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Le risque opérationnel au sein des Banques:Quelle stratégie pour une meilleure maitrise?

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par sénoussi EPAYE
ESG Business School Paris - ESGF 2009
  

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5.1. Intégrer une infrastructure de support dans la banque

5.1.1. Définir l'architecture SI

Une difficulté majeure, lors de l'implémentation d'une stratégie globale de gestion du risque opérationnel, est d'intégrer ses différentes composantes dans un ensemble cohérent. Il y a très peu d'applications disponibles sur le marché qui fournissent tous ces éléments sous la forme d'un package intégré. Il est donc essentiel de commencer par définir une architecture qui facilite l'intégration de toutes ces composantes. Si les aspects techniques de cette intégration sont déterminants, il va sans dire qu'il est tout aussi important de s'assurer que la logique d'activité de la banque entre ces différents éléments est préservée. En d'autres termes, il est nécessaire de déterminer comment ces composantes devront interagir. À titre d'exemple, le system workflow de la banque peut contenir des informations très utiles sur l'efficacité des processus et l'application de méthodes ou décisions. Cette information peut être utilisée à la fois comme un indicateur de risque (par exemple, le nombre de processus non achevés à temps par un individu ou une ligne d'activité) ou comme une donnée explicative (par exemple, quelle était la cause de cette défaillance ?).

Les indicateurs de risque jouent un rôle très important à la fois au niveau de l'interprétation et de la prévention du risque opérationnel. Ils proviennent de diverses sources (par exemple, ressources humaines, systèmes de front-office, etc.) au sein de la banque, et sont étalonnés sur une période de temps déterminée en fonction de mécanismes de déclenchement pré spécifiés.

Le volume considérable de données en jeu et les difficultés techniques liées à la gestion du risque opérationnel exigent d'actionner une infrastructure de support dans la banque. L'objectif est de faire apparaître les principaux domaines fonctionnels que l'infrastructure de soutien doit nécessairement intégrer pour être vraiment efficace. Outre les aspects traditionnels de data warehousing, de reporting, et de monitoring qui sont à considérer, le rôle de la plateforme d'intégration (middleware) est essentiel car les données nécessaires à la gestion du risque opérationnel proviennent souvent de sources multiples, à la fois internes et externes. Les spécificités de l'architecture IT de chaque institution financière doivent bien entendu orienter les caractéristiques futures de cette plateforme d'intégration. Cela étant, le triptyque recueil/contrôle/surveillance des données d'événements de perte sur l'ensemble des lignes d'activité reste essentiel. Sur ce point, la responsabilisation des acteurs concernés revêt une importance particulière. Les banques s'appuient, en effet, sur une infrastructure technologique de plus en plus sophistiquée et complexe. Elles s'exposent donc à des risques opérationnels endogènes liés à la conception de cette infrastructure et à son degré d'efficacité.

Il faut également prévoir un processus d'automatisation des flux/transferts de données dans l'infrastructure de support. Dans ce but, il est nécessaire de codifier et d'institutionnaliser ces flux et transferts au sein d'un système d'information, que le risk manager pourra mobiliser dans le cadre de la prise de décision. Un tel système d'information doit être capable de produire un état des anomalies et défaillances. Il ne fait aucun doute que les institutions financières seront de plus en plus incitées à divulguer, au-delà des obligations légales, des informations concernant leurs pratiques de gestion du risque opérationnel. L'importance des processus de flux/transferts de données ne doit donc pas être sous-estimée.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore