111. L'éco responsabilité dans les grandes
composantes organisationnelles d'un événement
Il n'existe pas d'ouvrage sur le thème de
l'éco-événement concrètement, nous prendrons donc
comme plan la découpe de l'organisation d'un événement
sportif de Desbordes Niichel développé dans « Organiser un
événement sportif ». Puis point par point nous utiliserons
les différents guides pratiques sur les thèmes des
différentes parties. Nous nous attacherons à expliquer en quoi
une démarche « éco-responsable » change certaines
composantes organisationnelles. Nous ne redéfinirons pas chaque
composante.
111.1 Conception
Intégrer l'éco-responsabilité dans un
événement sportif doit être décidé au moment
de la conception de celui-ci. D'abord parce que réduire les impactes
d'un événement implique un surcoût des moyens
nécessaires. L'organisateur doit avoir une réelle volonté
dans cette démarche et doit être prêt à y attribuer
des moyens.
Ensuite parce que cela demande une organisation et un mode de
réflexion particulier. Il faut penser ou repenser la manifestation de
manière « propre », point par point et il faut se questionner
à chaque fois sur la pertinence de la solution employée. Cela
exige un investissement en temps non négligeable. Dans cette logique,
certain choix des caractéristiques de l'événement peuvent
avoir une incidence sur l'éco-responsabilité de celui- ci. Par
exemple choisir un lieu proche d'un bassin de population, desservie par un
réseau de transports en commun adapté réduit de
manière significative l'impact écologique de celui-ci. Le choix
du concept (sport non polluant), le choix des partenaires (partenaires
écoresponsables), le type de communication... sont des choix ayant une
incidence sur l'emprunte écologique de l'environnement.
Agenda 21
Pour aller plus loin dans une démarche
d'éco-responsabilité, l'organisateur peut prendre en compte les
trois sphères du développement durable. La rédaction d'un
Agenda 21 de l'événement est alors possible. Cela permet d'avoir
un document de référence qui reprend les points à
respecter au sein de l'organisation. Une mise en avant des engagements
environnementaux pris au travers de cet agenda peut être
bénéfique auprès des financeurs de
l'événement.
Voici un exemple d'Agenda 21 issu à la fois de l'ouvrage
de Didier Pereira3 et de l'agenda 21 du SUN Festival4.
3 « Tout pour réussir une manifestation sportive
durable » Didier Pereira, 2005
4 « Agenda 21 Sun Festival Bourgogne » Degardin Pierre
Laurent et Besson Nial, 2006
Sphère sociale :
1. Dispositions en matière d'organisation de
l'événement
Afin d'arriver à mettre en place une manifestation qui
s'intègre dans les principes du développement durable,
l'organisation ne peut se faire de manière isolée. Il est
important d'intégrer les acteurs du territoire dans l'organisation de
l'évènement, pour que, d'une part, ils s'approprient
l'évènement et d'autre part, qu'ils participent à la mise
en place de celui-ci. La mise en place d'un comité de pilotage et d'un
comité technique intégrant des acteurs locaux (élus...)
pertinents (associations environnementales) en adéquation avec les
valeurs de la manifestation et du développement durable est une bonne
chose.
2. Dispositions en matière de promotion
Il s'agit d'afficher et de promouvoir son attachement au
développement durable, autant de la part des sportifs et des dirigeants
que des partenaires.
3. Dispositions en matière d'information et de
communication
Mettre en place un système d'information sur les
démarches entreprises pour le développement durable au sein de
l'événement. Mettre en place une communication de
l'événement éco-responsable.
4. Dispositions en matière d'évaluation des
réalisations
Une gestion éco-responsable d'un
événement passe par une bonne évaluation des besoins, des
attentes et des objectifs afin d'éviter tout gaspillage de
matières, d'énergies et de temps. Il est donc important de mettre
en place un dispositif d'évaluation de la manifestation afin d'observer
si les objectifs fixés ont été atteint ou non.
5. Dispositions en matière d'accessibilité pour
tous
Il est important, sur un point de vue social, de pouvoir rendre
accessible l'événement à toute classe sociale. Cela passe
par des réductions tarifaires du droit d'entrée.
6. Dispositions en matière de sécurité
Lors d'une manifestation la sécurité doit faire
l'objet de toutes les attentions. Il est important de répondre aux
exigences matérielles et morales pendant toute la durée de
l'évènement.
7. Dispositions en matière d'hygiène et de
santé des participants
Mettre tout en place, informer et rendre accessible tout les
services utiles à la manifestation en facilitant l'accès à
l'hygiène et à la santé des participants (accès aux
douches, informations santé, hydratation...)
8. Dispositions en matière de lutte contre le dopage
Informer et contrôler les participants sur les problèmes de
dopage.
9. Dispositions en matière d'accessibilité des
handicapés
L'accueil d'un événement aux personnes
atteintes d'une déficience motrice, sensorielle ou mentale
nécessite des adaptations matérielles, une accessibilité
du site et d'autres aménagements indispensables. Pour rendre accessible
une manifestation à tous et en particulier aux personnes
handicapées, six points doivent être traités : la
réglementation des activités sportives, la formation
spécifique des encadrants, un matériel adapté,
l'adaptation des lieux de pratique, la signalétique et informations, et
la communication. Ces six points sont reproductibles à tout types de
structures accueillant du public.
10. Valorisation des bénévoles
Les bénévoles ont souvent un rôle important
dans l'organisation des événements sportifs. Il est important de
les remercier par une des actions de valorisation.
11. Dispositions en matière de présence
féminine et de jeunes dans la manifestation ainsi que dans le
comité d'organisation.
12. Dispositions en matière de lutte contre la violence
et les incivilités
13. Dispositions en matière de lutte contre les
discriminations
14. Dispositions en matière de prévention de
sécurité routière
15. Dispositions en matière de solidarité
internationale
Il est possible de faire la promotion ou d'associer une action
humanitaire ou solidaire à l'événement. Cela permet
d'apporter des fonds utiles pour celle-ci.
Sphère environnementale
16. Dispositions en matière de formation des cadres et
des bénévoles
Mise en place d'actions de sensibilisation au respect de
l'environnement. Mise en place de formations de gestion éco-responsables
d'événements.
17. Dispositions en matière de protection de
l'environnement
Mise en place d'une organisation avec le plus faible impact
écologique possible. Sensibilise les participants aux problèmes
environnementaux, valoriser les bonnes pratiques, sanctionne le non respect de
l'environnement.
18. Dispositions en matière de déchets et de
propreté
L'événementiel peut être source de grande
quantités de déchets. De plus, celui-ci peut se dérouler
dans un site naturel où les infrastructures de collecte de
déchets sont inexistantes. Il est important de mettre en place un
système de gestion et de retraitement des déchets efficace.
19. Dispositions en matière d'utilisation des moyens de
transport collectifs et des modes de déplacements propres
Le transport des participants est un poste gourmand en
énergie fossile. Il est important de proposer, ou du moins de faciliter
l'utilisation des transports en commun. Il est important de rajouter à
ce point les transports utiles pour acheminer le matériel de sa zone de
production au lieu de son utilisation (gobelets en amidon de maïs
importés du Japon).
Sphère économique
20. Dispositions en matière de mise en oeuvre de nouveaux
modes de consommation Promotion et mise en place d'une consommation issue du
commerce équitable et/ou responsable. Utiliser les produits alternatifs
(tee shirt en coton bio, Label Max Havelaar...)
21. Dispositions en matière d'achats et de relations avec
les fournisseurs
Consommer local est un des meilleur moyen de réduire
son impact écologique par le faible transport utile. D'autres
critères de choix de fournisseurs peuvent être pris en comptent :
démarches environnementales, conditions de fabrication et
matières premières du matériel.
22. Dispositions en matière de développement
touristique durable des territoires Même si un événement
est par définition ponctuel, les retombées, notamment touristique
sur le territoire peuvent se manifester sur le long terme. Il est important de
mettre en avant les atouts touristiques du territoire lors de la
manifestation.
23. Dispositions en matière de création
d'emplois
Créer un emploi à partir d'un
événement n'est pas chose aisée, mais maintenir ou apporte
une vie économique dans un territoire grâce à un
événement permet de créer des emplois.
Cet exemple d'agenda 21 montre qu'un événement
ponctuel peut s'inscrire dans un projet de développement durable
concret. Il montre également l'importance de définir
l'orientation écoresponsable de l'événement dès sa
conception.
111.1 .1 Stratégie marketing (positionnement /
innovation)
La stratégie marketing d'un événement est
primordiale dans le sens où c'est le nombre d'entrées et les
impacts médiatiques qui vont déterminer les moyens de
l'événement. La définition de la stratégie
marketing s'élabore grâce à une double analyse public /
concurrence. Nous assistons, en ce moment, à une attention plus forte de
la part des consommateurs ou du public aux questions environnementales
même si cela ne se répercute pas forcement sur leurs
comportements. Encore aucune étude ne montre un lien de causalité
entre l'éco-responsabilité d'un événement et sa
fréquentation mais nous pouvons penser que cela peut avoir un certain
effet sur le capital sympathie de l'événement. Desbordes insiste
sur l'importance de l'innovation dans la conception d'un
événement sportif essentiellement à des fins marketing.
L'innovation accentue l'aspect « exceptionnel, inédit » de
l'événement. Le fait de rendre un événement «
éco-responsable » est une innovation en soit et a des
retombés en terme d'image. Force est de constater que plusieurs
événements s'engagent dans cette voie ne serrait-ce que pour se
distinguer de l'offre ambiante. Si ce lien de causalité se
démontrait réel, et qu'une grande partie des organisateurs
adopteraient le concept d' « éco-événement »,
l'effet de distinction disparaîtrait alors et deviendrait un
élément de base.
111.1 .2 Evaluation des possibilités et des besoins
inhérents
L'évaluation de la faisabilité ainsi que
l'élaboration du budget prévisionnel de l'événement
doit évidement se faire en prenant en compte les aspects d«
éco-responsabilité ». Comme évoqué
précédemment, une telle démarche exige certains moyens. A
noter que bien souvent le surcoût financier d'une solution «
alternative » peut se traduire par une économie sur une autre ligne
budgétaire. Il peut s'avérer même que la mise en place
d'une solution « alternative » soit plus avantageuse
économiquement. Dans le cadre de ma mission consultante j'ai pu apporter
à l'Ultra Trail du Niont Blanc des solutions « alternatives »
et économiques. A titre d'exemple : la consommation en grand nombre de
matériels de restaurations en plastique jetable pour les coureurs. La
solution trouvée est la mise en place de partenariats avec certaines
communes afin d'utiliser les cantines, la vaisselle et les laves vaisselles de
collectivités des écoles, collèges et lycées.
Hormis l'effet d'image « écoresponsable », l'économie
financière est réelle du fait de la suppression d'achat de
vaisselle jetable. De plus, les communes mettent gratuitement leurs
équipements à disposition, comptant sur un retour d'image et
d'animation.
L'évaluation de la faisabilité technique et
financière de chaque solution doit se faire de manière
pertinente. En effet il faut considérer l'ensemble de la chaîne de
vie du produit. Rien ne sert d'utiliser du papier écologique si celui-ci
vient de chine par avion. Est également à considérer le
temps et la mobilisation des moyens humains utiles à sa mise en place.
Cette phase d'élaboration de la faisabilité de «
l'éco-événement » est difficile d'autant plus que les
solutions « alternatives » sont souvent mal connues.
111.1.3 Mise en place du comité de pilotage
Toute organisation a une structure représentée
par un organigramme et un fonctionnement. « Cet organigramme est
composé d'un comité de pilotage réunissant les principaux
partenaires et/ou prestataires et divisant le travail en différents
sous-systèmes, à savoir des commissions ou des directions
opérationnelles »5. Le comité de pilotage suit la
réalisation opérationnelle du projet, de son lancement
jusqu'à sa clôture. Il peut donc être pertinent d'y
intégrer des personnes ressources en termes «
d'éco-responsabilité » afin d'y insuffler ce mode de
réflexion. Cette personne peut représenter un organisme comme
l'ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) ou la
DIREN (Direction Régionale de l'Environnement). Cela a un effet
très positif en termes d'image de pouvoir annoncer que
l'événement est organisé en partenariat avec ces
organismes.
5 Gresser, Bessy
111.2 Les grandes fonctions
préparatoires
111.2.1 Administration
Cette partie de l'organisation que Desbordes divise en trois
postes, le secrétariat, la comptabilité et la billetterie, est
une des clés de voute de l'événement et doit montrer
l'exemple en thermes d'éco-responsabilité. Dans un
événement, elle est l'organe en relation avec la quasi
totalité des parties prenantes. Il est donc très important
qu'elle soit irréprochable. Pour aller plus loin dans notre
réflexion, nous élargirons la définition de Desbordes en
prenant compte dans l'administration, la gestion des locaux et les
méthodes de travail. Les recommandations qui suivent sont des
recommandations générales qui rentrent de plus en plus dans des
tendances de gestion administrative. Elles ne changent pas fondamentalement
l'organisation interne de l'événement.
La première source de pollution que l'on imagine dans
cette fonction est la consommation de papier. Nous ne traiterons pas de la
communication externe à l'événement étant
donné qu'un chapitre y est dédié. Ensuite nous verrons la
consommation de l'eau, l'énergie et le bâtiment. Nous nous
appuierons sur le « Guide méthodologique pour la mise en place
d'une démarche éco-responsable des administration » du
Ministère de la jeunesse, des Sports et de la vie associative.
Le papier
Entre 70 et 85 kg par an : Voilà la quantité
moyenne de papier jetée par une personne travaillant dans un bureau.
L'augmentation de la demande entraine un déboisement accru et parfois
irréversible dans l'hémisphère Sud. La consommation de
pâte à papier provenant de « forêts
spécialisées », réduit la qualité des
variétés présentes et met en péril la
biodiversité. Produire du papier, n'est pas que synonyme de
déboisement : c'est aussi consommer de l'énergie et
générer des pollutions chimiques. En fabriquant de la pâte
à papiers, dont les caractéristiques sont plus proches du produit
final que la matière première brute, le recyclage permet de
réduire jusqu'à 50% des consommations d'eau et d'énergie
à la condition que celui-ci ne vienne pas par avion d'un pays
lointain6.
Diminution de la consommation
Avant de réfléchir au choix du papier
recyclé, de nombreuses solutions existent pour diminuer la consommation
de papier. La meilleure façon de ne pas polluer est de ne pas
consommer.
La mise en ligne du maximum d'informations (plans,
inscriptions ...) permet d'économiser de grande quantité de
papier et par la même occasion d'économiser financièrement.
L'envoie des courriers ou informations par courrier électronique ou SMS
génère également des économies du même type.
Seul bémol, les destinataires des courriers doivent être
sensibilisés et ne pas imprimer ces informations sans
nécessité. D'autre reflexe comme celui d'imprimer ou photocopier
en recto-verso, distribuer les documents par clé USB ou CD permettent
aussi de
6 « Guide méthodologique pour la mise en place d'une
démarche éco-responsable des administration » du
Ministère de la jeunesse, des Sports et de la vie associative.
diminuer la consommation. Une sensibilisation de ce type est
souvent utile et efficace dans les bureaux. L'organisation de la billetterie
peut aussi être plus ou moins génératrice de
déchets. Si un questionnaire est mit en place il est
préférable de faire la saisie des informations directement sur
informatique plutôt qu'une distribution sur papier avec un faible
retour.
Récupération et recyclage du papier
Pour recycler il faut d'abord récupérer et donc
trier. Le mieux est de trier à la source même, c'est-à-dire
au moment où le déchet est produit. Cela demande encore une fois
que l'usager sache comment le faire et est les moyens de le faire. La mise en
place de poubelles de tri du papier accompagné d'une sensibilisation
s'avèrent efficaces. Exemple : la mise en place du tri du papier
à l'Université de Bourgogne dans plusieurs centaines de bureaux
administratifs a été très bien accueillie en partie
grâce au don d'une poubelle spécifique accompagnée d'une
sensibilisation. La qualité du papier récolté, utile
à un recyclage efficace, s'avère très bonne.
Par la suite il est aussi important de bien choisir la
filière de retraitement en fonction de la consommation et de la
qualité des déchets (organisme de collecte ou dépôts
dans un collecteur municipal).
Le choix du papier
Le choix du papier doit se faire, comme tout produit, en
prenant en compte l'ensemble de la chaîne de production et
d'acheminement. La production de papier recyclé reste moins
coûteuse en énergie que celle du papier non recyclé (12
watt par feuille contre 20 watt). Les critères de choix du papier sont
développés dans le chapitre de la communication.
