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Le risque opérationnel au sein des Banques:Quelle stratégie pour une meilleure maitrise?

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par sénoussi EPAYE
ESG Business School Paris - ESGF 2009
  

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5.1.2. Le module IDB (Incident Data Base)

La stratégie d'une banque doit se situer dans une logique de mise en oeuvre d'un management actif du risque opérationnel. Cette stratégie repose sur les analyses des risques opérationnels supportés par les processus métiers. Pour prendre en compte la demande du régulateur de s'appuyer des incidents constatés sur mois de trois ans, la première étape a été celle de la collecte des données historique sur une base de données (IDB : "Incident data base").

Les quatre modules aboutissant à l'évaluation du risque opérationnel sont les suivant :

La collecte des incidents dans une base IDB selon une procédure commune L'évaluation du risque

L'alimentation des indicateurs clés du risque

L'analyse, le reporting, les moteurs de calcul du capital réglementaire

Le module IDB doit permettre la collecte des données historiques. Les modules évaluation du risque et indicateurs clés de risques traitent des données prospectives. Ces données sont ensuite passées à des moteurs de calcul. La question est de mesurer les conséquences d'un incident et, pour les incidents éligibles, d'enregistrer ses conséquences après valorisation.

La centralisation des incidents peut utiliser 2 circuits qu'il faut synchroniser :

Automatique à partir des bases existantes

Saisie manuelle avec validation au traves d'un outil de travail coopératif (workflow)

5.1.3. Gestion des données

Ces dernières années, bon nombre d'institutions bancaires ont consacré beaucoup de temps et de ressources à la mise en oeuvre effective de procédés de stockage des données de risque (risk data warehouses). Cependant, très peu d'entre elles ont cherché à convertir ces données de risque en information utilisable dans le cadre de prise de décision. Un point clé de la gestion de l'information réside dans la difficulté de relier de façon cohérente un ensemble de données provenant de sources multiples, et faire en sorte qu'elles puissent être groupées selon une structure logique et facilement interprétable. La gestion du risque opérationnel dans une banque est soumise aux mêmes contraintes et difficultés. Le recensement des facteurs de risque opérationnel et l'évaluation de leur impact sur l'activité d'une banque exigent de recueillir un ensemble de données très vaste. Par exemple, estimer la probabilité d'occurrence d'une déperdition d'énergie requiert d'intégrer des données sur la fiabilité du fournisseur d'électricité, des données sur le plan d'urgence adopté par la banque dans cette situation, et des données relatives aux conséquences de ce type d'incident/accident sur son fonctionnement.

Or, il n'est pas forcément aisé de se procurer ce type de données. Inévitablement, les banques seront amenées à faire des arbitrages. Lorsque les données sont difficiles ou chères à obtenir, il faut tenter de parvenir au meilleur compromis coût/efficacité. Une approche pragmatique devient indispensable, même si elle induit l'adoption de solutions sous-optimales en termes de précision de la mesure du risque opérationnel. Il est préférable pour les banques de se concentrer sur leurs facteurs de risque principaux, et de le faire bien, plutôt que d'essayer de les prendre tous en compte, et de finir par le faire mal.

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