. A la fin de cette séance, nous avons observé son sourire qui nous avait stimulés de lui annoncer le prochain rendez-vous.

2eme Séance : le 23 décembre 2013 (45minutes)

Cette séance consistait d'éclairer le travail que nous avions accompli tout au long de l'accompagnement psychosocial, faire savoir au patient comment nous allons procéder avec l'entretien thérapeutique chaque fois que la séance est programmée, en échangeant avec lui sur sa maladie, sa conception par rapport à sa maladie. Nous voulons savoir s'il est en contact avec sa mère ou si elle est passée lui rendre visite après notre départ. Mais nous avons compris qu'il n'y avait pas de contact par le fait qu'il témoignait cela par son mécontentement et au travers de ses phrases : mon père et ma mère m'ont abandonné, ils ne veulent plus jamais me revoir ni m'aider. A la fin de cette séance, notre présence l'avait apaisé, et nous lui avons fixé la prochaine séance.

3eme Séance : le 26 décembre 2013 (60 minutes)

Apres l'accord du patient lors de la deuxième séance, nous avons d'abord procédé à un entretien directif pour relever ses identités : (Nom, Post-nom, Age, Niveau d'étude, Sexe, Religion, Etat-civil, Profession, ambitions sociales et professionnelles etc.). Dans cette séance, nous avons encore procédé à la récolte des informations sur les antécédents personnels, familiaux, organiques, scolaires, à l'aide d'un entretien semi-directif. C'est au cours de cet entretien qu'il nous a parlé de sa relation avec ses parents en nous montrant la raison pour laquelle il est trop attaché à sa grand-mère. Mais pendant le dialogue, une de ses phrases (du patient) nous a témoigné son mécontentement d'être parent d'une fille en nous demandant : « pourquoi mettre au monde un enfant, puis l'abandonner ? Que Dieu m'aide de ne pas les ressembler (ressembler ses parents qui l'ont abandonnés »

A la fin, nous lui avons annoncé l'objet de la prochaine séance.

4eme Séance : le 02 janvier 2014 (55 minutes)

L'objet de cette quatrième séance, était de récolter des informations sur le parcours personnel du sujet, c'est ainsi qu'il nous a raconté son autobiographie à l'aide d'un entretien non directif appuyé par les techniques de counseling suivantes : la question ouverte, la clarification, la reformulation et le silence. C'est au cours de cette séance qu'il nous a parlé du début de sa maladie causée par la maltraitance de son oncle paternel, l'aîné de son père, et de sa femme qui, selon lui, sont des personnes qu'il déteste et qu'il n'aimera jamais dans sa vie. Ensuite, il nous a témoigné sa satisfaction à travers cette phrase : «je vous avoue tour ce que je cache ma grand-mère ». C'est ce qui nous a poussés à annoncer le prochain rendez-vous.

5eme Séance : le 06 janvier 2014 (45 minutes)

Apres avoir obtenu les informations sur son autobiographie, à l'aide de l'entretien appuyé sur les techniques du counseling citées ci-haut, lors de la séance précédente ; nous lui avons ensuite demandé de nous parler de sa maladie. En nous racontant l'histoire de sa maladie, il nous a présenté ses douleurs et ses angoisses de ne plus être traité d'un père irresponsable par ses enfants ou d'un mari infidèle par sa femme. Ensuite, il nous a demandé de le mettre en contact avec sa mère, en nous passant le numéro téléphonique de sa mère, chose qui n'a pas réussie. Il nous a enfin présenté ses préférences de venir en aides les personnes les plus démunies, le jour où il aura des moyens. Nous lui avons fixé rendez-vous pour la prochaine la séance.

6eme Séance : le 10 janvier 2014 (30 minutes)

Dans cette séance, après avoir obtenu les informations sur l'histoire de sa maladie, nous avons procédé à une mise au point des faits observés chez lui depuis la première séance de consultation psychologique et de prise de contact jusqu'à la cinquième séance, ensuite nous avons noté chaque fait observé.

Nous avons regroupé les traits de son caractère lors de notre dernière séance appuyée sur l'entretien semi-directif, et directif. Ces traits nous ont aidés à examiner sa personnalité à partir de son attitude Empathique et compatissante. Son visage est toujours souriant, il est un sujet émotif, il aime assister les autres, sous stress ou devant un mal entendu et surtout s'il est innocent. En fin, nous avons annonce l'objet de la prochaine séance.

7eme Séance : le 13 janvier 2014 (45 minutes)

Apres avoir noté et développer les divers faits observés ensemble avec le patient. Au cours de cette séance, nous lui avons parlé de sa personnalité selon le type décrit par Jean-Luc, d'une manière détaillée, afin qu'il connaisse son caractère ainsi que sa personnalité. Ceci l'a encouragé et l'a poussé à nous demander de multiplier ses séances thérapeutiques.

8eme Séance : le 16 janvier 2014 (55 minutes)

Apres avoir parlé de son caractère et de sa personnalité, il nous a témoigné sa satisfaction de pouvoir se connaitre à travers notre accompagnement psychologique. Et comme d'habitude, après chaque séance, nous passons à un exercice de relaxation pendant 5 à 10 minutes pour mieux se détendre par ce qu'il restait au lit pendant longtemps, voire toute la journée sans prendre de l'air à l'extérieur, ni faire une marche dans l'enceinte du service. Mais à celle-ci, nous avons consacré 30 minutes pour divers exercices de 5 minutes chacun. A la fin, nous lui avons annoncé qu'il nous reste deux autres séances pour finir. C'est ainsi qu'il nous a demandé s'il pouvait faire venir sa grand-mère..

9eme Séance : le 20 janvier 2014 (une heure 30 minutes)

A cette séance nous avons eu à nous entretenir avec la grand-mère du patient. A cet entretien, le patient lui-même y était aussi convié et nous étions ravi de voir notre patient raconter à sa grand-mère tout ce que nous avons fait durant les précédentes séances. Le patient a éprouvé le désir de pardonner à toutes les personnes qu'il détestait en commençant

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par sa mère biologique, de réparer avec ces personnes. Il a accepté sa guérison ainsi que son insertion dans la société aux travers de nos interventions. Il nous a rassuré qu'il vivra mieux après son hospitalisation car selon lui, la meilleure façon de s'en débarrasser, c'est de partager sa situation avec les collègues de peur qu'il ne soit plus traité de malade mental. D'après lui, cette hospitalisation est une grande leçon qu'il n'oubliera jamais dans sa vie parce qu'elle lui a permis de voir, de vivre divers cas des malades mentaux qu'il entendait à travers les garde-malades ou les membres de la famille des victimes.

10eme Séance : le 23 janvier 2014 (20 minutes)

A cette dernière séance, nous avons eu l'occasion de remercier notre patient pour sa collaboration et son acceptation de partager avec nous du début jusqu'à la fin de nos séances. Nous avons été émerveillé de la confiance qu'il nous a témoigné et du temps qu'il nous a accordé. Nous avons constaté, qu'il y avait du nouveau à chaque séance : des inquiétudes, des soucis, des joies. Tout cela a contribué à l'obtention de la modification et de l'amélioration de son état psychique voire de sa santé mentale.

III.4. DISCUSSION ET CONSTRUCTION DU SENS

Dans cet accompagnement psychosocial pour établir l'équilibre psychosocial, le patient concerné est un garçon MUNONGO âgé de 28 ans, victime d'une carence affective qui est la cause des certains événements douloureux, rencontrés au cours de sa vie. Apres une séance de prise de contact, de l'établissement de la relation thérapeutique, et les informations recueillies à son entourage, son diagnostic a révélé une carence affective existante en lui. Ainsi, un plan expérimental basé sur l'accompagnement psychosocial a été élaboré au moyen de ce tableau clinique : attachement excessif à sa grand-mère, repli sur soi, manque d'estime de soi, refus de parler de sa vie et de sa famille dépister à partir de nos observations, et à l'aide de type de personnalité décrite par Jean-Luc monsempes cité par Dr Valentin Tumbwa en vue de faire disparaitre certains symptômes et réajuster son comportement dans le but de le réintégrer dans la société.

Au début de la prise en charge proprement-dite, notre patient présentait un tableau clinique dont les symptômes majeurs sont : des perturbations comportementales qui se manifestaient par un repli sur soi, un langage logorrhéique, un refus de parler de lui et de sa famille, l'attachement excessif à sa grand-mère, des fatigues permanentes, la colère et une méfiance envers nous. Il entretenait des relations harmonieuses avec sa grand-mère et se

faisait souvent des soucis suite à la séparation avec ses parents et aux mauvaises conditions de vie.

En nous référant au guide pratique d'éducation, les soucis manifestés par notre patient sont tout à fait normaux à telle enseigne que la moindre privation affective de la mère, provoque une frustration dont les conséquences se répercutent sur le comportement total de la vie de la victime d'un patient carencé affectif.

Quant à la psychanalyse, les défauts de l'éducation tels que: les mauvais propos, les paroles menaçantes, vis-à-vis de l'enfant sont à éviter parce que ce dernier étant inconscient ces blessures influenceront son comportement. Raison pour laquelle la maltraitance dont notre patient a été victime chez l'aîné de la famille de son père, l'a conduit aux troubles comportementaux.

En nous référant aux origines de la théorie de l'attachement, il convient de souligner que les enfants qui vivent en séparation avec leurs parents, présentent rapidement un tableau dépressif que voici : trouble de l'humeur, perturbation somatique importante, trouble du sommeil, sensibilité accrue aux maladies, arrêt, puis retard du développement physique et psychomoteur qui peut s'aggraver si la période de séparation dépasse cinq mois (5 mois). Le retard de développement s'accroit et le taux de mortalité devient très élevé étant donné la sensibilité accrue aux maladies infectieuses.

A ce niveau, nous pouvons parler du processus d'identification qui fait que l'enfant prend souvent modèle sur l'un ou l'autre parent. C'est le cas de le dire avec le complexe d'OEdipe qui nait essentiellement des rapports entre enfants et parents (Pierre Daco, 1960, p. 181).

Ces processus nous renvoient aux modèles affectifs qui déterminent des comportements à l'âge adulte. Celui qui n'aura reçu aucune marque d'affection durant son enfance ne pourra se référer à des modèles affectifs précis et risquera de se comporter avec ses propres enfants comme s'était comporté son entourage. C'est-à-dire que tout enfant qui n'a pas vécu cette étape, aura des difficultés de se situer ou de s'identifier pour jouer plus tard le rôle du modèle qui l'a imité durant son enfance, car d'habitude nous reproduisons les comportements appris chez nos parents. Mais un enfant qui a été encadré par un bon tuteur, ou un parent modèle, il saura jouer le rôle d'un parent responsable dans son couple. Parce

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qu'il a été initié. La plupart de nos comportements, reflète l'image de la vie que mènent nos parents dans leur couple et sur tout leur réactions entre eux et vis-à-vis d'autres personnes (membres de la famille, voisins ou entourage) c'est ainsi qu'un garçon qui nait d'une famille dysfonctionnelle où papa maltraitait, insultait maman et ses parents, voire la rouer des coups jusqu'à la laisser nue en présence de ses enfants, comme il est de coutume en Afrique surtout chez le Luba du Katanga et du Kasaï, où la femme ne peut hausser le ton devant son mari, ni lui résister quant il donne des ordonnances, ou soit encore, si la femme n'est pas en bon terme avec ses beaux-frères, belles-soeurs, toutes les fautes tomberont sur ses épaules et son mari n'aura même pas le temps d'interroger sa famille de peur qu'il ne soit pas traiter d'un époux dominé par sa femme. Dans ce cas, le petit garçon, cherchera à devenir un mari dominant et dictateur dans son couple. Même s'il étudie, il aura toujours tendance à manifester ce genre des comportements en considérant sa femme comme un être qu'on doit toujours instruire, éduquer, corriger, perfectionner en ayant de tels langages : chez nous la femme n'a le droit d'ouvrir sa bouche devant son mari, même si ce dernier l'amener un fils d'accoté, elle doit se soumettre, d'ailleurs l'homme est autorisé d'épouser autant des femmes qu'il veut, il peut découcher, cela ne posera pas problème, c'est lui le chef de la maison, la femme n'est qu'une aide, une machine à reproduction.

Dans des familles où la fille observe sa maman entrain de désobéir son père, ou ne respecte pas sa belle-mère, ses beaux-frères et soeurs, cette enfant agira ainsi dans son couple car pour elle, l'attitude de sa mère à l'égard de son père était normale. Dans beaucoup de situations, les gens reproduisent le comportement copié des parents pendant leur enfance, parce que pendant cette période d'enfance, la personnalité de l'enfant est fragile, raison pour laquelle il imite l'adulte ou le comportement de l'adulte. Ici, nous parlons de l'influence de l'enfance sur la personnalité adulte. C'est au cours de sa croissance que l'enfant acquiert sa vision du monde et ses habitudes de penser.

Tout au long de ce parcours se développent et se structurent la personnalité du sujet, celle-ci sera affectée plus ou moins gravement si des « accidents » jalonnent ce cheminement. Si au cours de l'enfance le sujet est victime de traumatisme (carence affective, jalousie résultant de la naissance d'un frère ou d'une soeur, violence, etc.) la frustration de certains désirs pourra entrainer à l'âge adulte une régression vers les stades de l'enfance, des fixations infantiles pourront rompre ou détourner le refoulement (il reste toujours quelque chose de la

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sexualité infantile dans la sexualité adulte). Déviance, névrose, troubles pathologiques, etc. Freud voit d'ailleurs dans le complexe d'OEdipe, le noyau de toute névrose.

III.5. CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre, nous avons présenté notre cas clinique, effectué un accompagnement psychosocial pour remédier à son problème. Il se termine par la présentation des résultats ainsi que leurs interprétations. Notons que nous avons appliqué la clinique non armée dans ce travail, vu que la souffrance de notre patient ne nous a pas permis de lui administrer un test ni le soumettre à une épreuve quelconque.

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