L'eau
« L'eau fait partie du patrimoine commun de la
nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la
ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels sont
d'intérêt général. »'
Pendant longtemps, l'eau a été
considérée comme une source inépuisable. Aujourd'hui,
chacun est conscient que ce n'est pas le cas. Au 20ème
siècle, la consommation d'eau dans le monde a été
multipliée par 7, alors que cette ressource a considérablement
diminué. D'ici 20 ans, les deux tiers de la planète seront en
situation de pénurie. L'eau est donc une matière première
rare et de plus en plus coûteuse : son prix a augmenté de 56% en
10 ans. L'eau représente environs 5% des couts de fonctionnement d'un
bâtiment. Or, on estime que réaliser entre 15 et 40%
d'économie est simple et ne nécessite pas d'investissement
lourd.8
7 Loi du 3 janvier 1992
8 « Guide méthodologique pour la mise en place d'une
démarche éco-responsable des administration » du
Niinistère de la jeunesse, des Sports et de la vie associative.
Une démarche de réduction de la consommation de
l'eau d'un bâtiment passe d'abord par une phase de diagnostic :
1. Analyse de l'évolution (augmentation, baisse) de la
consommation sur les dernières années.
2. Analyse du nombre de litre consommé. On estime la
consommation moyenne d'un agent à 15 litres par personne et par jour
ouvrables, et à 20 litres par repas.
3. Identifier les sources de surconsommation éventuelle.
(fuites, habitude des consommateurs, système non adapté).
Ensuite une phase d'action doit être mise en place.
1. Sensibiliser les consommateurs avec des objectifs afin de
changer les habitudes et promouvoir les bonnes conduites.
2. Repérer les fuites. Elles peuvent être
sources d'un très grand gaspillage et donc de dépenses inutiles.
Pour les détecter, le plus simple est d'effectuer un suivi journalier :
relever le compteur avant et après les heures de bureau (nettoyage des
locaux inclus). Si la consommation est anormale la nuit c'est qu'il y a
surement une fuite.
3. L'entretient des installations et de la robinetterie
évite une surconsommation. Effectuer une maintenance
régulière et préventive permet de réduire les
consommations jusqu'à 20%.
Plusieurs équipements ou solutions ont un coût
modeste au regard du retour sur investissement généré par
les économies d'eau :
· Les réducteurs de pression qui limite les
débits trop fort et donc inutile.
· Des robinets performants avec mousseurs pour
réduire le débit.
· Robinet à bouton poussoirs ou temporisés,
qui évitent le phénomène du filet d'eau qui coule en
permanence.
· Les mitigeurs limitent le temps de recherche de la bonne
température de l'eau et génèrent une économie de
10%.
· Les chasses d'eau dissymétriques, dont le
double réservoir de 3 à 6 litres diminue considérablement
l'utilisation d'eau et économise plusieurs dizaines de m3 par an et par
chasse.
· Une climatisation à condenseur à air ne
consomme pas d'eau, une climatisation avec condenseur à eau
pulsée ne consomme que 5 à 10% d'eau par rapport aux
climatisations à eau perdue.
L'énergie
L'éclairage et appareil bureautique
La mesure la plus simple est de remplacer les ampoules
classiques par des ampoules à basse consommation (ampoules fluo contact
ou à diodes). D'autres gestes simples peuvent diminuer la consommation
d'électricité :
· Placer le bureau près de la fenêtre, pour
optimiser l'éclairage naturel.
· Proscrire les lampes halogènes qui ne sont pas
à basse tension.
· Eteindre systématiquement la lumière
dans les pièces inoccupées, et tout le matériel
électrique le soir. Un ordinateur consomme entre 20 et 60W en mode
veille. Un ordinateur en veille avec son écran, son imprimante et un
scanner consomme autant qu'une ampoule de 65W laissée en permanence
allumée.
· Optimiser les écrans de veille des
ordinateurs.
· Ne pas laisser les chargeurs de batteries
branchés.
Le chauffage
Il est d'abord important de bien régler le chauffage
en fonction des besoins. Les thermostats ou autres régulateurs
permettent de réguler la température des locaux ou de couper
automatiquement le chauffage la nuit ou lorsque les locaux ne sont pas
utilisés. Une bonne isolation des locaux permet aussi d'effectuer de
grosse économie. Ensuite, il existe plusieurs systèmes de
chauffage : chaudière à gaz, à bois, chauffage
électrique, géothermie... L'hiver, couper le chauffage au moment
d'aérer la pièce. L'été, préférer
l'aération et la ventilation à la climatisation.
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