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Une Institution de Micro Finance (IMF) dans la lutte durable contre la pauvreté, cas de la CAMEC/LUKALA

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par Rigaud LUSAKU
ISTC/MBANZA-NGUNGU - GRADUE EN GESTION FINANCIERE 2008
  

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III.2.2.4. Ratio de coût par emprunteur

Il mesure l'efficacité d'une IMF en montrant le coût moyen sur une année pour servir un client. Il est demandé que ce ratio soit faible pour qu'il ait l'efficacité de l'institution.

La charge d'exploitation prend en compte la taille de moyenne de prêt qui ne signifie pas automatiquement qu'en octroyant de grands montant de prêt qu'on est efficace, ce n'est pas le cas pour le coût par emprunteur car ici c'est la possibilité de servir un client dans une année. Et c'est pourquoi il est considéré comme l'indicateur « juste » par rapport à la charge d'exploitation.

Formule : Charge d'exploitation/Nombre Moyen d'Emprunteur actif (NMEA)

Tableau n° 17 : Coût par emprunteurs

Années

Charg. d'exploit.

NMEA

Coût par emprunt.

2006

380.500

236

1.612,29

2007

4.002.069

236

16.957,92

2008

9.090.000

236

38.516,95

Sources : traité sur base calcul du tableau n° 7 et des données récoltées.

Commentaire

Il ressort du tableau ci - haut que le coût par emprunteur est acceptable en 2006 avec la dépense moyenne de 1.612,29 FC en charge d'exploitation par emprunteur. Il a connu un accroissement de dépense moyenne de 16.957,92 FC en charge d'exploitation par emprunteur en 2007 et de dépense moyenne de 38.516,95 FC en charge d'exploitation par emprunteur en 2008.

Ce ratio nous montre que la CAMEC/Lukala n'est pas toujours efficace. Tant que ce ratio n'est que le complément du ratio de charges d'exploitions, la CAMEC doit commencer d'abord à revoir ce ratio afin de pouvoir servir ou dépenser beaucoup moins par emprunteur.

III.2.3. Gestion financière

La Gestion financière s'emploie à garantir un niveau de liquidité suffisant afin de couvrir les obligations des IMF en termes de décaissement des crédits à ses emprunteurs et de remboursements des emprunts à ses créanciers.

Ce paragraphe nous mène à étudier deux indicateurs pour évaluer la gestion financière d'une institution de micro finance :

- ratio de dettes /fonds propres

- liquidité immédiate

III.2.3.1. Ratio de Dette / Fonds Propre

Le ratio Dettes/Fonds Propres est la mesure la plus simple et la plus connue de l'adéquation des fonds propres d'une IMF étant donné qu'il mesure son effet de levier total, c'est-à-dire qu'ilest le levier financier de l'institution et le «   matelas  » dont elle dispose pour absorber les pertes après paiement de toutes les dettes.

Le total de dette comprend tout ce que l'IMF doit : les épargnes de membres, les emprunts contractés, ... et le total des Fonds Propres représente le total des avoir moins les dettes.

Ce ratio est regardé avec grand intérêt par les prêteurs parce que c'est le ratio qui indique le degré de sécurité (sous forme de fonds propres) que possède une institution pour couvrir d'éventuelles pertes.

Formule : Total des Dettes / Total des Fonds Propres

Tableau n° 18 : ratio de dette sur fonds propres

Années

Total dettes

Tot. Fonds prop.

Ratio

2006

2.473.000

90.000

27,48 %

2007

14.231.070

1.806.700

7,88 %

2008

23.303.320

3.424.130

6,81 %

Moyenne fonds propres

1.773.610

 

       Sources : nos calculs sur base des données récoltées à  la CAMEC

Commentaire

L'image de ce tableau n°20, révèle qu'en 2006 ces ratios n'étaient pas bons avec ces chiffres de 27,48 % et un peu acceptable pour les deux dernières années à savoir 2007 avec 7,88 % et 2008 avec 6,81 %.

Dans son ensemble, la situation est vraiment préoccupante. Le risque est grand d'autant plus que toutes ses dettes sont plus à court terme qu'à moyen ou long terme. Dans cette allure, l'IMF en cas d'éventuelle perte, elle est difficile que celle-ci soit couverte et sera contraint de limiter sa croissance. Il est préférable que la CAMEC/Lukala puisse courir vers les emprunts à long terme dans des banques classiques.

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