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Une Institution de Micro Finance (IMF) dans la lutte durable contre la pauvreté, cas de la CAMEC/LUKALA

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par Rigaud LUSAKU
ISTC/MBANZA-NGUNGU - GRADUE EN GESTION FINANCIERE 2008
  

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I.1.2.2. Objectif de la micro finance

Cependant, pour les objectifs de millénaire qui prévoit la réduction de l'extrême pauvreté, la micro finance est l'un des programmes qui étaient pris en compte.

A cet effet, la micro finance a comme objectif si important : « la lutte contre la pauvreté ». A côté de celui-ci, les IMF étant une société lucrative, elles ont aussi comme second objectif, celui de la « réalisation de bénéfices ».

Nous ne pouvons pas parler de la lutte contre la pauvreté sans que celles-ci (IMF) n'arrivent à être rentables. C'est vraiment impossible de lutter durablement contre la pauvreté sans tenir compte de la pérennité de l'IMF.

Par ailleurs, l'objectif de la lutte contre la pauvreté pose deux problèmes pratiques :

· Comment repérer ou savoir que l'on a touché ceux qui sont pauvres parmi les plus pauvres.

· Sachant que le coût de service de micro crédit à des pauvres est élevé, comment donc trouver les moyens nécessaire de promouvoir et plus précisément financer de manière durable cette lutte contre la pauvreté ?

Concernant ces deux problèmes, notre étude sera focalisée sur le second en analysant la situation ou contrainte financière des IMF par des indicateurs de performance pour détecter si cette situation pouvait leur permettre d'avoir les moyens nécessaires pour une lutte durable contre la pauvreté.

Quant au premier, il s'agit que les IMF mettent sur pied une politique de ciblage, bien orientée et avec des éléments palpables ou visibles pour s'assurer de la clientèle touchée et de son milieu.

1.1.2.4. Services organisés

Une institution de micro finance a pour fonction première l'intermédiation financière.

Les services organisés par les institutions de micro finance sont aussi organisés par les banques classiques. Elles se diffèrent du point de vue clientèle. Vu cette clientèle, les IMF offrent des micro services, c'est-à-dire, réduits à leurs niveaux, selon la capacité de leurs revenus.

Les gammes les plus fréquentes proposées sont : les micro crédits, les micro épargnes, les micro assurances et le transfert d'argent.

1. Le crédit

Le dictionnaire universel définit le mot crédit étant une faculté de se procurer des capitaux, par suite de la confiance que l'on inspire ou de la solvabilité que l'on présente(8(*)).

Cela veut dire que le crédit est un acte de confiance qui comporte pour l'emprunteur l'engagement de remboursement à l'échéance et l'occasion de construire son capital.

C'est ainsi que les IMF octroient aux microentrepreneurs et aux ménages pauvres des crédits orientés à des fins productives. Néanmoins, certaines IMF accordent des crédits de types sociaux, c.à.d. destinés à la consommation, à l'habit, à la scolarisation, aux soins médicaux, ... Il est donc normal que plusieurs activités soient financées par le même crédit ou soit reparties entre l'investissement productif et la consommation.

Les institutions de micro finance utilisent deux méthodes pour servir sa clientèle, l'une fondée sur un individu et l'autre sur un groupe.

v Crédits individuels : c'est le fait que les prêteurs du secteur informel accordent des crédits fondés sur la connaissance personnelle des emprunteurs plutôt que sur une analyse de faisabilité complexe. Les crédits sont octroyés à un seul individu avec un minimum de procédures bureautiques par rapport aux secteurs formels.

v Crédits de groupe : ils sont appelés aussi crédits solidaires. Ils font appel au regroupement de 5 à 100 personnes (ça dépend de l'IMF) partageant les mêmes sentiments.

2. Epargne

Les pauvres disposent d'un revenu disponible qu'ils consacrent en grande partie à des dépenses de consommation. Néanmoins une partie n'est pas dépensée immédiatement car ils épargnent aussi en vue de l'utiliser dans les jours avenir.

- Définition : l'épargne est ce qui reste des revenus après la consommation (9(*)). Elle est aussi une fraction d'un revenu qui n'est pas affecté à la consommation immédiate (10(*)).

A propos de ces deux définitions, nous pouvons dire que l'épargne correspond à la partie du revenu disponible qui n'est pas consacré à une consommation immédiate.

L'épargne est principalement déterminée par le niveau du revenu réel. Plus les niveau du revenu d'un individu est élevé, plus ce dernier est enclin à épargner.

- Motif de l'épargne : les pauvres ont trois raisons qui les poussent d'épargner, à savoir :

a. Disposer de liquidités afin de permettre une dépense de consommation ou d'investissement plus important dans un futur proche.

b. Disposer d'une réserve pour constituer une marge de sécurité afin de faire face aux aléas de la vie (accident, maladie, décès,...)

c. Constituer un patrimoine qui servira comme un complément de revenu, soit sous forme d'un héritage aux descendants de l'épargnant ;

- Types d'épargnes : la part du revenu à épargner peut être groupé en deux types, il s'agit de : l'épargne financière qui est le placement pécuniaire et l'épargne non financière qui est le placement en nature.

Les IMF, exploitent l'épargne financière de trois catégories à savoir :

- l'épargne à vue,

- l'épargne à terme et

- l'épargne obligatoire.

Les deux premiers sont des épargnes dites volontaires : à vue est sans rémunération et le retrait est libre, tandis qu' à terme, c'est un compte bloqué dont le retrait s'effectue à la date convenue avec une rémunération qui dépendra de la durée convenue. Quant au troisième, elle permet l'accès au crédit. Ce montant est tantôt calculé sous forme de pourcentage tantôt sous forme d'un montant nominal.

3. Assurance

La population membre de la micro finance vie dans un espace plein de risques. Elle a besoin d'assurances en cas de décès, de maladie, de sinistre, ... Les IMF ont pris connaissance et ont commencé à expérimenter ce service.

L'assurance constitue une prévision à l'avenir du membre sachant que celui-ci ne cesse de voir accroître le besoin d'assurance car il vit dans un univers avec tant d'aléas.

3. Transfert d'argent (11(*))

Les pauvres sont non admis aux banques formelles, ils n'ont pas de comptes en banques et ne peuvent pas régler par chèque ou virement, elles ne peuvent payer qu'en monnaie liquide, qu'ils ne disposent pas d'ailleurs.

Comme toute autre personne, les pauvres fonds aussi de déplacements d'un milieu à un autre, ils ont souvent besoin de transfert d'argent et le souhaite faire facilement et sans risque.

Ce service fait désormais partie des services financiers auxquels les plus pauvres et les exclues aspirent.

* 8 Dictionnaire universel, édition 1996-1997

* 9 MANIKA J.P, Cours de micro et macroéconomie, L1 Gestion financière, ISTC/Mbanza-Ngungu,                         inédit, 2008-2009, P70

* 10 Dictionnaire universel édition 1996-1997 P423

* 11 Fidèle DIKULINGA NDUNGISILA, Micro finance et lutte contre la pauvreté, cas de la CAMEC                                                       Mbanza-ngugu, Mémoire, ISTC Mbanza-ngungu, 2007-2008

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