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Le risque opérationnel au sein des Banques:Quelle stratégie pour une meilleure maitrise?

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par sénoussi EPAYE
ESG Business School Paris - ESGF 2009
  

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4.4.1. Scorecard approach

Des questionnaires d'auto-évaluations permettent de cerner les risques et les facteurs de risques associés (Key Risk indicateurs : KRI). Des contrôles internes sont alors mis en place pour limiter e risque. Un référentiel de meilleures pratiques permet de préciser un score.

Dans cette approche, le capital est déterminé au niveau des 8 lignes de métier. Au fil du temps, ces montants sont ajustés selon les scores calculés sur les tableaux de bord. Les banques cherchent à améliorer le contrôle de leur environnement de risque pour réduire aussi bien les fréquences que les montants des pertes. Pour ce faire, elles identifient un certain nombre d'indicateurs de risque. Mais ce n'est qu'après des tests sur une période suffisamment longue que ces indicateurs sont validés. Ces indicateurs de risque représentent donc indirectement l'importance du risque opérationnel. Le montant des pertes lié au risque opérationnel est indiqué par un score qui représente une combinaison de ces indicateurs de risque. Le capital réglementaire ne dépend pas uniquement de l'historique des pertes. II dépend aussi des progrès réalisés par la banque dans la gestion de ses risques opérationnels.

4.4.2. Mesure interne (Internal Measurement approach)

Cette approche se base sur une hypothèse de relation stable entre les pertes attendues (moyenne de distribution) et les pertes inattendues (la valeur à risque de la queue de distribution). Cette relation, si elle est linéaire, conduit à une simple multiplication de la perte attendue par un facteur d'échelle. Explication.

Le capital réglementaire Kij pour chaque ligne d'activité bancaire i et type d'événement j :

Kif = yif × Elif × PEif × LGEif = yif × ELif

PE Probabilité de l'événement sur un horizon donné

LGE Perte moyenne suite à l'événement

EI Indicateur d'exposition qui capte l'activité de la banque sur une ligne d'activité de métier

yif Facteur d'échelle entre UL et EL

Cette relation peut aussi être non linéaire, dans ce cas, le capital est une fonction plus complexe des pertes attendues.

Selon cette approche, les pertes attendues sont calculées généralement en estimant la fréquence et taille des pertes pour chaque type d'événement au sien de chaque ligne d'activité : 56 cellules sont ainsi définies. Pour chacune d'entre elles, les données internes ainsi que les données externes sont utilisées.

4.4.3. Approche par distribution de pertes (LDA : Loss distribution approach)

Dans ce cadre, l'évaluation des pertes attendues (EL) et inattendues (UL) est le travail de base fournissant l'information pour la modélisation du risque. Cette approche nécessite 4 étapes. Cette méthode est plus adaptée à la réalité des risques de chaque banque que les méthodes indicateurs de base et standard. EN effet, elle utilise les données de pertes et non les revenus d'activités pour calculer la charge en capital nécessaire pour assumer les risques opérationnels sous jacents aux activités. L'approche LDA est plus sensible que celle par mesure interne car cette dernière, en fixant le lien entre UL et EL, n'est plus soumise à la difficulté de modéliser les événements rares. L'approche par les tableaux de bord est préférable pour optimiser la gestion du risque opérationnel. En effet, cette approche identifie des indicateurs de risques qui servent à agir sur les causes des risques sous-jacents aux activités. L'approche LDA ne fait, elle, que calculer le capital nécessaire sans permettre d'améliorer la gestion de ce risque. Une combinaison de l'approche par tableaux de bord et de l'approche LDA est surement la meilleure solution pour améliorer la gestion et le calcul du risque opérationnel.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery