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Le risque opérationnel au sein des Banques:Quelle stratégie pour une meilleure maitrise?

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par sénoussi EPAYE
ESG Business School Paris - ESGF 2009
  

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5.1.4.2. La confusion entre les causes et les effets

Au delà de la gestion des incidents, la gestion du risque opérationnel est un sujet difficile. La confusion entre les causes (fait générateur) et les effets (évènement perçus et impact) relève d'une incompréhension grave de la démarche et des objectifs poursuivis par les régulateurs. Une véritable gestion de risque ne peut se permettre d'ignorer l'importance de la recherche des causes profondes et endémiques qui créent les potentialités d'incidents ou leur caractère récurrent. La transparence et la vérité sont ici les conditions nécessaires à remplir si l'on veut progresser au delà de la seule gestion des incidents.

La recherche des vraies causes est un comportement nettement plus responsable et efficace qu'une simple alimentation du reporting légal aux régulateurs. Les équipes de production doivent avoir la volonté de travailler sur les causes endémiques des incidents après leur analyse. Quelle est la vraie cause d'un incident faisant suite à l'utilisation de fichiers réels pour effectuer des tests ? On peut se rabattre sur une erreur humaine, mais de la part de qui au premier niveau ? N'y a-t-il pas une vraie cause qui est que quelqu'un a autorisé le travail de fichiers réels en tests ? Mais ce niveau de détail, qui correspond à la vraie vie, ne figure pas sur la liste de Bale II.

Deux cas de figure peuvent se présenter pour la saisie dans les IDB :

Un seul couple : évènement-cause ;

Plusieurs incidents liés, pour lesquels se constitue une chaine d'évènement causes-cascade.

Si par exemple, l'incident initial est une défaillance informatique qui entraine un incident au niveau de métier, celui-ci dira que la cause est informatique. Mais l'informatique peut détecter après diagnostic que c'est l'utilisateur qui fait planter non seulement sa propre application, mais celles d'autres utilisateurs en aval.

Dans tous les cas, il faut veiller à ce que tous les interlocuteurs concernés, notamment les personnes à l'origine des incidents liés puissent avoir accès aux données utiles, ce qui peut poser des problèmes de confidentialité. Cela signifie qu'ils doivent être désignés comme intervenants en tant que validateurs d'une entité impactée ou concernée.

Dans le cas général, il est préférable de ne saisir qu'un seul incident racine, celui qui représente l'impact essentiel sur l'activité. Les autres conséquences seront incluses dans la description de l' incident racine et prises en compte dans l'évaluation de l'impact financier.

Les circuits existants en matière de gestion des incidents informatiques jouent un rôle essentiel dans la déclaration des incidents opérationnels, l'exhaustivité de la collecte et la qualité des données recueillies.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci